6.2.2.2. Le lien de parenté.

Un peu moins de 50 % des aidants que nous avons rencontrés sont des conjoints. 48.27 % en ce qui concerne le premier temps et 53.21 % pour l’ensemble de l’étude. Ces chiffres sont comparables à ceux des études actuellement en cours. Par exemple, dans le protocole hospitalier de recherche clinique REAL-PLASA, 54.19 % des patients suivis vivent avec leurs conjoints (newsletter n°4) * .

Connaître le lien de parenté qui lie l’Alzheimérien et l’aidant nous semble primordial puisqu’il influe directement sur l’impact de la maladie dans la famille et ce critère s’avérera effectivement un des éléments comptant pour la répartition des familles dans les clusters.

Nous notons donc une évolution importante dans la population des aidants puisque la moitié d’entre eux environ sont des conjoints. Par voie de conséquence, la proportion d’enfants aidants diminue. Si tel est effectivement le cas, si nous nous contentons des chiffres bruts, nous pensons qu’il serait intéressant de faire un travail auprès des conjoints aidants pour apprécier l’aide et le soutien matériel et psychologique dont ils bénéficient ou non de la part de leurs enfants. Notre expérience clinique nous incline à penser que la présence d’un tel soutien n’est pas sans conséquence pour l’aidant. Nous avons entendu de nombreux aidants nous dire combien le soutien de leurs enfants était important pour eux et d’autres se plaindre, toujours avec une grande pudeur, de leur solitude.

Notes
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