1.3.- L’Antiquité Grecque et Romaine

En Grèce, la danse des dieux est partie intégrante de certaines étapes de l’existence : naissances, banquets, mariages. Elle serait une fille de Zeus : Terpsichore, qui signifie joie de la danse. La danse est souvent accompagnée par une flûte. Plus de deux cents noms de danse ont été ainsi répertoriés. Deux retiennent notre attention :

  1. La Dionitique : dédiée au dieu Dionysos, dansée par des femmes et accompagnée de castagnettes et de tambourins. Ce dieu est souvent perçu comme le dieu de la fertilité mais aussi de la danse spontanée, du mouvement pur, opposé à Apollon qui ordonne, harmonise.
  2. La Pyrrhique qui se dansait à Sparte dès l’âge de 5 ans. Elle existe encore en Crète et est proche de la bourrée auvergnate, danse à trois temps.

Dans l’antiquité romaine, la danse deviendra un divertissement à partir de la république, soit du IVème au 1er siècle avant J.C.

Puis l’Etat devient hostile à cet art et fait fermer les écoles. En 157 avant J.C., les fidèles de Bacchus (Dyonysos en grec) sont exécutés.

La danse reviendra à l’honneur grâce aux jeux du cirque et à Bathylle, danseur de Pyrrhique. Le tournoiement rituel gaélique apparaît sur un vestige archéologique, un chaudron dédié au dieu héros Smertios, défenseur de la déesse terre. Il se retrouve dans des statuettes de bronze retrouvées en Gaule.