2.4.1.2. La complémentarité imaginaire

Dans la relation d’inclusion réciproque le corps de l’objet est cet autre imaginaire avec lequel le sujet constitue un tout indifférencié. L’enfant se ressent comme étant une partie du corps de la mère. Ce second système d’organisation est ce que M. Sami Ali (1974) appelle la complémentarité imaginaire.

‘« Le sujet (…) se vit comme appartenant à un corps composite, corps maternel et le sien tout ensemble. » (M. Berger, 1986, p. 34)’

Pour M. Berger ce corps qui a peu ou mal été investi par l’objet durant les premiers mois de la vie va entraîner une relation particulière avec lui-même, avec les autres et avec tout ce qui l’entoure. Les repères corporels sont totalement faussés. Le sujet présente alors un trouble de la représentation de soi parasitant sa vie complète et principalement relationnelle.