III. Outil projectif pour danseurs/danseuses

Comme nous l’avons expliqué ci-dessus * , nous avons également créé un outil pour cette thèse. Cet outil a été créé en nous inspirant du test de SZONDI, ainsi que du Photolangage , c'est-à-dire que nous avons étudié les deux dispositifs et nous les avons adaptés pour créer un nouvel outil que nous appellerons «Outil projectif pour danseurs ».

Le test de SZONDI, « a été effectué à partir de photographies de patients psychiatriques ayant des diagnostics bien connus, il est basé sur les principes habituels des techniques projectives, concepts théoriques de la structure de la personnalité et autres concepts empruntés à la psychanalyse de Freud et à la psychologie de K. LEWIN » 1 .

Nous avons utilisé les consignes de l’un ou l’autre dispositif en fonction de notre population par exemple : soit en groupe (consignes du Photolangage ), soit en individuel (consignes du test de Szondi) et dans les deux cas avec le même matériel que nous avons choisi soigneusement.

Nous l’avons nommé « outil », parce qu’il est un « objet fabriqué qui sert à faire un travail » 2 . Et projectif, parce que, S. DERI nous dit : «Il est reconnu que le propos de toutes les techniques projectives est d’établir une situation de test telle que par l’ambiguïté du matériel-stimulus et la nature générale des instructions, il est possible au sujet d’exprimer son « monde privé », sans se rendre compte de ce qu’il révèle réellement » 3 .

Notes
*.

Cf. II.II. p. 26.

.

Droits réservés aux Presses Universitaires de Lyon, 2000.

1.

DERI, S. Introduction au test de Szondi. De Boeck Université, 2ème éd., Bruxelles, Belgique 1998. p. 3.

.
2.

PETIT ROBERT Dictionnaire de la langue française. Paris, France, 1986.

3.

DERI, S. Introduction au test de Szondi. De Boeck Université, 2ème éd. Bruxelles, Belgique 1998. p. 5.