CHAPITRE 3 :
LA DANSE AU MEXIQUE ET EN FRANCE.

Au fur et à mesure que l'oeuvre est plus parfaite
sont moins visibles la tradition et le style.
L'art aspire à la transparence.
O. PAZ * .

La danse est le témoin des moments les plus significatifs et les plus importants de l'espèce humaine, autant joyeux que terribles. Chaque peuple, chaque classe sociale, chaque groupe humain, établit sa propre culture du corps et les caractéristiques de ses activités « dansistiques ». Nous allons donc comparer maintenant celles du Mexique et de la France.

La danse traditionnelle se réfère au répertoire chorégraphique essentiellement rural, par opposition au répertoire citadin, comme la danse de théâtre ou la danse de société.

Le terme de « danse traditionnelle » tente de réconcilier des concepts très divers apparus au fil du temps, comme danse nationale (principalement au XIXème siècle), danse folklorique (le synonyme le plus fréquent après la Seconde Guerre mondiale), danse ethnique (davantage préoccupée des danses extra-européennes) ou danse populaire (mêlant danse de ville et de campagne).

Aux XVIIème et XVIIIème siècles, des millions d’africains sont déportés comme esclaves sur le continent américain. Ils chantent et dansent, font des claquettes pour s’évader et oublier. Grâce à leur pensée créatrice, leur danse s’imposa aux Etats-Unis et également dans une grande partie du monde.

Notes
*.

PAZ, O. Poesía en movimiento. México, 1915-1966. Ed. Siglo XXI. 31ème éd. Buenos Aires Argentina., 2004. Traduction de l’auteur.