La fin de l'époque héroïque de la Mission au Gabon, au début des années 1970, coïncide avec une grave crise, comparable à la situation des vocations à l’arrivée des missionnaires 945 . Si les responsables de l'Eglise du Gabon affirmaient les lettres de noblesse de cette Eglise ncienne, qui avait été le point de départ historique de l'évangélisation de la côte ouest africaine, il fallait convenir qu’elle présentait des signes d'essoufflement inquiétants
Il s’agit d’abord d’une crise de vocations dont nous venons de voir les effets statistiques. Le clergé était en extinction, les plus anciens atteignaient l'age de la retraite et ils n’étaient pas remplacés, les séminaires étaient vides, les missionnaires étaient vieux, malades, certains rentraient définitivement, les jeunes prêtres, à peine ordonné, quittaient le ministère. Comment expliquer cette situation ?
Témoignage oral, Père Gérard Morel, Entretien du 28 novembre 2001. Pour le Père Morel, le problème des vocations s'est toujours posé dans l'Eglise du Gabon depuis l'époque de Mgr Bessieux. La crise des vocations des années 1970 et 1980 n'est pas nouvelle en tant que telle. Mais nous pensons cette dernière était plus dangereuse car elle étai conjoncturelle. Alors que les précédentes étaient structurelles.