Partie-3 : méthodologie

Aujourd’hui, du point de vue de la méthodologie d’analyse de situations à partir des vidéos, de plus en plus de travaux sont menés au niveau français, européen et international. Pour exemple, un symposium centré sur ce point a été présenté lors de la conférence européenne de la recherche sur l’enseignement scientifique (Duit & Labudde, 2003), des projets sont en cours au sein de notre laboratoire et dans d’autres pays, par exemple BIQUA de l’IPN de Kiel en Allemagne.

Le volet TIMSS vidéo est particulièrement important pour ce travail car, grâce à l’utilisation des données vidéo de classe, les pratiques de classe d’un même pays et entre les pays participants à l’évaluation TIMSS ont été étudiées (Stigler & Hiebert, 1999 ; TIMSS, 1999). Un recueil méthodologique a été produit pour que chaque pays participant à l’évaluation possède les mêmes critères relatifs aux prises et analyses de données vidéos (TIMSS, 1999).

De plus, nous avions au départ la volonté d’analyser plusieurs enseignants. Ce qui impliquait un volume de données important et donc une méthodologie qui permette l’analyse de près de 72h de vidéos soit 24h par enseignant. C’est donc la volonté de réduire les données qui nous a également conduit à une méthodologie d’indexation des vidéos en situation de classe (TIMSS, 1999).

La méthodologie proposée a pour objectif d’articuler les problématiques actuelles de traitement des données vidéos tout en conservant le sens de l’activité de l’enseignant en situation.