3. Les français en Italie : autour du cas Jacques Stella

Malgré les recherches d’Anna Bertolotti 1063 et de Jacques Bousquet 1064 , fondées sur les documents d’archives afin de comprendre la situation des peintres français en Italie aux XVIe et XVIIe siècles, de nombreuses lacunes persistent. Nos connaissances ne s’avèrent pas plus avancées sur la question de la contribution des peintres français que pour celle des artistes praguois.

Que penser de Pierre Escofier, artiste français ou savoyard, méconnu, dont on sait qu’au cours d’un procès verbal le 2 juillet 1628, il indiquait : « j’habitais avec l’abbé Braccino, personne avec qui je me suis querellé et cette matinée j’ai commencé à déménager decette maison, et ayant laissé dans la chambre où j’habitais une pierre d’albâtre de quatre palmes sur laquelle était peinte Sodome et Loth avec ses filles, je retournais pour la prendre où je l’avais laissée, dans la chambre fermée, et tandis que je trouvais la porte cassée, la pierre avait disparu » 1065 .

Que dire encore de la mention, au XVIIIe siècle, par Bernard Lépicié de « la tête d’une femme mourante peinte sur marbre noir » par Charles Lebrun dans la chapelle de Saint-Jacques-le-Majeur à Saint Germain de l’Auxerrois ? 1066

Nous ne nous arrêterons pas non plus sur les inventaires qui montrent que la peinture sur pierre obtient dans les collections françaises une place non négligeable.

Enfin, les musées et collections privées, français et étrangers, renferment de nombreuses peintures qui, lorsqu’elles présentent des caractéristiques françaises, sont souvent attribuées à Jacques Stella, rare peintre dont nous savons qu’il se spécialise dans cette technique. Dernièrement, l’exposition d’Orléans consacrée à Pierre Brébiette, artiste mentionné à Rome en 1617 et présent jusque vers 1626, a permis de retrouver deux de ses peintures : une Adoration des Mages et une Salomé recevant la tête de saint Jean Baptiste, toutes deux sur ardoise et datées entre 1624 et 1630 1067 . Si ces recherches ont contribué à reconstituer une personnalité artistique importante, elles ont aussi mis un terme au monopole de l’assignation des peintures sur pierre au peintre Jacques Stella, lorsque le style excluait à la fois l’école italienne ou nordique. Peut-on pour autant minimiser son rôle dans la diffusion de la peinture sur pierre ?

Né à Lyon en 1595 du peintre François I Stella et de Claudine Masso, Jacques Stella commence sa formation auprès de son père. En 1616, il se rend à Florence, comme le confirme le témoignage d’André Félibien, pour y résider jusqu’en 1622-23 1068 . Il part alors pour Rome où il séjourne jusqu’en 1634, date à laquelle il décide de retourner en France à la suite du maréchal de Créqui.

Jacques Stella, encensé par ses contemporains, dont André Félibien, ne fait plus l’objet de commentaires détaillés durant les XVIIIIe et XIXe siècles. Sa production est rapidement oubliée. Faut-il envisager que l’amitié entre Jacques Stella et Nicolas Poussin soit la raison de cette méconnaissance ? 1069 En fait, la mise en place d’un « atelier Stella » est également à l’origine de ces nombreuses confusions 1070 .

À son retour en France, Jacques Stella entreprend de former ses neveux Claudine Antoine, Françoise et Antoinette aux techniques artistiques 1071 . Deux d’entre eux, Antoine et Claudine, ont eu une activité importante même si leur rôle n’a pas encore été clairement défini. Antoine suit une formation de cinq ans à Rome auprès de Nicolas Poussin tandis que Claudine hérite des tableaux et dessins de son oncle qu’elle copie en gravure. Peut-on envisager que l’un d’eux se soit servi des modèles de leur oncle pour peindre des tableaux sur pierre ? L’inventaire des biens de Claudine Bouzonnet Stella rédigé entre 1693 et 1697 montre qu’elle est l’auteur, avec son frère Antoine de différentes peintures sur pierre. Elle cite un : « Petit tableau de la grandeur d’une paume de la main, de mon frère et de moi / De Moi, sur marbre noir : Une Vierge et Jésus qui dort ; bord doré / Sur marbre noir : un petit Jésus qui dort sur la chesche ; bord bois décedu / De Moi, sur marbre noir : une Charité ; bord doré » 1072 .

La plupart des œuvres de Jacques Stella posent de grandes difficultés et les zones d’ombres autour de son activité contribuent à compliquer cette analyse.

Les peintures sur pierre passées en vente publique ou celles exposées dans les musées attestent d’une production importante. Pourtant, si Jacques Stella est célébré pour ses petits tableaux sur pierre, il sied de rester prudent quand aux nombreuses attributions erronées. Ainsi, le Christ mort et Marie Madeleine exécuté sur améthyste - étudié au préalable - avait été présenté en vente comme étant de Jacques Stella alors qu’il faut inscrire cette œuvre dans la mouvance de Hans van Aachen 1073 . Et nous pourrions ainsi poursuivre cette énumération.

Malgré d’intéressantes contributions, et ce dès les années 1960, il est malaisé de déterminer quand Jacques Stella a véritablement commencé à peindre sur pierre 1074 .

Il est à Florence en 1616 à la cour de Cosme II, mécène qui privilégie les objets en pierre et notamment les tableaux peints sur pierres dures. C’est là l’occasion pour Jacques Stella de s’adonner à une nouvelle technique et de côtoyer des artistes comme Filippo Napoletano, Jacques Callot ou Cornelis van Poelenburgh.

En 1666-1668, Félibien témoigne du fait qu’il « fit plusieurs tableaux sur la pierre de paragon, et y peignoit des rideaux d’or par un secret qu’il avoit inventé. On a vû de lui, dans la grandeur d’une pierre de bague, un Jugement de Paris de cinq figures, d’une beauté surprenante pour la délicatesse du pinceau » 1075 .

Par conséquent, il est possible d’avancer l’hypothèse que le séjour florentin corresponde à l’apprentissage de la technique sur pierre. Néanmoins, le nom de Jacques Stella n’est mentionné dans aucun inventaire médicéen et les exemples de « production florentine » ne sont pas toujours concluants. En 1970, un tableau, un Déluge sur marbre, est attribué à Jacques Stella 1076 , mais cette assignation est remise en cause lors de l’exposition Bizarrie di pietre dipinte dalle collezioni dei Medici 1077 . La composition dérive en fait d’une gravure de Jan van Scorel et a fait l’objet de multiples interprétations. La collection Giulini comporte deux variantes, de mains différentes, également exécutées sur marbre et les inventaires des collections - dont celle de Giustiniani - font état de diverses peintures sur pierre abordant ce sujet 1078 . Dans un même temps, la peinture de l’’Enlèvement de Proserpine sur pierre de touche, publiée par Marco Chiarini en 2000, émane d’une gravure de Joseph Heintz le vieux et ne peut être attribuée avec certitude à Jacques Stella 1079 .

Enfin, jusqu’à présent, les historiens mettaient en avant que seuls Jacques Stella et Cornelis van Pœlenburgh, d’origine septentrional, travaillaient à Florence et exécutaient des œuvres sur pierre. Or, nous avons pu constater que des personnalités comme Hans van Aachen et Joseph Heintz le vieux, auteurs, eux aussi, de tableaux sur pierre, ont séjourné à Florence. Malgré des connaissances imparfaites, nous ne pouvons éluder une possible participation de ces artistes dans ce domaine artistique.

Quelle est l’activité de Jacques Stella à Florence ? De son séjour florentin, nous ne connaissons, avec certitude, que sa production graphique. En 1620, il grave à l’eau-forte le Songe de Jacob puis exécute en 1621, une gravure avec la Fête des chevaliers de saint Jean, qui montre une véritable dépendance vis-à-vis des modèles de Jacques Callot et Filippo Napoletano 1080 . Pour l’heure, aucune peinture sur pierre de cette période n’a été retrouvée et il faut attendre son séjour romain pour savoir qu’il emploie des supports de pierre.

À Rome, Jacques Stella se spécialise dans cette technique, ce qui lui vaut les considérations et la protection des Borghese et des Barberini. C’est d’ailleurs par le biais de ces mécènes qu’il obtient la plupart de ces commandes à destination, bien souvent, espagnole - Jacques Stella est fortement apprécié en Espagne et le roi lui demande, en 1633, de se rendre à son service.

Divers documents font état de paiements faits à Jacques Stella. Le 25 juin 1632, il reçoit une rémunération de soixante écus pour deux petits tableaux sur pierre, une Nativité et une Annonciation. Le 22 septembre il reçoit cent quarante écus pour trois petits tableaux, dont deux, une Nativité et Saint Antoine de Padoue, sont sur pierre. Le 14 juin 1633, il obtient quarante écus pour « un tableau sur pierre de touche, lorsque le Christ fut conduit devant Pilate, quinze écus pour le cadre d’ébène marqueté de bordures d’argent, seize écus pour un autre petit tableau octogonal avec une Vierge, l’enfant dans ses bras, sur pierre de touche » 1081 et le 15 août, il perçoit deux cent quarante écus pour divers tableaux. Enfin, les inventaires des Barberini indiquent deux tableaux donnés par les Barberini comme présents diplomatiques : le premier, une Annonciation peinte sur lapis-lazuli de la main de Jacques Stella est confié, le 3 mai 1634, à l’ambassadeur d’Espagne 1082 et le deuxième, une Vierge avec sainte Catherine sur lapis-lazuli, est envoyé en Angleterre, le 30 mars 1635 1083 .

Parallèlement, les deux peintures de la Galleria Borghese, une Judith sur ardoise et une Adoration des bergers sur pierre paysagère, assignée à Jacques Stella par Gilles Chomer, sont mentionnés, en 1693, dans les collections Borghese 1084 . Judith en prière est tout d’abord décrite par Jacopo Manilli en 1650 comme « un tableau de pierre de touche avec Judith en prière et Holopherne qui dort de manière flamande » 1085 puis est présentée, en 1693, comme une œuvre d’Orbetto - ce qui explique que le nom de Stella ne soit que rarement cité dans les collections italiennes. Seul l’inventaire de Vincenzo Giustiniani de 1638 propose d’assigner deux œuvres à Jacques Stella : «  deux petits tableaux en pierre, haut une palme un quart et large de un trois quart, l’un avec l’histoire de l’ange et Tobie et l’autre avec saint Jean-Baptiste qui donne le baptême au Christ, sont dits de la main de Monsieur Stella français, avec un cadre doré » 1086 .

Fort heureusement pour les chercheurs, Jacques Stella, durant son séjour romain, est fréquemment amené à peindre des tableaux qu’il signe et date - souvent au verso - indice d’une reconnaissance sociale 1087 ?

En 1624, l’Assomption de la Vierge dans une gloire d’anges, donnée avant 1626 par Urbain VIII au duc de Pastrana, ambassadeur ordinaire à Rome, est l’une des premières créations romaines de Jacques Stella 1088 . En 1627, il peint une Sainte Hélène trouvant la vraie croix (fig. 138), suivie de l’exécution de l’Empereur Héraclius qui entre dans Jérusalem avec la vraie croix (fig. 139) 1089 , qui dénotent une ascendance indéniable des leçons reçues à Florence. Dans le traitement minutieux de la scène, mais aussi des soldats 1090 , Jacques Stella se rapproche de la technique de la gravure de Jacques Callot, ainsi que des oeuvres de Filippo Napoletano ou d’Antonio Tempesta dont on sait, selon Mariette, qu’il copie en 1623 le Saint Georges tuant le dragon.

À partir des années 1630, les commandes de peintures sur pierre se succèdent.

En 1631, Jacques Stella signe trois compositions : l’une, l’Annonciation sur lapis-lazuli collé sur ardoise (fig. 140), exposée à Pavie, comporte au dos la signature « Jacobus Stella Lugdunenis / fecit Roma 1631 » 1091 . Les deux autres, Joseph et Putiphar ainsi que Suzanne et les vieillards publiées par Pierre Rosenberg, comportent une mention identique 1092 . Avec ces deux tableaux, Jacques Stella dévoile une véritable maîtrise en se servant brillamment du support et l’on peut certainement inscrire dans ces mêmes expérimentations l’Echelle de Jacob exécutée sur onyx (fig. 141) 1093 et dont le sujet avait déjà été abordé par Jacques Stella en gravure en 1620. La beauté du support complète la dextérité de l’artiste.

En 1633, il peint une Sainte famille avec saint Jean - musée Fabre, Montpellier -qui propose des solutions similaires avec deux versions dont l’une, exécutée sur ardoise, se trouve au musée de Cherbourg et l’autre sur toile au musée de Dijon, dérivant de la Sainte famille de Raphaël - Madrid, Museo del Prado.

Toutes trois présentent une même organisation où sont présents Joseph, la Vierge et l’Enfant, saint Jean-Baptiste, l’agneau et un ange 1094 . Pierre Rosenberg signalait que la version de Dijon était signée et datée 1651 1095 ce qui impliquait que le tableau de Cherbourg avait été fait à un même moment. Toutefois, le traitement de 1633 montre que Jacques Stella multiplie les représentations de Sainte Famille, de Vierge à l’Enfant sur toile, cuivre ou pierre de touche, qu’il varie en ajoutant des détails différents.

Ne pourrions nous pas inscrire l’œuvre, la Sainte famille avec un lys, dans cette même période ? 1096 Cette composition a peut-être été exécutée à partir d’un dessin de Jacques Stella signé et daté 1633 au dos. Cependant, une autre information, explique notre retenue à infirmer l’attribution à Jacques Stella. En 1648, Claudine Stella produit une gravure à partir du dessin. Il est alors possible de se demander à partir de quel exemple a été peint la composition sur pierre ?

En France, Jacques Stella poursuit la peinture sur pierre, technique qui lui permet de se démarquer des autres artistes de la cour et de se faire apprécier de personnalités comme Richelieu. Il obtient un logement au Louvre, reçoit le collier de Saint-Michel et répond à de nombreuses commandes. Lors de son retour en France, Jacques Stella suit le maréchal de Créqui, pour lequel il peint deux tableaux sur pierre, cités dans l’inventaire de 1638 comme « un autre petit tableau sur pierre où est représenté une Vierge de Stella » et « ung autre petit tableau de mesme main sur pierre » 1097 . Durant ce voyage, il s’arrête à Venise et à Milan en 1634 1098 , à Lyon en 1635, avant de s’établir à Paris. En 1637, il exécute une composition sur ardoise, Sémiramis 1099 , et compose de multiples scènes sur pierre entre 1640 et 1650. D’ailleurs, l’ouvrage de George Scudery, Le cabinet de monsieur de Scudery, rédigé en 1646, composé sur le modèle des écrits de Marino - et donc promouvant un « cabinet idéal » -, fait l’éloge d’un « portrait de Madame la Marquise peinte sur marbre en habit de Pallas » de Jacques Stella 1100 . En 1667, Jean-François Guénégaud, conseiller d’État, est en possession d’un tableau sur marbre noir qui représentait le Christ devant Pilate. Ce sujet est souvent abordé par Jacques Stella en Italie. D’ailleurs, il consacre une série de tableaux à la Passion du Christ, dont Claudine Bouzonnet Stella héritera 1101 .

Enfin, l’inventaire des biens de Claudine Bouzonnet Stella signale diverses peintures dont une quinzaine, peintes sur pierre, pourraient être de la main de son oncle - mais, Claudine Bouzonnet Stella n’indique pas systématiquement l’auteur du tableau. On trouve entre autres :

« Un tableau peint sur pierre de paragon ou marbre noir, de 8 pouces de haut sur 7 : une Vierge qui donne la mamelle au petit Jésus, peint par mon oncle / un tableau peint sur marbre noir, de 12 pouces de haut sur 8 : Une Vierge et le petit Jésus qui tient un Oiseau au bout d’un fil / Un tableau peint sur marbre noir, de 12 pouces sur 9 : une Vierge et Jésus, St Jean présente un nid d’oiseaux / Un tableau peint sur marbre noir de 11 pouces de haut sur 10 : Une Vierge et Jésus qui baise St Jean tenu par Ste Elizabeth / Sur alabastre de Florence : un Assomption de la Vierge / sur alabastre de Florence : une Ruine et des lavandières qui se bastent [  ?], la Ruine, faite par les taches de pierre / sur alabastre de Florence : Les Pèlerins en Emmaüs / sur pierre jaspe : une vierge tenant son fils ; la bordure d’argent en rouleaux et fleurs / sur pierre calcidoine triangulaire : la face d’un Christ couronné d ‘épines : bord d’argent / sur pierre cornaline : un saint Laurent sur son gril : bord d’argent / sur pierre jaspe vert : un St Ursulle / sur pierre agate : une Ste madeleine à moitié corps ; bord noir avec une boucle d’argent » 1102 .

Nous retrouvons dans le testament de Claudine Bouzonnet-Stella, rédigé le 23 mai 1693, trois des tableaux mentionnés dans l’inventaire : « Item je donne et legue a Mons André Pralard, marchand libraire, rue St Jacques, mon petit cousin, un tableau de la main de mon oncle peint sur marbre noir, une Vierge et Jésus qui tient un

oyseau au bout d’un fil, le dit tableau dans une boite n 31 […] Item je donne et legue a Damoiselle Catherine Brono, fille de feu Mons Gabriel Brono, ma petite cousine, un petit tableau peint sur marbre noir une vierge et Jesus Ste Elizabeth qui tient saint Jean, le dit tableau dans une boite n 34 […] Et a Mons Charmeton, je luy donne deux tableaux, l’un haut de 8 pouces sur 7, de la main de mon oncle peint sur marbre noir, une Vierge qui donne la mamelle a Jésus, le dit tableau dans une boite n° 30 » 1103 .

En 1642, le Triomphe de Louis XIII sur les ennemis de la religion sur lapis lazuli 1104 intègre les solutions romaines. Dans le traitement des figures renversées, Jacques Stella reprend la composition des Enfants de Niobé de Jules Romain, gravée par Philippe Vallet. Cette oeuvre propose une forte composante classique que l’on retrouve dans le Christ recevant la Vierge dans le ciel peint sur albâtre oriental tableau mentionné dans l’inventaire de Claudine Bouzonnet-Stella et gravé par Lerouge 1105 . Le traitement des anges qui entourent le Christ ou celui des drapés des vêtements annoncent un art plus solennel. Guenther Biederman inscrit dans cette période la Vierge se penchant sur Anne d’Autriche. En 1632, une grande procession a lieu à Toulouse afin que la reine, Anne d’Autriche, mariée à Louis XIII depuis 1615, parvienne à enfanter 1106 . Louis XIV naît en 1638 et Philippe d’Anjou en 1640. Par conséquent, le tableau est commandé pour célébrer l’un des deux événements. Cette composition, qui présente la Vierge en prière regardant l’enfant Anne d’Autriche - identifiée par l’inscription sur l’oreiller ANNA D’AUST REGINA FRANC. - qui tient une pomme, entourée d’anges, du jouir d’un certain prestige puisqu’elle est répétée à maintes reprises de manière quasiment inchangée. Le 29 mai 1996, Drouot-Richelieu présente un tableau sur pierre qui reprend le motif central de la Vierge priant et Anne d’Autriche dormant, attribué à l’atelier de Jacques Stella 1107 . Puis, l’œuvre passe dans la galerie Leegenhook sous l’assignation à Jacques Stella 1108 . Dans un même temps, on retrouve une version identique, peinte cette fois-ci sur bois, autrefois à la galerie Marcus 1109 et le musée d’Epinal comporte un tableau sur pierre, de composition quasiment similaire, où l’on voit la Vierge, les mains croisées sur la poitrine, qui regarde l’enfant dormir 1110 .

Faut-il assigner l’une de ces variations à Claudine Bouzonnet-Stella qui indiquait, dans l’inventaire, être l’auteur d’une « Vierge et Jésus qui dort » sur marbre noir ? Certaines maladresses dont le traitement des mains conduirait à rapprocher de la mention de Claudine Bouzonnet, l’oeuvre vendue par la galerie Leegenhook.

De même, on se demande si le tableau mentionné lors des ventes de 1791 et de 1803 qui représente « la sainte Vierge tenant l’Enfant Jésus sur ses genoux, saint François embrasse les pieds du sauveur et derrière lui saint Jean-Baptiste, peint sur marbre, H. 14 ; L. 17 pouces » et qui pourrait coïncider avec la peinture vendue par Sotheby’s New York, le 28 janvier 1999, sous l’attribution à Jacques Stella 1111 ne serait pas l’œuvre de l’atelier d’après une gravure 1112 ?

Toutefois, Jacques Stella est amené à reprendre maintes fois le même sujet où seule l’introduction de quelques éléments offre une variante aux diverses compositions. Il en est ainsi de la Vierge à l’enfant avec saint Jean Baptiste, du palais Pitti (fig. 143), du musée des Beaux Arts de Montreale (fig.144) ainsi que de la version vendue par la galerie parisienne Didier Aaron (fig.142) 1113 . Nous ne possédons que de rares renseignements sur la provenance de ces trois tableaux. Celui du palais Pitti est signalé dans l’inventaire de 1890 tandis que celui de Montreale est donné au musée en 1927. Pourrait-on assigner une des trois versions avec les descriptions de tableaux vendus au cours des XVIIIe et XIXe siècle ou faut-il envisager l’existence d’autres variantes ?

Les ventes du 29 avril 1793 et du 16 janvier 1816 proposent un tableau de sujet identique : le catalogue de 1793 mentionne « une Vierge à mi-corps, tenant sur elle l’enfant Jésus à qui elle donne des fleurs pour orner le petit Agneau que st Jean lui présente […] sur marbre noir, haut 10 pouc. Et demi, larg. 8 p. » 1114 , vendue par Vincent Donjeux. Le tableau est décrit dans des termes similaires lors de la vente de 1816.

Les trois compositions présentent la Vierge assise, peinte à mi-corps, le coude appuyé sur une chaise qui tient l’enfant Jésus. Celui-ci couronne de fleurs la tête de l’agneau que lui montre saint Jean-Baptiste. Seuls quelques détails diffèrent entre les diverses représentations. La nature morte de deux versions - celles du musée de Monreale et de la galerie Didier Aaron - comporte des raisins, symbole de la passion et de l’Eucharistie. En revanche, la peinture du palais Pitti est fermée sur un des côtés par un « rideau d’or », spécificité retrouvée dans de nombreuses œuvres de Jacques Stella et absente dans les deux autres compositions. La troisième peinture - galerie Didier Aaron - se démarque des deux précédentes en présentant la Vierge et l’enfant Jésus en miroir par rapport aux deux autres œuvres – et découle d’une gravure ? Le thème de la Vierge à l’enfant avec saint Jean-Baptiste et l’agneau est reproduit à plusieurs reprises, mais, par exemple, le tableau de la galerie de Dunedin - Nouvelle-Zélande - diffère des autres oeuvres.

L’ensemble de ses tableaux montre que Jacques Stella est souvent sollicité pour ses peintures sur pierre et qu’il n’hésite pas à répéter une même composition. Ses diverses commandes soulignent son rôle fondamental dans l’élaboration et la promotion de la peinture sur pierre tant en Italie qu’en Espagne ou en France.

Notes
1063.

Bertolotti, Anna, Artisti francesi in Roma nei secoli XV, XVI e XVII, Mantoue, G. Mondovi, 1886, 255 p.

1064.

Bousquet, Jacques, Recherches sur le séjour des peintres français à Rome au XVIIème siècle, Montpellier, Alpha, 1980

1065.

« Io stava ad abitare con il querelato e questa mattina ho cominciato a sgombrare di detta casa et avendo lassato una pietra di alabastro di 4 palmi dipintavi in essa Sodoma con Loth e suoi figlie quale lassai in camera dove habitavo, essendo ritornato per prenderlo nella camera che aveva lasciato chiusa trovai la porta scassata e non più la pietra. Non essendovi altri in detta casa che l’abbate gliene do querela », Bertolotti, Anna, Artisti Subalpini in Roma nei secoli XV, XVI e XVII, Mantoue, Mondovi, 1884, p. 171.

Le romain Bartolomeo Costa confirme d’avoir vu cette peinture sur pierre.

Anna Bertolotti retrouve différents documents afférant à cet artiste : le 31 juillet 1604, il est arrêté dans l’auberge de la Volpe in Torre lors d’une dispute et présenté comme peintre français. En 1611, présent à Rome, il est appelé comme témoin lors d’une dispute. En décembre 1614, il se querelle et est inscrit comme habitant proche de San Salvatore delle coppelle. Le 5 novembre 1615 il reçoit 200 scudi d’Anna de Campis. Enfin un peintre septentrional anonyme témoigne du fait q’uil vient du Piémont. On trouve un Claude Escouffier habitant en vallée d’Aoste en 1549.

Pour toutes ces informations voir : Bertolotti, 1884, p. 171-172 ; Bertolotti, 1886, p. 91-92.

1066.

Lépicié, Bernard, Les Vies des premiers peintres du roi depuis Mr Le Brun jusqu’à présent, Paris, Durand, 1752, p. 17.

De plus, le musée des Beaux Arts de Reims comporte un Portrait d’Henriette Selicart attribué à Charles Le Brun peint sur marbre.

1067.

Paola, Pacht Bassani, Kespern, Sylvain, Seule la peinture...Pierre Brébiette (1598 ?-1642), catalogue d’exposition, Orléans, 2001-2002.

Voir également : Pacht Bassani, Paola, « Redécouverte de Brébiette une expression du génie français sous Louis XIII », L’Objet d’Art. L’Estampille, n° 365, 2002, p. 46-55.

1068.

Toutefois, Fabienne Bertin remarque que les écrits de Félibien sont entachés d’erreurs et certaines données biographiques sont à prendre avec grande prudence.

Bertin, Fabienne, Recherches sur le séjour florentin de Jacques Stella, mémoire de Maîtrise sous la direction de Gilles Chomer, Université lumière Lyon II, 1995-1996.

1069.

Sur cette problématique voir notamment l’article de : Kespern, Sylvain « Jacques Stella ou l’amitié funeste », Gazette des Beaux-Arts, n° 1509, 1994, p. 185-201.

1070.

Les problèmes d’atelier exceptés, de nombreuses œuvres de Jacques Stella ont été gravées par Jean Languille ou Audran ce qui explique la profusion des modèles de Jacques Stella.

1071.

Bibliographie sur les Bouzonnet-Stella : Kespern, Sylvain, « Antoine Bouzonnet Stella, peintre (1637-1682). Essai de catalogue », Bulletin de la Société de l’Histoire de l‘Art français, 1988, (1989), p. 32-54 ; Kespern, Sylvain, « Mariette et les Bouzonnet Stella. Notes sur un atelier et sur un peintre graveur, Claudine Bouzonnet Stella », Bulletin de la Société de l’Histoire de l’Art français, 1993 (1994), p. 31-41.

1072.

guiffrey, 1877, p. 34.

1073.

VentePhillips Londres, 11 décembre 1990, n° 53.

1074.

Thuillier, Jacques, « Les premiers compagnons français à Rome », p. 96-116, dans Chastel, André, (dir.), Nicolas Poussin : colloques internationaux, Paris 19-21 septembre 1958, Paris, CNRS, 1960 ; Blunt, Anthony « Jacques Stella, the De Masso family and falsifications of Poussin », The Burlington Magazine, n° 861, 1974, p. 745-751 ; Rosenberg, Pierre, (dir.), Pitture francese nelle collezione pubbliche fiorentine, catalogue d’exposition, Florence, 1977 ; Rosenberg, Pierre, « Tableaux français du XVIIe siècle », La Revue du Louvre et des Musées de France, n° 5-6, décembre 1979, p. 401. ; Barroero, Liliana, « Una traccia per gli anni romani di Jacques Stella », Paragone, n° 347, janvier 1979, p. 3-24 ; Chomer, Gilles, « Jacques Stella "pictor lugdunensis" », Revue de l’Art, n° 47, 1980, p. 85-89 ; Chomer, Gilles, « Jacques Stella : dessins préparatoires », p. 185-201, dans, Dessins français aux XVIIe et XVIIIe siècles, rencontre de l’école du Louvre, actes du colloque, 24-25 juin 1999, Paris, Louvre, 2003.

Plus généralement sur la peinture française : merot, Alain, La Peinture française, Paris, Gallimard / Electa, 1994.

1075.

Félibien, 1666-1668, (1967), t. IV, p. 406-414.

1076.

Maetzke, dans, catalogue d’exposition, 1970, n° 17.

Anonyme, Rome ou Venise ?, Déluge, huile sur marbre, 71,5 cm x 53 cm, Florence, Istituto di Studi Etruschi.

1077.

Catalogue d’exposition, Florence, 2001, n° 18, notice de Stefano Ciascu

1078.

Anonyme, Déluge, huile sur marbre, 51 cm x 68 cm, Milan, collection Giulini.

Anonyme, Déluge, huile sur marbre, 51 cm x 68 cm, Milan, collection Giulini.

1079.

D’après Joseph Heintz le Vieux, Enlèvement de Proserpine, huile sur pierre de touche, 52 cm x 69 cm, Florence, Palazzo Pitti, inventaire 564.

Chiarini, Marco, « Un Ratto di Proserpina in cerca d’autore », pp. 311-313, publié par Achim Gnann, Heinz Widauer (éd.), Festschrift für Konrad Oberhuber, Milan, 2002.

1080.

Documentation Gilles Chomer.

1081.

« Quadro in pietra di paragone con Christo quando fu condotto avanti Pilato, 15 écus, per la cornice d’ebano intarsiata di più profili d’argento, 16 écus, per un altro quadretto ottangolo con una Madonna col figlio in braccio in pietra di paragone », Bousquet, 1980, p. 138.

1082.

Peut-il s’agir du tableau payé le 25 juin 1632 ?

1083.

« 3 maggio 1634 / Donato da sua Em.za all »Ambasciatrice di Spagna cioè un quadretto di p.mo e me.z con cornice d’Ebano fatta a onde et il fregio di pietre diverse e profilato, con l’Annuntiata depinta in lapis lazaro di mano del (Giacomo) Stella », III. Lib. Ric. C. 33-35. 90 v., publié par Lavin Aronberg, 1975, p. 41.

« A di 30 marzo 1635 Donato da sua EM.A cose diverse mandate in Inghilterra / Una Madonnina di tre quarti di p.mo con Santa Caterina fatto dal Stella in lapis da Lazaro in tonno con cornice di Ebano et un filo di rame indorato », IV.LMC. 36-44, 118v., publié par Lavin Aronberg, 1975, p. 11.

1084.

Jacques Stella, Judith, huile sur ardoise, 30 cm x 36 cm, Rome, Galleria Borghese, inventaire 261. Catalogue raisonné n° 687.

Jacques Stella, L’Adoration des bergers, huile sur pierre paysagère, 26 cm x 25 cm, Rome, Galleria Borghese, inventaire 201. Catalogue raisonné n° 688.

1085.

Manilli, 1650, p. 113.

1086.

« Dui quadretti piccioli in pietra alti palmi 1 et un quarto e lar. 1 e 3 quarti in circa, uno con l’historia dell Angelo e Tubia e l’altro di S. Gio. Batta, che dà il Battesimo a Christo che si crede di mano di Monsù Stella francese, con cornice dorata », Salerno, 1960, p. 86-87.

1087.

Le problème étant de savoir si toutes ces descriptions s’avèrent exactes ou si elles sont apocryphes.

1088.

Torres-Peralta Garcia, Maria Jose, « Una obra inedita di Jaques Stella en Pastrana – Guadalajara », Archivo español de Arte, 1983, n° 22, p. 377-379.

Jacques Stella, Assomption, huile sur agate, 98 cm x 91 cm, « Jaq. Stella…1624 », donné à la collégiale de Pastrana (Guadalajara) par le Duc de Pastrana en 1635. Catalogue raisonné n° 689.

1089.

Jacques Stella, Sainte Hélène trouvant la vraie croix, huile sur pierre, 21 cm x 30, 5 cm, localisation inconnue, vente Sotheby’s, London, 30 mai 1973, n° 124. Catalogue raisonné n° 691.

Jacques Stella, L’Empereur Héraclius entre dans Jérusalem avec la vraie croix, huile sur marbre, 21 cm x 30,5 cm, Sotheby’s New York, 17 janvier 1992. Catalogue raisonné n° 692.

Dans cette même période, Sylvain Kespern inscrit le Martyr de saint Laurent du musée Vivenel.

Jacques Stella, attribué à, Martyr de saint Laurent, huile sur marbre, 22,5 cm x 16,3 cm, Compiègne, Musée Vivenel, inventaire L 10. Catalogue raisonné n° 690.

1090.

Le traitement des soldats propose des caractéristiques similaires à celle d’un dessin daté et signé de Jacques Stella, 1618 – Paris, ENSBA.

1091.

Jacques Stella, Annonciation, huile sur lapis-lazuli collé sur ardoise, 12,8 cm x 11,4 cm, , Pavie, Museo Civico del Castello Visconteo, inventaire 867. Catalogue raisonné n° 698.

1092.

Jacques Stella, Joseph et Putiphar, huile sur marbre, 25 cm x 35,5 cm, signé et daté au dos, « Jacobus Stella lugdunensis fecit / romae 1631 », New-York, collection particulière. Catalogue 693 et 694.

Jacques Stella, Suzanne et les Vieillards, huile sur marbre, 25 cm x 35,5 cm, signé et daté au dos, « Jacobus Stella lugdunensis fecit / romae 1631 », New-York, collection particulière.

Voir Rosenberg, 1982, n° 98 et 99.

1093.

Jacques Stella, Songe de Jacob, huile sur onyx, 22,5 cm x 33 cm, Los Angeles, Los Angeles Museum, inventaire AC 1996.231.1. Catalogue raisonné n° 695.

Jacque Stella, Songe de Jacob, eau forte, 930 mm x 138 mm, daté et signé Jacq. Stella fecit 1620, Florence, Uffizi, inventaire 8344.

1094.

Jacques Stella, La Sainte Famille avec l’enfant Jésus, huile sur ardoise, 53 cm x 37 cm, Montpellier, Musée Fabres. Catalogue raisonné n° 699.

Jacques Stella, La Sainte Famille avec l’enfant Jésus, huile sur toile, 42 cm x 54 cm, Dijon, Musée Magnin, inventaire 1981.9.P.

1095.

Rosenberg, Pierre, « Tableaux français du XVII siècle », La Revue du Louvre, 1979, n° 5-6, p. 401-402.

1096.

Jacques Stella, La Sainte Famille, huile sur ardoise, 34,5 cm x 43 cm, vente Sotheby’s Londres, 1983.

1097.

Boyer, Volf, 1988, p. 28.

1098.

La documentation Gilles Chomer contient une reproduction d’une sainte Cécile, peinte sur marbre, dans une collection privée, Avignon, comportant au dos l’inscription peint à Rome en 1634, soit juste avant son départ.

1099.

Jacques Stella, Sémiramis, huile sur ardoise, 35,5 cm X 53 cm, signé et daté au dos J. Stella f 1637, vente Sotheby’s Londres, 12 décembre 1990, n° 209. Catalogue raisonné n° 713.

1100.

Scudery, Georges Le Cabinet de Monsieur de Scudery, Paris, 1646, édition, Christian Biet, Dominique Moncond’Huy, Paris, Klincksiek, 1991, p. 190.

1101.

« Stella : un tableau sur marbre noir représentant le Christ devant Pilate, de Stella » », inventaire Jean François Guénégaud, publié par Wildenstein, Georges, « Le Goût pour la peinture dans la bourgeoisie parisienne au début du règne de Louis XIII », Gazette des Beaux Arts, 1990, p. 167.

1102.

Publié par guiffrey, 1877, p. 1-112.

1103.

Testament et ordonnance des dernières volontés de Claudine Bouzonnet-Stella, Paris, A.N.P., Minutier central, L 111-117.

1104.

Jacques Stella, Le Triomphe de Louis XIII sur les ennemis de la religion, sur le timon du fleuve, « Jacobus Stella Gallus / 164 (illisible) », huile sur lapis-lazuli, 26,5 cm x 34,5 cm, inventaire MV 6124, Versailles, Musée national du château. Catalogue raisonné n° 712.

1105.

Jacques Stella, Chris t recevant la vierge dans le ciel, huile sur albâtre oriental, forme octogonale, 30 cm x 41 cm, Paris, Louvre, inventaire 7967. Catalogue raisonné n° 711.

1106.

Biedermann, Guenther, « Jacques Stella (Lyon 1596-1657). La Vierge se penche sur Anne d’Autriche enfant », L’Estampille, n° 156, 1983, p. 50-60.

Jacques Stella, La Vierge se penche sur Anne d’Autriche, huile sur schiste, 31,9 cm x 28,8 cm, Lyon, musée des Beaux-Arts, inventaire 1996-89. Catalogue raisonné n° 708.

1107.

Atelier de Jacques Stella , la Vierge se penche sur Anne d’Autriche, huile sur pierre noire, 24 cm x 18 cm, Vente Paris, Drouot Richelieu, commissaire priseur Jean-Louis Picard, Dessins et tableaux anciens..., 29 mai 1996, n° 16.

1108.

Jacques Stella, Vierge à l’enfant, huile sur marbre, 25 cm x 19 cm, Jacques Leegenhook, Galerie d’art et Antiquaires, Récentes acquisition 1996.

1109.

Jacques Stella, Vierge à l’enfant, huile sur bois, 43 cm x 33 cm, localisation inconnue, ancienne collection Marcus.

1110.

Jacques Stella, La Vierge à l’enfant, huile sur marbre, 30 cm x 22 cm, Epinal, Musée départemental des Vosges, non inventorié.Catalogue raisonné n° 709.

Gilles Chomer avait également trouvé une autre version vendue par Drouot le 17 décembre 1993 et qui comportait au dos la mention Stella fecit 1654

Jacques Stella, Vierge à l’enfant regardant l’enfant dormir, huile sur toile, 46,5 cm x 35,7cm, localisation inconnue.

1111.

Jacques Stella ?, Vierge à l’Enfant avec saint François et Jean Baptiste, huile sur ardoise, 38,1 cm x 42,6 cm, Sotheby’s New York, 28 janvier 1999. Catalogue raisonné n° 718.

Inventaires publiés sur le site internet du Getty Index : http : // www.getty.edu.

1112.

Sur le problème des liens entre peinture et gravure, on note que la composition de la Sainte Famille de l’université de Glasgow – huile sur marbre, 39,5 cm x 52 cm – a souvent été gravée.

1113.

Jacques Stella, huile sur ardoise, Vierge à l’Enfant avec saint Jean Baptiste, 30,5 cm x 22,8 cm, localisation actuelle inconnue.

1114.

Inventaires publiés sur le site internet du Getty Index : http : // www.getty.edu.