2.4.2.- Facteurs Biologiques

Par rapport à l’évolution des facteurs biologiques dans le champ de l’anorexie mentale, l’auteur, C. RABOLINI, nous dit : « Au début du vingtième siècle, avec la découverte de la cachexie par M. SIMMONS (1914), révélant une atteinte de l’hypophyse, les organicistes ont considéré l’anorexie mentale, du moins dans ses formes les plus graves, comme une atteinte organique des glandes à sécrétion interne. Mais, depuis, cette hypothèse étiologique a été réfutée dans les conceptions contemporaines modernes. En effet, si nous évaluons les rôles tenus par les glandes à sécrétion interne, le dysfonctionnement biologique apparaît secondairement au tableau symptomatique » 1 .

Les travaux effectués sur les facteurs d’origine biologique du symptôme anorexique semblent peu convaincants, donc B. BRUSSET postule l’existence d’une prédisposition génétique liée au sexe. Ensuite il fait l’hypothèse que les déterminismes biologiques de la sexualité, de la faim et de la satiété, pourraient être en partie spécifiquement féminins 2 .

Notes
1.

RABOLINI, C. Le corps, Théâtre du fantasme matricide de l’anorexique. Thèse sus la direction de TYCHEY, C. Université Nancy 2. Nancy, France, 1998. p. 45.

2.

BRUSSET, B.Op. Cit. p. 53-55.