Université Lumière-Lyon 2
Faculté d’anthropologie et de sociologie
École doctorale Sciences Humaines et Sociales
Les mobilités internationales à l’ère de la globalisation.
Une comparaison sociologique des carrières spatiales et des socialisations professionnelles d’étudiants français et québécois
Thèse de doctorat de sociologie
Présentée et soutenue le 9 janvier 2006
Directrice de thèse : Madame Laurence ROULLEAU-BERGER, Directrice de recherche au CNRS, LISE/CNAM
Membres du jury :
Madame Madeleine GAUTHIER, Professeure, INRS – Urbanisation, Culture et Société (rapporteur)
Monsieur Yves GRAFMEYER, Professeur des Universités, Université Lumière-Lyon II
Monsieur Dominique MARTIN, Professeur des Universités, Université Pierre Mendès France – Grenoble II (rapporteur)
Madame Laurence ROULLEAU-BERGER, Directrice de Recherche au CNRS, LISE/CNAM
Monsieur Jan SPURK, Professeur des Universités, Université Paris – Sorbonne (Paris IV)

Remerciements

Je tiens tout d’abord à remercier ma directrice de thèse, Laurence Roulleau-Berger, qui a encadré ce travail en sachant s’ajuster continûment à mes « habitudes » sociologiques, à mes rythmes et préférences de travail, à mes braquages théoriques parfois. Sa grande sensibilité à l’autre a grandement facilité mon cheminement dans la sociologie française, et c’est sans parler de sa rigueur intellectuelle, grâce à laquelle j’ai pu aiguiser mon « imagination sociologique ». Je remercie tout aussi sincèrement Madeleine Gauthier à qui je dois, finalement, la réalisation de cette aventure théorique et méthodologique qu’est la comparaison internationale. Je peux dire que c’est grâce à la confiance qu’elle m’a prodiguée dès notre première rencontre et au support constant des membres du Groupe de recherche sur la migration des jeunes, que j’ai pu mener ce travail avec sérénité. Je remercie ici les organismes boursiers sans lesquels, je dois le dire, je n’aurais pu me lancer dans des études de doctorat en France : le Conseil de recherche en sciences humaines du Canada (CRSH), le Fonds québécois de recherche sur la culture et la société (FQRSC), l’ARUC « Insertion des jeunes en région » et l’INJEP.

Je ne saurais poursuivre ce témoignage de reconnaissance sans faire mention des personnes, « acteurs institutionnels » et « acteurs jeunes », qui ont suffisamment crû en ma recherche pour y consacrer avec sérieux de leur temps et de leurs énergies. J’aimerais remercier tout spécialement Madame Monique Monchanin, de l’Association Lyon-Québec, pour m’avoir donné les clés des portes lyonnaises que je croyais closes, la Direction de l’enseignement supérieur de la Région Rhône-Alpes, l’Office franco-québécois pour la jeunesse, les Fonds FQRSC-FQRNT, ainsi que tous les responsables des relations internationales des universités qui font partie de cette recherche. Sans leur précieuse collaboration, mes investigations auraient été laborieuses. Enfin, je transmets ma plus sincère reconnaissance à tous ceux qui ont bien voulu participer avec moi à la construction de leur récit. Je dois vous confier que vos histoires m’ont fait voyager, sociologiquement et humainement.

Un tel travail n’aurait pu être mené à bien sans la contribution de mes amis sociologues, historiens et philosophes qui, en plus d’être à l’écoute de mes angoisses ponctuelles, ont si généreusement accepté de lire et de commenter certaines parties de ma thèse. Nathalie St-Laurent, Jean-Philippe Côté, Sébastien Brodeur, Patrice Corriveau, Claudie Vanasse et Léane Sirois, vos judicieux commentaires et nos échanges m’ont grandement permis de bonifier certains passages de ce travail. Je dois remercier spécialement mon ancien enseignant de français, Michel Sirois, qui a aimablement accepté de se plonger dans l’univers de la sociologie pour corriger une partie de la thèse. Et je suis des plus reconnaissantes à l’endroit de Fabien Pontagnier, colocataire et ami, lequel s’est gracieusement chargé de la mise en forme de ce manuscrit.

Bien sûr, cette entreprise que je qualifie d’aventure n’aurait pas été la même sans toutes les amitiés qui l’ont accompagnée. En plus des lecteurs précédemment mentionnés, je remercie Gwénaëlle, Fabienne, Maud, Leslie, Laetitia et Grégory, mes amis qui m’ont fait connaître leur pays de l’intérieur, Maryan qui a plus que généreusement contribué à mon bien-être matériel à Lyon, Katerina et Maher qui furent si souvent les complices de mes déambulations parisiennes, Soufiaine, Félix et Annamaria, qui ont toujours eu le bon mot au bon moment pour m’encourager dans mes moments d’« égarement ».

Enfin, je tiens à garder le mot de la fin pour mes proches. C’est avec émotion que je remercie mes parents, qui ont toujours su m’appuyer dans mes projets et qui ont eu la charitable gentillesse, au cours des derniers mois, de contribuer à la réduction de mes soucis matériels; Johnny, qui a eu la délicatesse de respecter mes préoccupations et la patience de me supporter, dans tous les sens du terme, durant la rédaction; et puis ma sœur, qui constitue une sorte de « passeur » entre mes différents mondes. C’est à toi, Marie-Eve, que je souhaite dédier ce travail.