La sensibilité conduit à la tendresse. Ainsi Furetière définit-il la tendresse comme « une sensibilité de l'âme et du cœur » 5 .
Avec la douceur et le naturel, la tendresse est caractéristique de la musique pastorale, ce que nous avons déjà indiqué plus haut en nous appuyant sur les textes de Lacombe 6 et Brossard 7 , et ce que Rousseau reprend à son compte : « la Pastorale est aussi une Pièce de Musique faite sur des paroles relatives à l’état Pastoral ou un Chant qui imite celui des Bergers, qui en a la douceur, la tendresse et le naturel » 1 .
FURETIERE, Antoine, Dictionnaire universel, Paris, 1690, art. « Tendresse ».
LACOMBE, Jacques, Dictionnaire portatif des beaux arts, Paris, 1752, art. « Pastorale ».
BROSSARD, Sébastien de, Dictionnaire de musique, Paris, Ballard, 1703. Fac simile : Minkoff 1992, art. « Pastorale ».
ROUSSEAU, Jean Jacques, Dictionnaire de musique, Paris, 1768. Fac simile: Genève, Minkoff, 1998, art. «Pastorale ».