Il s’agit d’un autre répertoire complexe à jouer, mais qui se désolidarise du mythe arcadien qu’il ne cherche plus à servir. La musique vaut pour elle-même, elle n’est plus cet objet-vecteur qui met en scène la figure d’un villageois idéalisé dans un climat de séduction, elle n’est donc plus ni « rustique » ni « champêtre » 1 La baroquisation aura alors une fonction différente, celle d’enrichisseur ; elle constituera une parure pour le texte musical mais elle n’en modifiera pas l’essence. Au XVIIIe siècle, cette musique, par un certain côté « abstraite », sera principalement écrite par des compositeurs se recommandant du goût italien.
C’est une autre analyse de cette dualité que propose Jean Christophe Maillard : « Le répertoire pour instruments champêtres en France », A la croisée des chemins Hommage à Georges Sand, (sous la dirextion de Joseph Le Floch,), Colloque de La Châtre, Octobre 1997, Saint Jouin de Milly, FAMDT éditions, 1999. p.190 /207.