4.2.3. Le dessin libre, un test projectif riche en apport

Le dessin a ainsi été utilisé en complément du W.I.S.C. comme test projectif.

Par le dessin, l'enfant cherche à communiquer ce qu'il ne peut exprimer verbalement, et que consciemment il ne sait pas.

‘« Le trait qu'il fait l'engage car c'est son écriture inconsciente. » (Roseline Davido, 1976, p. 29) ’

Lorsque l’on vise une investigation profonde, le dessin libre est essentiel car il est une projection spontanée, une reproduction de ce que G.H. Luquet appelle le « modèle interne ».

‘« C’est forcément le modèle interne que doivent reproduire les dessins faits de mémoire [...]. L’objet extérieur ne sert que de suggestion et c’est en réalité le modèle interne qui est dessiné. » (G.H. Luquet, 1977, p. 64) ’

Le fait de ne pas imposer de thème permet une expression, sans limite, sans restriction, ni obligation. Il s’agit de traces d’expériences vécues, de désirs ou de pensées. C'est comme si l'enfant se soulageait en déposant et en adressant un message et parfois une confidence.