1.4. Les notes d'investissement scolaire

Les épreuves Information, Arithmétique, Vocabulaire et Code témoignent du degré de l'investissement scolaire du sujet. Si l'investissement scolaire est bon chez André et hétérogène chez Amin, il est toutefois pour tous les autres cas faible. La plupart des sujets confirment donc toutes les difficultés éprouvées dans le scolaire et en conséquence le peu de motivation à s’y investir.

En outre, si André, Laëtitia, Éric, Amin et Alicia attestent de réelles possibilités d’investir la nouveauté avec une note à Code supérieur ou égal à 8, on remarque pour tous les autres cas la chute à Code. Sofie, Jérémy, Thomas, Mélissa obtiennent d’ailleurs 1. Ceci témoigne d’une angoisse à investir la nouveauté chez ces sujets mais aussi de l’incapacité à appréhender un nouveau code. Ils luttent ainsi contre une peur de ce qui est nouveau, ce qui les empêche de s'investir pleinement dans les apprentissages. Cette faculté est pourtant nécessaire aux apprentissages. Nous avons émis l’hypothèse qu’investir la nouveauté pourrait signifier pour le sujet l'effacement de l'image de l'objet qui est présente au devant de la scène de la vie psychique. Nous avons d’ailleurs vu que dans la pensée le figuratif prime. Ce que M. Sami Ali appelle la fonction d'effacement (1984) est donc très défectueuse chez la plupart des sujets.