« ENTRACTE » :
CONTEXTE INSTITUTIONNEL D’UNE CLINIQUE PARTICULIERE

DEGAS, E. La classe de danse (1873-75). Huile sur toile (85 x 75 cm) Musée d'Orsay. Paris, France. http://art.mygalerie.com/Degasdanse

Le sentiment
que le corps ou la vie sont réduits en mille morceaux,
sont mutilés ou tombent en ruine,
s'affronte à la conviction de
l'Intégrité vitale
qui pénètre notre conscience
corporelle et une grande partie de l’histoire de sa
représentation.
Néanmoins, on se réfère souvent dans l’art
à la fragmentation du corps,
preuve de recherches formelles et
conceptuelles alternées.
Les recherches tentent de refléter
des expériences psychiques
de dédoublement et d'aliénation,
ou bien de faire allusion à une réalité
plus transcendante
ou intangible que ce que l'on peut exprimer
par la métaphore artistique
du corps intégral.
Sans référence.

«…Derrière le rideau, nous partageons les forces fêlées,
le dépassement, les plaies, l’endurance, et
cet infini désir de poursuivre… ».
L. QUEFFELEC * .

Cette partie du travail, nous avons décidé de la nommer : « ENTRACTE », puisque comme le mot l’indique c’est le « temps, intervalle qui sépare un acte du suivant ». «Petite pièce qui s’exécute le rideau baissé, entre les actes d’un spectacle » 1 , comme par exemple dans les pièces de théâtre, les concerts, les ballets, etc.

Nous ne voulons pas dire par là, que nous sommes dans un spectacle, mais en rédigent cet recherche sur la danse nous n’avons pas pu nous empêcher de penser à toutes les parties qui la composent : travail en cours, répétitions, mais aussi, et c’est ce qui nous a inspiré pour notre titre de cet partie a était la réprésentation, avec justement son « entracte » pour arriver justement à monter un spectacle et à tout le processus de la danse classique.

Nous sommes dans un travail de recherche en psychologie et, par conséquent, nous nous confrontons aussi à une réflexion sur nous-mêmes. Dans cet « entracte » nous allons relater les premières rencontres institutionnelles, dans deux établissements, mais d’abord, nous parlerons de quelques antécédents de notre clinique et du contre-transfert.

Vous vous demanderez peut-être : Comment avons-nous trouvé la population de notre clinique pour travailler cette thèse ?

Il s’agit d’une longue histoire que nous allons vous raconter en la résumant. Nous insisterons toutefois davantage sur les moments les plus importants y compris les difficultés implicites.

Notes
*.

ZANA, P. et OMORI, Y. Les cris du corps. Editions Alternatives. Paris, France, 2004. p. 11.

1.

http:// petitrobert.bvdep.com