Le sacrifice, entre universel et singulier ?

On remarquera que ces définitions n’abordent pas le kourban dans sa dimension multiconfessionnelle : le fait que dans de nombreuses régions de Bulgarie, il s’inscrit dans les pratiques calendaires des populations chrétiennes orthodoxes et musulmanes, touchant aussi bien le domaine collectif que la sphère privée, mais aussi d’une multitude d’autres groupes confessionnels. Le rituel est renvoyé à une sphère traditionnelle homogène, décrite comme typique de la Bulgarie : il est une « pratique populaire » accompagnant des « fêtes religieuses ».

La définition folklorique du kourban comme une pratique populaire, une longue tradition sacrificielle éventuellement teintée de paganisme, tend à renvoyer à des entités culturelles trad