B. Pour l’enseignement

Le protocole de prise de données vidéo en situation de classe est inspiré du projet TIMSS-vidéo (1999) pour :

Partie 3 - Figure-4 : Enseignant en grand angle
Partie 3 - Figure-4 : Enseignant en grand angle
Partie 3 - Figure-5 : Zoom enseignant
Partie 3 - Figure-5 : Zoom enseignant

Le point de vue de « l’élève idéal » (Stigler & al., 1999) propose des règles à suivre pour centrer la prise de données vidéo sur l’enseignant. Pour la figure-4, l’enseignant parle à toute la classe, alors la caméra prend l’enseignant en grand angle. Pour la figure-5, l’enseignant travaille à l’aide de ce qui est écrit au tableau, alors la caméra est centrée sur le tableau et l’enseignant. Le mode opératoire de cet « élève idéal » est de rendre compte du point de vue de l’élève en suivant ce que fait l’enseignant.

Partie 3 - Figure-6 : Configuration de prise de données en salle de classe (1 : caméra enseignant, 2 : tables de classe, 3 : tableau, 4 salle de classe, 5 : caméra élève(s))
Partie 3 - Figure-6 : Configuration de prise de données en salle de classe (1 : caméra enseignant, 2 : tables de classe, 3 : tableau, 4 salle de classe, 5 : caméra élève(s))

La figure-6 présente la configuration de prise de données en situation de classe, avec une caméra en fond de salle (1 en figure-6) pour l’enseignant et deux autres (5 en figure-6) centrées sur des binômes d’élèves.

Les documents distribués aux élèves ont été récoltés à la fin de chaque séance d’enseignement et sont dans un format relatif au traitement de texte : Microsoft Word. Ils sont récoltés à l’aide de disque amovible (disquette ou clef USB).

Il y a des avantages et inconvénients à prendre des données vidéos à contrario de données exclusivement audio et de prises de notes réalisées par l’observateur en situation.

En termes d’avantages, la vidéo permet de capter l’audio et l’image en temps réel permettant ainsi de fournir plus de données contextuelles. De plus, elle permet de saisir simultanément des comportements verbaux et non-verbaux des acteurs en situation. En ce sens, la prise de donnée est peu soumise à l’interprétation de l’observateur sous peu que des conditions spécifiques de prises de données vidéo sont explicitées. Par exemple, quand est-ce que l’observateur doit faire un zoom, en sachant qu’il perdra ainsi des données.

En termes d’inconvénients, la vidéo est incomplète et ne donne qu’une image à un instant donnée de la situation. Il est donc essentiel de l’associer avec d’autres données, dans notre cas, les productions de l’enseignant et ce qui est distribué en classe. Le protocole de prise de donnée en situation est plus conséquent que pour une simple prise audio. En effet, dans notre cas, le matériel disposé en classe (figure-6) est de trois pieds, trois caméras, quatre micros cravate pour les élèves, un micro HF et son récepteur pour l’enseignant. Ce protocole peut créer un trouble dans la classe et perturber la donnée. C’est pour ces raisons que nous avons fait le choix de commencer notre prise de donnée une semaine avant ce qui nous intéressait, pour limiter ainsi les perturbations et habituer les acteurs à ce matériel et notre présence dans la classe.

En conclusion, en termes de données, nous disposons de :