2.2.2. Le répertoire émancipé

Comme nous l'avons signalé, ce répertoire s'est affranchi de la nécessité de se laisser imprégner par les valeurs attachées au mythe arcadien ; il ne cherche plus à recréer à tout prix un climat champêtre. Le compositeur « émancipé » écrit une musique démythifiée.

La pièce musicale vaut pour elle-même et intègre l'influence italienne. Les titres sont, le plus souvent, devenus abstraits, les mouvements fréquemment désignés par une appellation italienne parfois francisée. On a affaire à une musique souvent difficile à jouer, supposant un solide apprentissage et la connaissance des règles de composition et d'interprétation.

Le genre sonate se répand avec son alternance de mouvements vifs et lents ; il en est de même du genre concertant qui s'oppose à la forme de la suite française traditionnelle.