CONCLUSION GENERALE

Ce travail a tenté d’analysé la lutte du peuple gabonais et la contribution de l’Eglise à la construction nationale, puis à la libéralisation politique au Gabon depuis 1945. Sur la base des sources privées le plus souvent nous avons essayé de décrire l’Histoire de l’Eglise catholique, de la vie politique et de la démocratie au Gabon.

Le premier terme de notre sujet était l’Eglise catholique. Son histoire permet de mesurer son degré d’implication dans la construction de la nation gabonaise et fait prendre conscience de la place du catholicisme au Gabon. La principale raison de cet intérêt ne réside pas dans sa supériorité numérique. Il tient à deux traits qui font sa singularité parmi toutes les religions présentes au Gabon, et qui ont tous deux des incidences directes sur les rapports avec la vie politique, à savoir son universalité et sa conception particulière des relations entre la foi et les activités humaines.

Le second terme est « la vie politique et la démocratisation ». Nous décrivons cette vie politique, à travers les grands événements, depuis la naissance d’une vie politique moderne en 1945 jusqu’à la démocratisation du pays en 1990 en passant par l’indépendance en 1960, l’instauration du parti unique en 1968 et le retour au multipartisme en 1990. Elle se caractérise par deux régimes politiques liés au deux dirigeants à l’action politique similaire. C’est une vie politique ambiguë fortement teintée d’éléments locaux malgré un mimétisme français dans les institutions.

Au-delà de la description, l’analyse ce travail s’est aussi intéressé aux causes, aux moyens et aux conséquences de l’intervention de l’Eglise dans la vie politique du Gabon et de la société gabonaise.