Jacqueline (professeure de danse classique)

44 ans.

Durée : 30 mn.

12h50, je cherche la professeure et quand elle me voit elle dit : « J’arrive, il faut juste que je photocopie quelque chose ». Là je pense : Elle pourrait venir et faire ça après

12h56, Elle revient, s’excuse et ne ferme pas la porte ; elle commence à regarder les photographies et dit : « Pour moi, il y a quelque chose de difficile », Je lui explique la procédure et elle commence tout de suite après avoir choisi la photographie C20 :

« Il n’ y en a pas d’autre, le métier de danseur danseuse. C’est une profession, c’est pas du tout la position, à elle je la connais ! Elle a fait une profession vraiment accomplie. Ecoute, c’est la scène de la chambre sur les déceptions sexuelles. C’est Roland PETIT qui a trouvé ce pas. C’est la femme qui est en érection, c’est pas lui, ça parle de l’intime, chambre, amoureux.

Quand, je positionne les photos elle se met les mains sur la bouche et quand elles les regarde, elle joue avec son stylo et fait le commentaire : « C’est dur, ça peut être que représentant, les personnes ».

Elle choisit les photographies et je les note dans le même ordre :

Photographies qui Photographies qui

Plaisent le plus Déplaisent le plus

M4 M3

A10 E6

A2 E10

E4 A6

M9 A7

Après son choix, je lui demande de raconter une histoire sur une photographie de chaque groupe et elle dit :

M4
M4

C’est une très jeune maman, jolie, plein de bonheur, mais un bonheur pas tranquille qui bouge, ils sont très mignons, il a commencé à bien bouger, il y a de la tendresse, de la chaleur, de la jubilation, elle est heureuse, côté naturel, qui appelle à la nature.

M3

C’est la domination et le pouvoir, je pense que c’est sa maman, ou son professeur. Elle l’habille très vulgaire, sado-maso bulgare, il y a de la domination et de l’ambiguïté. Il n’ y a pas de bonheur. J’hésitais parce que là c’est le plaisir, tu vois ?