Conclusion

Les Q.I. sont homogènes, mais il y a des dispersions aussi bien au Verbal qu'au Performance. Ceci témoigne de tensions qui secouent André surtout au niveau corporel, et confirme la présence d’un échec scolaire électif.

Le rapport Similitudes-Cubes dévoile une pensée représentative et conceptuelle plus développée qu'une pensée perceptive. Cela met aussi en évidence une lutte contre la dépression, certainement engendrée par la crainte d'être éloigné de l'objet. En effet, Similitudes incite à rapprocher deux éléments en leur trouvant un point commun.

Les notes d'investissement scolaire montrent qu'André s'investit dans les apprentissages et qu'il veut réussir, mais il est débordé par son agressivité qu'il ne peut maîtriser. Il est en outre assailli par une grande peur d'être éloigné de l'objet.

André présente donc un échec scolaire électif. Cependant, sa problématique semble être fortement liée au tiraillement familial au niveau de son éducation. Plusieurs éléments témoignent d'un manque de malléabilité de l'environnement et donc du forçage.

« Le forçage est lié à une absence de confiance dans les processus naturels de développement de l'enfant, tant au niveau physique qu'au niveau psychique. » (M. Berger, 1997, p. 36)

Tous veulent éduquer André à leur manière et il ne reste plus à l’enfant la possibilité d’être lui-même. « Qui dois-je satisfaire ? » semble être une de ses préoccupations majeures d’où les tensions permanentes qui l’animent.