Université Lumière Lyon 2
École doctorale : Humanités et sciences humaines
Institut de Psychologie
Laboratoire de psychologie de la santé et du développement
L’Alzheimérien et l’aidant, une histoire à trois ?
L’impact familial de la maladie d'Alzheimer, l’émergence d’un modèle.
Thèse de doctorat de Psychologie
Dirigée par Jacques GAUCHER
Présentée et soutenue publiquement le 3 Novembre 2006
Devant un jury composé de :
Monsieur le Professeur Mony Elkaïm, Université Libre de Bruxelles.
Monsieur le Professeur Jean-Pierre Gagnier, Université du Quebec, Trois Rivières.
Monsieur le Professeur Jacques Gaucher, Université Lumière, Lyon 2, Directeur de Thèse.
Monsieur le Professeur Louis Ploton, Université Lumière, Lyon 2.
Madame le Professeur Yvelyne Rey, Université de Savoie, Chambéry,Rapporteur.
Monsieur le Professeur Bruno Vellas, Université de Toulouse, Rapporteur.

Remerciements

Nous tenons à exprimer tous nos remerciements à :

Monsieur le Professeur Jacques Gaucher pour la bienveillance avec laquelle il a accueilli l’étudiant atypique que nous sommes au sein de son équipe de recherche en psychogérontologie. Son soutien et son accompagnement pendant la direction de notre travail nous ont été précieux.

Monsieur le Professeur Louis Ploton pour sa connaissance et ses publications qui nous ont nourries depuis longtemps dans notre questionnement et tout au long de notre cheminement lors de la réalisation de ce travail.

Monsieur le Professeur Mony Elkaïm pour la richesse de ces travaux ainsi que pour sa rigueur scientifique. Nous sommes honoré de sa contribution à la correction et à l’évaluation de ce travail.

Monsieur le Professeur Jean-Pierre Gagnier pour l’attention qu’il porte à notre recherche et pour l’honneur qu’il nous fait de participer à notre jury.

Madame le Professeur Yveline Rey qui a accepté la charge de rapporteur. Nous sommes sensible à ses appréciations. Ses observations et critiques nous sont bénéfiques.

Monsieur le Professeur Bruno Vellas qui nous a fait l’honneur d’être rapporteur de cette thèse. Nous lui sommes particulièrement reconnaissant de l’intérêt porté à ce travail.

Nous adressons de chaleureux remerciements à :

Monsieur Jacques Pluymaekers pour l’ensemble de son enseignement et pour la qualité de son accompagnement dans la réalisation de cette thèse. Ses critiques éclairées et amicales ont grandement contribuées à la rigueur et à l’ouverture de ce travail

Madame le Docteur Liliane Péju pour nous avoir accueilli dans son équipe, il y a dix ans. La richesse de sa réflexion gérontologique nous a grandement enrichi. Nous savons notre dette quant à la réalisation de ce travail.

Monsieur Christian Stellmann pour l’ensemble de sa participation à ce travail. Sa connaissance de l’univers statistique n’est pas étrangère à la qualité de cette recherche.

Nos remerciement s’adressent aussi à :

Monsieur le Docteur Serge Sirvain, Madame Isabelle Chiche et Madame Nadège Barras qui forment l’Équipe Mobile de Gériatre du Centre Hospitalier d’Alès et avec lesquels j’ai le plaisir de travailler au quotidien.

Monsieur François Mourgues Directeur Général du Centre Hospitalier d’Alès et Monsieur Gérard Ferrandis Directeur des Ressources Humaines, qui nous ont permis de mener cette activité de recherche.

Madame le Docteur Denise Strubel du C.H.U. de Nîmes, Madame le Docteur Florence Boutier du C.H. de Bagnols-sur-Cèze, Madame le Docteur Valérie Dimanchin du C.H. Alès, les directeurs et les professionnels de ces institutions ainsi que ceux des hôpitaux locaux d’Uzès, de Largentière et du SSIAD des mines d’Alès, qui nous ont permis de rencontrer les personnes âgées dont elles ont la charge et leurs familles.

Merci aussi, et avant tout, aux personnes âgées et à leurs familles qui ont accepté de nous rencontrer et de répondre à nos questions.

Enfin, je tiens à dire un merci singulier à mes enfants Julie, Erwan et Johanna qui ont eu à supporter mes absences.

Le Désespoir de la vieille
La petite vieille ratatinée se sentit toute réjouie en voyant ce joli enfant à qui chacun faisait fête, à qui tout le monde voulait plaire ; ce joli être, si fragile comme elle, la petite vieille, et, comme elle aussi, sans dents et sans cheveux.
Et elle s’approcha de lui, voulant lui faire des risettes et des mines agréables.
Mais l’enfant épouvanté se débattait sous les caresses de la bonne femme décrépite, et remplissait la maison de ses glapissements.
Alors la bonne vieille se retira dans sa solitude éternelle, et elle pleurait dans un coin, se disant : « Ah ! pour nous, malheureuses vieilles femelles, l’âge est passé de plaire, même aux innocents ; et nous faisons horreur aux petits enfants que nous voulons aimer ! »
Charles Baudelaire, Le Spleen de Paris.

Renoncer à l’étude délivre de l’inquiétude.
Entre acquiescer et consentir,
la nuance est bien petite ;
Mais combien diffèrent le bien et le mal !
Ce que les hommes redoutent,
on ne peut pas ne pas le craindre,
mais pas au point d’en être troublé, anéanti.
Lao Tseu – Tao Te King