1. État de la question 

Le rôle des artistes septentrionaux dans la pratique et la diffusion de la peinture est intéressant à plus d’un point de vue 1008 . À Rome, Venise, Florence, ils s’adaptent aux goûts des principaux mécènes et sont souvent exclus des commandes officielles, ce qui explique qu’ils privilégient les peintures de chevalet 1009 . Leur présence est fondamentale dans l’introduction de certains genres et leur intervention dans la peinture sur pierre, bien que mal définie, semble tout aussi importante. Mais qu’en est-il réellement de nos connaissances sur leurs séjours italiens ? Quelle est leur contribution à la diffusion de cette technique ?

Les multiples problèmes rencontrés lors de cette recherche, méconnaissance de certains artistes ou de leurs productions, rendent l’étude peu évidente. Pour pouvoir esquisser un tableau de la situation, il faut se contenter de brèves descriptions dont la véracité n’a que rarement pu être vérifiée. Notre analyse se fonde essentiellement sur les inventaires des collections 1010 qui révèlent une grande diversité : thèmes mythologiques ou bibliques, bambochades mais aussi paysages sont autant de sujets abordés par ces peintres.

Au cours de la préparation de l’exposition milanaise, Federico Zeri avait été amené à considérer deux tableaux de paysage d’auteur incertain, peints sur albâtre et avait constaté qu’ils étaient des exemples d’exception 1011 . À ces deux tableaux font écho la mention, dans l’inventaire d’André Le Nostre, de « deux petits tableaux, peints sur marbre, représentants paysages, peints par Monpre [Josse de Momper], de 6 poulces de hault sur 4 poulces de large ou environ, avec leurs bordures de bois doré, prisez ensemble » 1012 .

Ce témoignage est particulièrement important, car, s’il ne permet pas d’attester de l’attribution à Josse de Momper - dont on ne connaît pour l’heure aucune peinture sur pierre -, il révèle, en revanche, qu’à cette date des peintures de paysage avaient été exécutées sur de tels supports.

La mention dans les inventaires de Zaccari et Niccolo Sagredo vers 1685-1698 de six tableaux peints sur pierre par « Bruegher » est tout aussi problématique. S’agirait-il de Pierre Brueghel l’ancien, de Jean Brueghel de Velours ou d’une autre personnalité ? Aucune réponse ne peut être donnée avec certitude, mais une telle production des Brueghel ne paraît pas invraisemblable. Considérons par exemple le cas de Pierre Brueghel l’ancien. Nous savons qu’il est à Rome de 1552 jusque vers 1554 et qu’il est apprécié pour ses peintures de petits formats. On peut envisager que ses rapports avec le miniaturiste Giulio Clovio, le conduise à expérimenter d’autres techniques et supports. On sait d’ailleurs qu’il peint une Tour de Babel sur ivoire 1013 .

Quant à Jean I Brueghel, dit de Velours, nos connaissances, bien qu’imparfaites, nous conduisent à voir en lui un possible créateur de tableaux sur pierre. À Rome en 1591, période particulièrement propice à la technique de la peinture sur pierre, il rencontre son principal mécène Frédéric Borromée et se lie d’amitié avec Paul Bril. Ces contacts auraient pu l’orienter vers les petits formats d’autant qu’il montre une véritable dextérité dans la pratique de la peinture sur cuivre 1014 .

Dans un même temps, Paul Bril s’affirme dans le domaine du paysage et répond autant à des commandes officielles qu’à des commandes privées 1015 . Mentionné à l’Académie de Saint-Luc à partir de 1582, il devient en 1620 le  principe de cette académie, titre éminent qui atteste de sa notoriété. Sa production de peinture sur pierre est totalement méconnue. Pourtant, les inventaires Colonna mentionnent trois œuvres exécutées sur pierre soit « deux tableaux sur pierre de petits formats comportant des marines avec un cristal devant et un cadre d’ébène noir, œuvre de Bril » 1016 ou « un tableau en pierre comportant diverses figures nues, avec un cristal devant, et un cadre d’ébène noir, œuvre de Bril » 1017 et, en 1675, la collection du cardinal Decio Azzolini comprenait « une ardoise sur laquelle est peint un paysage avec roche, fourré et chute d’eau, large d’une palme un quart et haute d’une palme environ. De Paul Bril, cadre à la florentine lisse et doré» 1018 .

Ces mentions sont corroborées par le témoignage d’Antoine Joseph Dezallier d’Argenville qui écrit que « dans la galerie du duc de Florence on voit un excellent païsage sur marbre » 1019 . Cette description correspond certainement au tableau cité dans l’inventaire de 1779 comme « un tableau de marbre blanc ou d’albâtre orientale haut de douze brasses et demi, de même largeur sur lequel est peint de la main de Paul Bril un paysage avec la représentation dans le lointain d’un fleuve et des petites figures dans la partie de gauche qui représentent le Christ entouré de disciples en train de rendre la vue à un aveugle-né » 1020 . En 1864, Charles Blanc indique que l’on « cite parmi les chefs d’œuvre de sa vie un petit paysage sur marbre de la touche la plus moelleuse » 1021 . Malgré ces différents témoignages, nous ne connaissons aucune œuvre peinte sur pierre par Paul Bril et des personnalités comme Giulio Mancini ou Filippo Baldinucci ne précisent jamais cette spécificité. Toutefois, son influence se fait ressentir tant auprès des peintres italiens que nordiques.

Que dire encore des artistes travaillant à Prague ? Qu’il s’agisse de Hans van Aachen (1552-1615), Joseph Heintz (1564-1605), Hans Rottenhammer (1564-1626) ou Bartholomeus Spranger (1546-1611) 1022 , tous sont indissolublement associés à la personne de Rodolphe II, bien que de formations différentes. Leurs peintures sur pierre sont inéluctablement rattachées à la cour de Prague, et parfois à celle de Vienne 1023 . De leurs séjours italiens, que connaissons nous ? Rien, ou presque rien.

Pour Hans van Aachen, présent en Italie en 1574 et séjournant successivement à Venise, Rome et Florence, il est fort probable que la quasi-totalité de ses peintures ait été exécutée pour Rodolphe II, soit à partir de 1592, date à laquelle il entre officiellement à sa cour 1024 . D’ailleurs, son nom, ou plutôt ses initiales, reviennent fréquemment dans l’inventaire de Rodolphe II, de 1607-1611. Il est l’auteur de quatre peintures sur pierre 1025 . Ces petites productions, qui incorporent avec finesse peinture et support, honorent l’Empereur et revêtent parfois une signification politique telle l’Allégorie de la guerre exécutée en double face, sur le recto de laquelle on trouve un portrait de Rodolphe II 1026 . Par conséquent, ses peintures rencontrent un véritable succès et connaissent une importante diffusion. Le Christ mort et Marie Madeleine, traité par l’artiste tant sur toile que sur pierre et gravé en 1593, fait l’objet de nombreuses reproductions (fig. 129) 1027 . Mais si les productions de Hans van Aachen ont influencé de nombreux peintres, qu’en est-il des œuvres italiennes sur Hans van Aachen ? Peut-on imaginer que son séjour florentin soit à l’origine de l’application de la peinture sur pierre ?

La situation est similaire pour Joseph Heintz 1028 . En Italie, entre 1584 et 1591, il séjourne tout d’abord à Rome, auprès des artistes allemands et flamands puis se rend à Florence et Venise vers 1587. À partir de 1591, il travaille pour Rodolphe II et est anobli en 1602. La Madeleine et un ange exécutée sur ardoise, dérive d’une composition de Heintz le vieux qui a été gravée par Aegidilus Sadeler 1029 . S’agit-il de Joseph Heintz lui-même, d’un de ses élèves ou de son fils Joseph Heintz le jeune, installé à Venise et auteur également de peintures sur pierre ?

La connaissance d’œuvres sur pierre de Joseph Heintz le vieux demeure imparfaite. L’inventaire de Rodolphe II faite état d’une œuvre de « O. Heintzen » sur albâtre 1030 . Pourrait-il s’agir d’une œuvre de Joseph Heintz le vieux ? Cette description a été mise en parallèle avec deux peintures, une Annonciation et une Nativité du Kunsthistorischen Museum de Vienne qui paraissent bien éloignées du style de Joseph Heintz. Si l’on ne peut définir avec certitude le rôle de Joseph Heintz dans l’emploi de la peinture sur pierre, il est en revanche possible de souligner son influence sur de nombreux artistes. Ainsi, la peinture sur ardoise, décrivant une scène galante 1031 , se rapproche du tableau Satyres et nymphes de Joseph Heintz, exécuté vers 1595 - Bayerisches Staatsgemäldegesammlungen. Mais, là encore, le sujet paraît correspondre aux attentes de Rodolphe II et doit vraisemblablement être inscrit dans le milieu praguois où les artistes sont fréquemment appelés à traiter des sujets tirés des Métamorphoses d’Ovide qui décrivent des jeunes femmes dénudées - comme le sujet de Loth et ses filles, peint à plusieurs reprises par Bartholomeus Spranger ou Hans Rottenhammer.

Quant à Hans Rottenhammer la question est plus compliquée. Il se trouverait à Rome vers 1593-94 1032 . A partir de ce séjour, Carel Van Mander constate qu’il se spécialise dans les peintures sur cuivre de petit format, assertion corroborée par Carlo Ridolfi qui indique « qu’au début de sa carrière, il peignait des petites peintures sur cuivre » 1033 . Il est possible de mettre en corrélation l’utilisation de supports de cuivre et de pierre. Sergio Marinelli émet l’hypothèse que Loth et ses filles (fig. 130), sur pierre de touche, a été peint durant ses séjours vénitiens, soit en 1589, soit en 1595-1606 1034 . Il constate que la composition reprend des caractéristiques de l’école vénitienne dont Tintoret et Véronèse. Cependant, le traitement minutieux de la nature morte aux pieds de Loth rappelle sa formation nordique et aucun élément ne permet de confirmer attribution et datation. Une deuxième peinture, Hercule et Omphale, présentée lors de l’exposition à Padoue, la Quadreria eme CapodiIista, également sur pierre de touche, montre une nette affiliation avec le langage « Rodolphien » proposé par Hans van Aachen ou Heintz le vieux et n’a peut-être pas forcément été peinte à Venise 1035 .

Nous arrêterons là nos considérations sur les artistes praguois afin de ne pas tomber dans un écueil d’énumérations. Cependant, il semblait nécessaire de faire un état de la question et de soulever différents problèmes sans solutions immédiates comme ouverture sur de futurs sujets de réflexions. Nous ne pouvons, certes, déterminer si ces artistes se sont ou non livrés à la peinture sur pierre en Italie, néanmoins il importait d’insister sur leur production et de souligner que les peintures sur pierre commandées par Rodolphe II sur des supports variés (améthyste, agate, albâtre) connaissent un véritable succès, conséquence des nombreuses répliques tant à Prague qu’en Italie. Nous ne pouvons dès lors minimiser l’importance des artistes « praguois » dans la diffusion de la peinture sur pierre.

Notes
1008.

À partir de 1550, les artistes, soit par désir de formation, soit pour fuir un climat politique instable dans les Provinces-Unies, se rendent en Italie en grand nombre.

1009.

Voir : Fiammminghi. Arte fiamminga e olandese nel Seicento nella Repubblica veneta, catalogue d’exposition, Padoue, 1990 ; Fiamminghi a Roma 1508-1608. Artistes des Pays-Bas et de la Principauté de Liège à Rome à la Renaissance, catalogue d'exposition, Bruxelles/Rome, 1995.

1010.

Ils indiquent bien souvent l’auteur sous la mention « maniera fiamminga »

1011.

Anonyme, Paysage, huiles sur albâtre, 15 cm x 22 cm, Milan, collection Giulini.

Federico Zeri avait été amené à considérer ces deux oeuvres comme des peintures tardives pouvant dater du XVIIIe siècle.

Catalogue d’exposition, Milan, 2002-2001, n° 110 a et 110 b.

1012.

guiffrey, 1911, p. 250.

L’inventaire de Le Nostre fait état de nombreux tableaux peints sur cuivre ou pierre dont « deux petits tableaux peints sur ardoise, représentans des Animaux, peints par Jean Niel, prisez ensemble. 30 ».

Enfin, il possède certaines peintures de sujets insolites et rarement rencontrés tel « deux tableaux en rond, peints sur ardoise, représentans Deux perroquets, avec leurs bordures, prisez ».

1013.

Se référer : Bruegel. Une dynastie de peintres, catalogue d’exposition, Bruxelles, 1980 ; Bedoni, Stefania, Jan Brueghel in Italia e il Collezionismo del Seicento, Florence, [u.a], Selbstverlag, 1983, p. 42. Stefania Bedoni parle d’une collaboration entre Brueghel, Rottenhammer et Bril, mentionnée par Ridolfi et Baldinucci. Or, ces rapports jouent certainement un rôle important dans l’emploi de supports comme le cuivre et peut-être la pierre.

1014.

Cette hypothèse pourrait être confirmée par le fait que Erico Putaneo commande à Jan Brueghel « Una Maddalena dipinta in marmero », publié par, Agosti, 1996, p. 160.

1015.

Baer, Rudolf, Paul Bril. Studien zur Entwicklungsgeschichte der Landschaftsmalerei um 1600, Munich, Grassi, 1930.

1016.

« Due quadretti dipinti in pietra con marine con cristallo avanti e sue cornici di ebano negro opera del Brillo », inventaire Onofrio Colonna, 1679, publié par Safarik, 1996, p. 135.

1017.

« Un quadro in pietra con diverse con cristallo avanto e cornice d’ebano negro opera del Brillo », Inventaire Onofrio Colonna, 1679, Safarik, 1996, p. 136.

1018.

« Una lavagna a giacere dipinta d’un paesono con scoglio, boscaglia e caduta d’acqua, longa un palmo et un quarto alta un palmo incirca. Di paolo Brilli, cornice allla fiorentina liscia e dorata », inventaire 1675, cité sur la base de donnée du Getty Provenance Index : Archival Documents database, http : //www.getty.edu.

1019.

Dezallier d’Argenville, 1745, vol. II, p. 129. C’est avec grande prudence qu’il faut prendre cette information car les inventaires Médicis ne font aucun cas d’une peinture de Paul Bril sur pierre et la collection exposée au palais Pitti ne conserve aucune peinture pouvant se rapprocher de cette description.

1020.

« Un quadro di marmo bianco sia alabastro orientale alto b. 12/5, largo il simile dipintovi di mano di P. Brilli un paese con veduta d’un fiume in lontananza, con molte figurette piccole della parte sinistra che rappresentano nostro Signore con i discipoli in atto di render la vista al cieco nato », A.S.F., Guardaroba, XII, n° 40, Guardaroba della Villa di castello, publié par Bodart, Didier, (dir.), Rubens e la pittura fiamminga del Seicento nelle collezione pubbliche fiorentine, catalogue d’exposition, Florence, 1977, n°XXVIII, p. 317 – cité dans les inventaires de 1704 à 1769.

1021.

Blanc, Charles, Histoire des peintres de toutes les écoles. Ecole flamande, Paris, Jules Renouart, 1864, p. 6.

1022.

Pour Bartholomeus Spranger : Diez, Ernst, «Der Hofmaler Bartholomäus Spranger », Jahrbuch der Kunsthistorischen Sammlungen des Allerhöchsten Kaiserhauses, XVIII, 3, 1909-1910,

p. 93-151; Niederstein, Albrecht, «Das graphische Werk des Bartholomäus Spranger », Repertorium für Kunstwissenschaft, 1931, p. 1-33 ; Henning, Michael, Die Tafelbilder Bartholomaus Sprangers (1546-1614) : höfische Malerei zwischen “ Manierismus“ und Barock, Essen, Blaue Eule, 1987.

1023.

Voir notamment l’inventaire de Léopold publié : « Inventar der Kunstsammlungen des Erzherzogs Leopold Willehlm von oesetrreich. Nach der original handschrift im fürstlich schwarzenber’schen Centralarchiv heraugsgegeben von Adolf Berger », Jahburch der Kunsthistorischen Sammlungen des Allerhöchsten Kaiserhauses, 1883, p. LXXXVI-CLXXVII. Voir aussi Voltelini, (Van), Hans, «Urkunden und regesten aus dem k. Und k. Haus-Hofund Staatsarchiv in Wien», Jahrbuch der Kunsthistorischen Sammlungen des Allerhöchsten Kaiserhauses, 13, 1892, p. XXVI-CLXXIV.

1024.

Bauer, Rudolf, Peltzer, Arthur, « Der Hofmaler Hans von Aachen, seine Schule und seine Zeit », Jahrbuch der Kunsthistorischen Sammlungen des Allerhöchsten Kaiserhauses, XXX, 3, 1911-1912, p. 71-182 ; Jacoby, Joachim, Hans von Aachen, Rotterdam, Sound and Vision interactive, 1990.

1025.

«N. 949 Auff wasser grauer marmorstain, darauf H.V.A. ein tempest und ungescritter mit plitz und schiffbruch gemalt / n° 950 Ein ander gleichmessiger marmelstain, darauf H.V.A. ein höll, zauberey und beyenwerck gemalt / n. 957 Von H.V.A. ein doppelt gemalter alabaster : uff einer seitten ist unser fraw in der sonnen, uff der andern, wie der trach auß dem himel under sich herabgestürtz wirt / n. 954 Von H.V.A. uff schwartzen Marmor gemalt, wie hey der nacht 2 knaben von einem brandt ein leicht, uffblasen, der stain est 8 esst / n. 944 Ein klein quaderlin von H.V.A. gemalt auf or alabaster historia von Pluto und Proserpina mit vilen flagdergeisten und höll», publié par Bauer, Haupt, 1976, p. 139.

En revanche l’inventaire de 1621 – manuscrit N° 8196 ; hist. Prof 3481, Bibliothèque de Vienne - ne mentionne pas les supports.

Voir Zimmermann, Heinrich, « Das Inventär der Prager Schatz und Kunstkammer, vom 6 December 1621», Kunsthistorischen Sammlungen der Allerhöchsten Kaiserhauses, 1905, p XIII-LXXXVIII.

1026.

Hans van Aachen, Allégorie de la guerre, huile sur albâtre, 16 cm x 12 cm, Nüremberg, Germanisches nationalmuseum, inventaire Gm 1235. Catalogue raisonné n° 627.

1027.

Hans van Aachen, Lamentation sur le christ mort, huile sur marbre noir, 16,5 cm x 22 cm, Inventaire 129, Kremsmünster / Benediktinerstift. Catalogue raisonné n° 633.

Hans van Aachen a souvent peint selon ce modèle et la description du tableau de Philipp Hainhofer en 1611 correspond à une composition similaire. Il indique « un täfelin auf schwartzen stain vom Hans gemalt, daB ist wiez Christus im grab liget, und 2 Engel ihme aufwarten, die 2 liechter aber so darbei stehen ist auf Papistiche art hinzu gemachet worden, und wûrd von den liechtern bei der begrebtnub Chriti in hailiger schrifft sonst nichts gelesen », publié par Doering, 1894, p. 148.

1028.

Zimmer, Jürgen, Joseph Heintz der Ältere als Maler, [Weissenhron], A.H. Konrad, [1971] ; Zimmer, Jürgen, Joseph Heintz der Ältere : Zeichnungen und Doumente, Munich, Deutscher Kunstverlag, [1988?].

1029.

D’après Joseph Heintz le Vieux, Madeleine et un ange, huile sur ardoise, 28 cm x 24,5 cm,

Milan, Collection Giulini.

1030.

« N. 952 Von O. Heintzen uff or : alabaster gemalt, uff seiner seitten ein englischer gruß, uff der andern reitten ein wiehnachten», Bauer, Haupt, 1976, p. 139. Les auteurs mettent en rapport cette description avec deux peintures qui se trouvent au Kunsthistorisches Museum de Vienne sous le numéro d’inventaire 2867.

1031.

Anonyme, Scène galante, huile sur pierre noire, 36 cm x 50 cm, Milan, Collection Giulini.

1032.

Hochmann, 2003, p. 641-645.

Voir également : Schlichtenmaier, Harry, Studien zum werk Hans Rottenhammer des Älteren (1564-1625). Maler und zeichner mit Werkkatalog. Dissertation zur elangung des akademischen Grades Doktor der Philosophie der Fakultat für Kulturwissenschaften der Eberhard-Karls- Universität Tübingen, 1988.

1033.

« Nel principio del suo operare dipingeva piccioli rametti», Ridolfi, 1648, p. 76.

1034.

Hans Rottenhammer ?, Loth et ses filles, huile sur ardoise, 59,7 cm x 27,9 cm, Milan, Collection Giulini. Vendue le 16 mai 1996 par Sotheby’s New-York sous l’attribution à Felice Brusasorci.

Cette version diffère totalement de celle également attribuée à Hans Rottenhammer, exposée au Chatsworth.

Hans Rottenhammer, Loth et ses filles, huile sur pierre noire, 28 cm x 23 cm, Chatsworth, Collection du duc Devonshire. Catalogue raisonné n0 637.

1035.

Hans Rottenhammer, Hercule et Omphale, huile sur pierre de touche, 43 cm x 35 cm, inventaire 1052, Padoue, Museo Civico. Catalogue raisonné n° 636.