c. Les mœurs religieuses

La constance des thèmes religieux dans les romans prouve la double évolution, l’une porte sur la société, et l’autre sur l’écriture, au niveau des thèmes, de leurs orientations littéraires. Au départ, il y avait les Indiens dans les Amériques. Puis, les Africains et les Européens se joignent à la communauté amérindienne ; ensemble, les peuples composent la société des Amériques. Cette confluence s’est forgée, dans le domaine religieux, par des mélanges du paganisme indien, de l’animisme africain et du christianisme occidental. Les religions traditionnelles africaines se mêlèrent à l’imaginaire chrétien, et des cultes syncrétiques en découlèrent. Patrick Chamoiseau, conscient du mélange de rites religieux, écrit avec beaucoup d’affection: «Aux Antilles, les colons sont venus porteurs de leur imaginaire. Les Africains aussi. » 285 Au niveau de l’écriture, les thèmes changent : la thématique servile est démodée, sous l’influence de nouveaux poètes et romanciers, comme Aimé Césaire, Edouard Glissant, pour les Antilles, et Jean Price Mars, Jacques Stephen Alexis en Haïti. Ces écrivains, en quelque sorte révolutionnaires dans le style, intégrèrent l’imaginaire religieux de leur pays dans des formes romancées. La critique littéraire Lylian Kesteloot envisage la naissance de la littérature populaire aux Antilles : la prose des auteurs négro-antillais dévoile l’arrière-plan de remise en cause des thèmes décadents, en révisant les principes idéologiques de la Négritude. Des écrivains de la nouvelle génération, Maryse Condé, Simone Schwarz-Bart, Gisèle Pineau et Daniel Maximin, considèrent la renaissance comme le retour aux sources créoles :

‘« Il y avait aux Antilles, depuis cent ans, une littérature produite par les autochtones, sur le modèle exclusif de la littérature française… Rien en principe n’eût pu changer cet état d’esprit mais il y eut l’occupation américaine…Alors, par un retour de patriotisme authentique, les intellectuels s’intéressèrent du coup à leur folklore. » 286

Maryse Condé avait dénoncé la complaisance des premiers écrivains antillais, soucieux de garder la morale coloniale, craignant d’être détestés ou mal perçus par l’Occident :

‘« Les œuvres de cette génération ont été qualifiées d’exotiques par les nouvelles générations et sans doute comportent-elles une large part d’exotisme en vérité. Il faut toute fois se souvenir que ces premiers écrivains sont largement victimes du mythe civilisateur de la colonisation et soucieux de peindre leur terre, leurs modes de vie sous des couleurs qu’ils croient attachantes. Ils entendent se faire aimer, accepter, reconnaître comme des fils dont les différences peuvent passer pour des charmes. Ils savent que l’Europe veut faire des Antilles paradis de repos et de volupté ; ils n’ont garde de lui déplaire et répondent au contraire avidement à cette attente. » 287

La révolte instaurée par des écrivains postérieurs, annonce le début de la littérature antillaise, qui évoquera les vrais problèmes religieux et culturels de la société. La modification thématique bouleverse profondément les mœurs religieuses, qui se résument à des cultes emmêlés. Les rites, les fêtes religieuses, s’intègrent dans la vie de tous les jours ; Maryse Condé et Simone Schwarz-Bart célèbrent ce mélange religieux. Une telle revue des mœurs religieuses, ne revêt pas les mêmes caractéristiques d’un roman à l’autre, d’un écrivain à l’autre. Le sentiment religieux est vécu différemment par les personnages de chaque roman. Si Ti Jean L’horizon de Simone Schwarz-Bart dépeint des personnages sacrés, qui s’adonnent à la mystique religieuse, comme Wademba, ce sacré est, par contre, laïcisé ou profané dans Desirada de Maryse Condé. Un déterminant commun, malgré les divergences, rapproche les textes, l’engouement populaire dans le culte des mœurs religieuses. La communauté romanesque est au centre de la mystique, parallèlement à la fonction religieuse qu’Emile Durkheim apporte à la société. Pour ce sociologue, la société crée le sacré, par son imaginaire, et réunit ses membres autour de la croyance, à l’image de Dieu et ses fidèles : « le sacré est une catégorie fondamentale de la conscience collective. Il est une sphère de forces créées par la société et surajoutées au réel» 288 , reconnaît Emile Durkheim. Maryse Condé et Simone Schwarz-Bart symbolisent cette pratique collective, cette frénésie populaire, respectivement dans Desirada et Ti Jean L’horizon. Cette communion religieuse et collective, n’est-elle pas « l’opium » du peuple aussi apeuré, angoissé, terrorisé que le peuple antillais, qui cherche réconfort, consolation dans les cultes mystiques ? Cet exorcisme ne trouve-t-il pas ses liens privilégiés dans des activités sociales, et dans l’imaginaire des personnages ? Ce dernier cas de figure apparaît dans Traversée de la Mangrove, Maryse Condé ne décrit le christianisme que sous la forme de l’imaginaire collectif. Les personnages sont « catéchisés », « baptisés », mais le culte religieux épouse dans la narration l’imaginaire des personnages, pouvant transgresser le dogme chrétien. Ils se retrouvent, le dimanche, à l’église de Petit Bourg pour la messe. La particularité de la prière demeure le mélange des modes de vie, de la mentalité locale avec l’acte de foi chrétienne. Le témoignage du passé guadeloupéen par Léocadie Timothée, la première institutrice de Rivière au Sel, laisse entrevoir le spectacle de la messe. La communauté entière plonge dans l’échange divin, qui retrace le profane et le sacré, mélangés sans distinction :

‘« L’église comble sentait la sueur, l’eau de Cologne et l’encens. A distance respectueuse du tabernacle, les hommes s’entretenaient sur le parvis des malheurs de la canne qui se mourait de sa belle mort. A l’intérieur, les femmes pâmées priaient Dieu et les enfants de chœur, petits diables en surplis, chantaient de leurs voix angéliques. » 289

On retrouve l’imaginaire chrétien, dans ce qu’il représente comme relevant du syncrétisme. La communauté s’attache au fatalisme païen, à la superstition héritée des cultes traditionnels africains. Durant la veillée funèbre de Francis Sancher, la pluie arrose la terre, certains personnages, Léocadie Timothée par exemple, l’interprètent comme un signe divin. La vie regrette Francis Sancher. Et au moment d’abandonner le défunt, de l’enterrer et de regagner les cases, « ils virent se dessiner un arc-en-ciel et cela leur parut un signe que le défunt n’était en vérité pas ordinaire. Subrepticement, ils se signèrent. » 290 La vision surnaturelle des choses accompagne la foi chrétienne, et situe les personnages condéens dans la double adoration chrétienne et païenne, l’une ne s’excluant pas à l’autre. Maryse Condé dans un essai consacré aux romancières des Antilles de langue française, ne remet pas en cause le dualisme, elle l’approuve au contraire : « L’Antillais si catéchisé qu’il soit, garde au fond de lui le besoin d’une approche du surnaturel qui ne soit pas celle qu’édicte la religion officielle. » 291 L’auteur reprend la position défendue par l’ethnologue Maximilien la Roche dans Portrait de l’Haïtien 292  , lorsqu’il analyse l’ambivalence morale et religieuse, et d’autre part la double influence, créole et française, subie par l’homme haïtien. Ce paradoxe intérieur, cultivé depuis les premières générations de l’esclavage, est l’origine de l’approche syncrétique du sacré :

‘« Si donc l’Haïtien est ainsi tiraillé entre son être (le créole) et son paraître (le français), c’est qu’au plus intime de lui-même, sa vie repose sur une opposition inconciliée que l’on peut résumer par le dualisme vodou-catholicisme, français-créole. » 293

Les influences géographiques, analogues dans les îles de la Caraïbe, enferment l’Haïtien et l’Antillais dans l’univers symbolique, religieux, imaginaire, assemblant diverses pratiques divines, mystiques, païennes et profanes. Simone Schwarz-Bart balaye également dans Pluie et Vent… le syncrétisme, mais les convictions religieuses des personnages prescrivent leur persévérance dans les travaux champêtres. La commémoration religieuse tempère le labeur de la semaine dans les Cannes :

‘« Tous les dimanches, les habitants de Fond-Zombi sortaient de leur trou, pour se rendre à l’église de la Ramée, balançant leur lot de misère par-dessus le pont branlant de l’Autre Bord. Ils envahissent le bourg avec une âme toute neuve, une âme du dimanche, sans aucune trace de piquants, de sueur ou de cannes. » 294

Les personnages de Pluie et vent…croient à l’existence des Esprits maléfiques, des génies protecteurs. Télumée, symbole de la femme nonne, croit au Bon Dieu et pratique le mysticisme noir ; son imaginaire divague, en explorant des mondes différents, marqués par des mystiques propres : la pensée chrétienne qui l’habite jusqu’au signe de la croix, sa prière matinale, ne dérobe pas la religion du surnaturel, que pratiquait sa grand-mère, la sorcière man Cia. Dès lors, Télumée, dans ses hallucinations, entre dans des conversations avec les personnages défunts. Les morts prédisent l’esprit maléfique, envoyé pour démolir sa case, cet esprit du mal « est entré dans le corps d’Elie », 295 son bourreau. Toutes les litanies sont invoquées pour « désenchanter la case ». 296 On voit que le sacré côtoie le profane. La frontière est abolie entre les deux, contrairement à la pensée d’Emile Durkheim, relative à la distinction du sacré et du profane, à leur séparation. Pour cet auteur, les croyances religieuses supposent une classification des choses, en deux catégories opposées, le profane et le sacré, qui s’excluent mutuellement dans la pensée religieuse : « la division du monde en deux domaines comprenant, l’un tout ce qui est sacré, l’autre tout ce qui est profane, tel est le trait distinctif de la pensée religieuse. » 297 La dimension religieuse, dans la structure narrative de Pluie et vent…, remet constamment en cause la dichotomie sacré-profane, leur opposition ne fonde pas la religion dans le roman de Simone Schwarz-Bart. L’imaginaire biblique est une constance de la vie morale, intérieure et intime des personnages de Pluie et Vent…, mais il est mêlé aux rites profanes. Cet imaginaire biblique traduit, contre toute attente, dans Moi, Tituba sorcière… un conflit : celui opposant le maître à son esclave qu’il veut baptisé à la religion chrétienne. Susanna Endicott et Tituba sont les deux protagonistes de ce conflit religieux. Tituba garde jalousement sa religion traditionnelle, surnaturelle et païenne, Susanna Endicott cherche la dissuasion, en faisant répéter mais en vain ses paroles bibliques : «- Je crois en Dieu, le Père Tout-Puissant, Créateur du ciel et de la terre et en Jésus-Christ, son fils unique, Notre seigneur… » 298 Ce conflit n’est-il pas le début de tout métissage, n’est-il pas la violence historiquement indispensable, dont parlait Carlos Fuentes dans l’approche du métissage ?

Une particularité dans Ti Jean L’horizon écarte le texte des autresromans : le sacré biblique s’efface progressivement dans ce livre de Simone Schwarz-Bart, laissant la place aux croyances ésotériques, aux rites religieux appartenant au merveilleux surnaturel, comme à la mythologie religieuse africaine. Pendant son séjour onirique, au pays des ancêtres, le héros médite sur la pensée mystique des peuples primitifs. La narration du sacré poursuit le parcours religieux du héros Ti Jean. Si l’initiation est, comme le définit Mircia Eliade, « un ensemble de rites et d’enseignements oraux qui poursuit la modification radicale du statut religieux et social du sujet à initier » 299 , les croyances religieuses font alors partie de la structure initiatique de ce texte. Le héros est au centre de la narration merveilleuse. La Bête immense qu’il combattit, les vaches bleues qui paissaient au bord du village d’accueil, l’oiseau qui nichait dans l’oreille gauche de la Bête, le châtiment qu’il subit au « champ de lapidation », 300 le corps enterré, la tête en l’air, tout ce merveilleux ritualisé arpente le religieux littéraire. Dans cette vaste narration épique, Simone Schwarz-Bart cherche la définition que Mircia Eliade donne à la littérature orale :

‘« La littérature orale narrative constitue donc une immense mémoire de l’humanité, elle recueille traditions et croyances, assure en les modifiant profondément le souvenir de faits marquants et le culte des héros ou des dieux, elle fixe du vrai et fabrique du merveilleux. » 301

Simone Schwarz-Bart connote les mœurs religieuses dans ses oeuvres littéraires, qui exploitent le champ de la sorcellerie, et le registre de la magie. Les personnages ont le pouvoir prodigieux de se métamorphoser en animal. C’est le savoir de man Justina, la sorcière appelée morphrasée, puisque énorme était sa tendance de revêtir tantôt la forme animale tantôt la forme humaine :

‘« Une des personnes lasses de la forme humaine et qui signent contrat avec un démon pour se changer la nuit en âne, en crabe ou en oiseau, selon le penchant de leur cœur. » 302

Simone Schwarz-Bart imagine ce fait magique dans les mœurs religieuses : lors d’une de ses randonnées nocturnes, la sorcière est surprise par les premiers rayons du soleil. Elle se retrouvait, au milieu de la route, avec la forme moitié humaine, moitié animale. Le spectacle attire les gens de Fond-Zombi et les gendarmes alertés, ne « trouvèrent plus qu’une vielle négresse fracassée au milieu de la route. » 303 On retrouve les parallèles de cette métamorphose dans le roman latino-américain. Dans Le royaume de ce monde, par exemple, Alejo Carpentier dresse le récit maléfique du vaudou pernicieux haïtien. Le mystérieux, le surnaturel et le culte sacré des divinités défoulent, tour à tour, dans le nœud romanesque. A travers un style descriptif, Alejo Carpentier montre comment le sorcier Mackandal empoisonne à distance tous les animaux de l’île de Saint-Domingue. Le personnage surnaturel, Ti Noël, est le sorcier qui maîtrise « l’art de parler avec les chaises, les marmites, une vache, une guitare ou son ombre. » 304 Cette intertextualité littéraire entre les romans antillais et sud-américains découle des influences culturelles, des croyances presque communes. Ces dernières déterminent les va-et-vient, les foisonnements, les entrecroisements thématiques, qui caractérisent et nourrissent les deux littératures, antillaise et sud-américaine. Le critique littéraire Roland Barthes retrouve la culture au cœur des influences entre les textes littéraires. La culture, si vaste soit-elle, peut tisser des liens entre plusieurs littératures, en jetant des passerelles entre les romans, quelle que soit leur aire culturelle :

‘« Tout texte est un intertexte, d’autres textes sont présents en lui, à des niveaux variables, sous des formes plus ou moins reconnaissables : les textes de la culture antérieure et ceux de la culture environnante ; tout texte est un tissu nouveau de situations résolues. » 305

Une autre façon d’aborder les mœurs religieuses, c’est de développer, contre le modèle de la religion païenne, contre le syncrétisme religieux, la foi chrétienne dans Desirada de Maryse Condé et Un plat de porc… de Simone Schwarz-Bart. Quelques personnages des romans sont profondément des « chrétiens » ; l’héroïne de Desirada, porte le nom de Marie-Noëlle, baptisée ainsi par Ranélise, en réminiscence de deux grandes figures bibliques : la Sainte vierge, « mère de toutes les vertus » 306 et Jésus venu au monde une nuit de Noël « pour racheter nos péchés ». 307 On retrouve le personnage du même nom dans Un plat de porc…, la Sœur Marie des Anges, assistante des pensionnaires du « trou », de l’hospice. La narratrice, elle-même porte le nom de Mariotte, diminutif de Marie, et sa grand-mère celui de Man Louise. Le nom Ti Jean mélange deux traditions, créole et chrétienne : Ti est le diminutif lexical qui signifie « petit » et Jean, nom hérité de la tradition biblique, le chrétien dénommé le « Baptiste ». L’hospice dans Un plat de porc…est le lieu de culte, de souffrance mais aussi de prières. Les personnages, comme Mariotte et Mme Peuchemard implorent, toute la nuit, comme des religieuses, le Ciel, « Ô mon seigneur, Ô doux consolateur des affligés… » 308 Dans Les derniers rois mages, Maryse Condé décrit l’acte de foi, celui de la confession des péchés, une imploration qui invoque la clémence divine. Dans l’église Saint-Jules, Spéro doit confesser, devant les femmes trompées « pareillement vêtues de noir » 309 , son péché, l’adultère qu’il a commis. La cérémonie est dirigée par la prêtresse Marisia qui « forçait Spéro à s’agenouiller à deux genoux à même les dalles brûlantes » 310 . Les mœurs religieuses révèlent dans les romans le syncrétisme des croyances. Elles posent également des problèmes de définition de l’identité religieuse des personnages, considérablement dispersés dans leur foi. La veillée funèbre dans Traversée de la Mangrove prouve la croyance à l’au-delà. Ceux de Desirada et Pluie et vent…célèbrent autant la messe de dimanche qu’ils se livrent à des pratiques animistes, ésotériques et païennes, comme dans Moi, Tituba sorcière… La religion dans chaque roman éclaire le métissage qui caractérise la société antillaise. Ce mélange, accepté progressivement par les Antillais et imposé historiquement, présente des caractéristiques différentes, attachées aux origines et aux conséquences de celles-ci dans les structures des romans.

Notes
285.

Patrick Chamoiseau, Manman Dio contre la fée Carabosse, Paris, Editions Caribéennes, 1982, p.49.

286.

Lylian Kesteloot, Anthologie négro-africaine : Panorama critique des prosateurs, poètes et dramaturges noirs du XXe siècle, Paris, Editions Gérard, « Marabout Université », n° 129, édition de 1981, pp. 40 et 42

287.

Maryse Condé, Le Roman Antillais, op.cit., p. 9-10.

288.

Emile Durkheim, Les formes élémentaires de la vie religieuses, Collection « Bibliothèque de philosophie contemporaine », Paris, P.U.F., 1968, p. 18.

289.

Maryse Condé, Traversée de la Mangrove, p. 141.

290.

Ibid., p. 251.

291.

Maryse Condé, La parole des femmes : Essai sur les romancières des Antilles de langue française,

Paris, L’Harmattan, 1979, p. 49.

292.

Maximilien la Roche, Portrait de l’Haïtien, Montréal, Editions de Sainte-Marie, 1968.

293.

Ibid., p. 60.

294.

Simone Schwarz-Bart, Pluie et Vent…, p. 101.

295.

Ibid., p. 161.

296.

Ibid., p. 162.

297.

Emile Durkheim, Les formes élémentaires de la vie religieuse, op. cit., p. 50-51.

298.

Maryse Condé, Moi, Tituba sorcière…, p. 45.

299.

Mircia Eliade, Initiation, rites, sociétés secrètes, Collection « Folio », Paris, Gallimard, 1992, p.12.

300.

Simone Schwarz-Bart, Ti Jean L’horizon, p. 188.

301.

Mircia Eliade, « Littérature orale », Histoire des Littératures, Vol. I, Paris, Gallimard, « Encyclopédie de la Pléiade, 1962, pp. 5-9.

302.

Simone Schwarz-Bart, Ti Jean L’horizon, p. 32.

303.

Ibid., p. 33.

304.

Alejo Carpentier, Le Royaume de ce monde, Paris, Gallimard, 1954, p.106.

305.

Roland Barthes, « La théorie du texte », in Encyclopédie universelle, France S.A., 1990, Vol. 12, pp.370-375.

306.

Maryse Condé, Desirada, p. 15.

307.

Ibid.

308.

Simone et André Schwarz-Bart, Un plat de porc…, p. 19.

309.

Maryse Condé, Les derniers rois mages, p. 275

310.

Ibid.