1.2 Les facteurs d’attraction

Si les motivations à la mobilité étudiante internationale se réduisaient à des conditions structurelles et personnelles répulsives, il s’agirait d’un phénomène vécu sur un mode négatif. Le fait migratoire serait ressenti par les individus concernés comme étant plus ou moins contraint dans une société leur offrant peu de possibilités de satisfaire leurs diverses aspirations personnelles et scolaires. Or, tous les enquêtés tant au Québec qu’en France font référence à des facteurs d’attraction pour expliquer leur décision de partir en séjour d’études, que ceux-ci concernent l’attrait qu’exercent sur eux certaines caractéristiques du pays de destination – langue, qualité des cours, prestige de l’université, etc. –, ou les compétences, les capacités à circuler et les avantages symboliques induits par l’acte d’expatriation, même pour une durée limitée. Plusieurs motifs attractifs se côtoient le plus souvent et s’unissent ou non à des motifs répulsifs pour expliquer la situation d’un même enquêté.