4.3. DIFFICULTES D'APPRENTISSAGE SCOLAIRE

Ce handicap aboutit à un échec scolaire grave même chez les sujets ayant un Q.I. autour de 100. Ils ne dépassent d'ailleurs que très rarement, à l’école, le niveau C.M.1. En général, ils n'ont pas ou peu acquis la lecture ou l'écriture. Le calcul reste limité à la numérotation avec confusion du nombre et du chiffre. L'addition peut être acquise, mais la soustraction est impossible car la notion d'inclusion n'est pas comprise, ainsi que le système de sériation et de mesure. Il y a chez eux une grande difficulté à assimiler des connaissances et ils présentent des troubles du langage caractérisés par un retard plus ou moins important. En outre, les troubles de repérage dans l'espace et dans le temps sont graves et associés à de grandes difficultés de représentations mentales.

Leurs difficultés d'abstraction et de généralisation nuisent considérablement aux apprentissages. Ainsi, l’exécution d’un exercice nécessitant un cheminement intellectuel spécifique, conduit de tels sujets à utiliser, sans cohérence avec la demande initiale et donc sans succès, des procédés qu'ils maîtrisent par ailleurs. Ayant recours à des automatismes non-adaptés à la situation, ils tâtonnent ainsi sans raisonnement.

Enfin, ils sont incapables de travailler seuls et réclament alors sans cesse la présence d'un adulte. Cette assistance favorise l’attention et la réflexion.