Chapitre 3 : La respiration. Des courbes du souffle vital aux cimes du souffle créateur. L’inspiration, la syncope et l’expiration

‘« Il ne suffit pas pour être un grand poète de savoir à fond la syntaxe et de ne pas faire de fautes de langue !(…). Ta création est incomplète. Tu n’as pu souffler qu’une portion de ton âme à ton œuvre chérie. Le flambeau de Prométhée s ‘est éteint plus d’une fois dans tes mains, et beaucoup d’endroits de ton tableau n’ont pas été touchés par la flamme céleste(…). Mais qu’est-il arrivé ? Tu n’as eu ni le charme sévère de la sécheresse, ni les décevantes magies du clair-obscur. » ’

Honoré de Balzac, in LeChefd’œuvreinconnue

Chez Cocteau, le verbe « respirer » souligne bien des choses curieuses. Notre poète, lui, « écrit comme il respire ». Plus exactement, il crée comme il expire !

En effet, la « respiration » est une notion fondamentale pour comprendre l’univers de Cocteau. Car elle symbolise à la fois les « courbes » de sa vie d’homme, les « cimes » de sa création et, le plus important, son « parcours » de poète. La « respiration » de Cocteau mérite une étude approfondie.

Que signifient-elles les courbes de son souffle vital ? Dans l’œuvre de Cocteau, elles montrent les lignes plurielles de ses « vices », « manies » qui se nouent, se dénouent et se renouent. Et enfin, elles finissent par se confondre et deviennent une seule et unique ligne bien nette. La ligne singulière de sa « morale » :

‘« Les œuvres dénoncent la vie de l’homme (vices, manies, morale) » 1

C’est une longue histoire, alors commençons par le début. Le commencement est Le Potomak. Ce livre est un bréviaire de défis personnels qu’a à relever Cocteau : des changements et de l’évolution à venir tout au long de son parcours. L’importance de ce roman est en effet, fondamentale dans l’œuvre de Cocteau. Car, c’est en écrivant, en menant six longues années (1913-1919) de remise en question et de réflexion sur sa vocation pour la poésie, que Cocteau réalise pour la première fois par où commencer son parcours du poète. Notamment pour comprendre et pour apprendre la « respiration » silencieuse et profonde, la respiration d’un véritable poète. Et pour cela, il commence à distinguer les trois mouvements respiratoires : l’« inspiration », la « syncope » et l’« expiration ».

En premier lieu, Le Potomak est la somme de ses prises de conscience. Il rappelle ce que furent les « vices » de ses dix-neuf ans : ses « mauvaises habitudes », le « bavardage » (du vent, en somme) et le « gaspillage » de son souffle. En particulier, sa « faiblesse » de se laisser inspirer, influencer par les fausses muses de la poésie :

‘« A dix-neuf ans(…). Je devins ridicule, gaspilleur, bavard, prenant mon bavardage et mon gaspillage pour de l’éloquence et pour de la prodigalité. »2

Le premier bilan est amer : un passé fumant de fantaisie verbale et une réputation détestable de poète de salon. C’est l’image du « prince frivole » qu’il voit en lui. Désormais, elle est sa « poire d’angoisse dans la gorge » (Le Potomak, p.177) 3 qui l’étouffe. Et qui l’étouffera longtemps après.

Mais, en tout cas, c’est ce qui pousse Cocteau à réagir. Et la première résolution qu’il s’impose est une « rupture » radicale avec le passé. Une certaine « lessive d’Augias » :

‘« Maintenant seulement je retrouve de la quiétude (relative)et je me rends compte des richesses que dégage une lessive d’Augias. Ces hécatombes de bibelots, ces autodafés de paperasses fouettent la mollesse, douchent l’âme, affermissent les muscles et délivrent de la pénombre une neige où on se réveille bien, où on respire bien, où on digère bien, où on juge bien. »1

C’est ainsi que naissent ses « manies » de propreté spirituelle . Le « nettoyage » symbolique s’impose à chaque fois que l’ « inspiration » arrive du « dehors ». Ce qui consiste à verrouiller la porte de son âme et à éradiquer toutes les idées parasites qui envahissent et contaminent son intérieur, son esprit.

Dès lors, l’« inspiration » signifie définitivement deux choses complètement opposées chez Cocteau. L’une, l’« inspiration plurielle » : son ennemie jurée, un « fléau » à craindre pour toujours. Elle est le synonyme du « danger » pour l’esprit, tel un influenza pour l’organisme. Mais aussi une « influence néfaste » qui rend l’avenir du poète incertain. C’est pourquoi la ligne inflexible de sa « morale » représente en fin de compte un combat personnel qu’il mène contre l’inspiration plurielle, son « mal ». En revanche, l’autre, son « inspiration singulière » : le symbole du « droit chemin » l’emmène à la découverte de soi-même et à sa vérité. De même qu’à sa « vocation » unique, sa poésie.

Ainsi s’ouvre un champ libre à cette conscience d’écrivain qui vient de naître. Elle va se chercher et cherchera une voie, une direction nouvelle à prendre. Nous devinons la suite. Un long chemin qui mène Cocteau vers l’intérieur de lui-même :

‘« Ce que je la (poésie) croyais être entre mes quinze et mes vingt ans, à savoir, la pire erreur dont un jeune ambitieux puisse se rendre coupable. Ma chance fut que l’erreur était si complète, le cul-de-sac si parfaitement chemin mort, que je ne me suis pas trouvé dans l’impasse où serait un jeune homme (et j’en connais) continuant à prendre l’erreur pour la vérité, à vivre parmi l’approbation que l’erreur récolte auprès des foules qui l’idolâtrent. Ma naissance, mon milieu, mes rencontres, avaient aiguillé sur une voie de garage les dons dangereux que je tiens du dilettantisme artistique de mon père, peintre amateur, de mon grand-père et de mes oncles, avant que le schizophrène m’utilise et se manifeste. »1

En somme, Cocteau s’offre une chance, en accomplissant cette tâche initiale : l’assainissement spirituel, la désintellectualisation sincère qui lui offrent la chance de renaître. Dans ce sens, Le Potomak symbolise sa (re-) « naissance » en tant qu’écrivain. C’est pourquoi, en achevant son premier roman, Cocteau pousse enfin son déchirant « cri de soprano » (p.209). C’est l’instant mémorable de sa première grande « syncope ». 2 . Et Cocteau se rappelle ainsi sa « naissance » :

‘« Je suis né le 5 juillet 1889 à Maisons-Laffite, en Seine-et-Oise, d’une famille douce et charmante(…). Tout cela(…), composait un mélange de conformisme et de non-conformisme qui ne pouvait me donner qu’un vague amour de la peinture, de la musique et du théâtre. Il en résultait que la poésie m’apparut comme une sorte de jeu et que l’idée de lutte ne m’effleurait pas, ni de vaincre le terrible cercle des muses dont je n’envisageais que le charme. Après une assez longue période où le succès me rendait aveugle (de 1910 à 1916) ce furent plusieurs grandes rencontres qui m’ouvrirent les yeux. Je suis né à vingt ans(…). Bref, après une longue période assez ridicule, je me trouvai dans un milieu favorable à la naissance des poèmes, naissance atroce, superbe, incompréhensible, passage de la nuit en plein jour, combat de Jacob avec l’ange(…). De la seconde où je décidai de rompre avec mes fautes, où j’écrivis mon livre le Potomak, je me trouvai emporté dans un tel tourbillon de lieux, de nom, de dates(…), de détresse, de dangers, de maladies et de deuils, dans une telle tourmente dramatique, dans un tel cyclone de vents contraires, de naufrages, d’îles heureuses et d’îles désertes(…). »3

Ainsi la « syncope » s’avère être un terme capital chez Cocteau. Elle signifie à la fois une « difficulté » respiratoire, le « souffle coupé » et une « révélation », une « transe ». Du côté de la difficulté respiratoire : la syncope signale les moments pénibles de l’« insomnie » où l’homme se sent « instable ». Entre sa « conscience » faiblissante et son « inconscient » insaisissable. Et dans ces moments, il tente de préserver son souffle, afin de découvrir le pourquoi de son malaise :

‘« Je me rappelle une de ces figures, abondantes en détails, que nous dicte l’insomnie. C’était chez Cameline, à la campagne. Au coin d’une feuille de buvard rose, une femme avec un grand œil et une oreille ronde. Un an plus tard, je retrouvais ma chambre et le profil. Je ne pus résister à la surcharge d’une balafre, d’une tache, d’une ride et d’une poche sous l’œil. J’en conçus, le lendemain matin, le remords d’une sorte de crime, comme si, magiquement, distraitement il m’eût été possible de vieillir une jeune maîtresse. Sitôt une figure inscrite, nous en devenons responsables, ayant le droit de la supprimer si elle nous déplaît et si elle nous plaît d’en prendre soin. L’Eugène, le premier Eugène, « l’envoyé des Eugènes », me fascina(…). Toujours est-il qu’un Eugène était là, sans que je me souvinsse de l’avoir jamais dessiné, debout, l’œil fixe, la bouche sournoise, la main courte. La chevelure m’intrigue encore(…). J’éprouvai le soulagement, atroce, d’un faible qui se trouve une bonne fois nez à nez avec son ennemi(…). Bientôt les Eugènes me devinrent une pierre de touche de la sensibilité. Il suffisait de les mettre en face du patient et d’attendre. Expérience décisive. Les personnes fermées au miracle ne m’intéressent pas. »1

Parallèlement, la syncope souligne un moment d’étouffement révélateur. D’insomnie en insomnie, d’hallucination en hallucination, des expériences nocturnes et surnaturelles rapprochent l’homme à un autre état sensible d’esprit. Et dans ces moments-là, l’homme parvient à se connaître, en découvrant une part de son Moi qui restait jusqu’alors inconnue, ignorée :

‘« Imagine, à la faveur d’une ligne maladroite, pour la première fois, un bonhomme qui marche vers l’intérieur de la chambre. La manière dont l’Eugène me communiqua sa volonté de se mouvoir dans trois dimensions me revient à la mémoire aussi précise que cette nuit de septembre(…). Avais-je déjà vu quelque chose que les Eugènes me rappelassent ? Je croyais saisir, perdre et ressaisir, montant et replongeant comme un ludion dans l’élément de la pensée, une circonstance analogue à celle de leur naissance terrestre, un vague rapport ancien entre ce buvard et un autre buvard, entre le moi de ce geste et un autre moi jumeau que je ne pouvais atteindre(…)Comment les femmes Eugènes apparurent ? Un soir, et d’elles-mêmes, sur une page où vagabondait ma main morte. Vous devez connaître(…), la petite aube, les charrettes de légumes place de la Concorde. On rentre chez soi. L’effort de se déshabiller et de se mettre au lit, on le retarde. Il est au-dessus des forces. »2

De la même façon, ce moment de (re-)trouvailles avec le Moi inconnu s’avère crucial chez le poète : cela représente pour Cocteau, un moment d’étouffement « créateur », la « transe ». Il s’explique de temps à autre, à propos de ce moment extatique. Et combien il se sent « habité », « possédé » par une force invisible qui l’aide à créer :

‘« La poésie prédispose donc au surnaturel. L’atmosphère hypersensible dont elle nous enveloppe aiguise nos sens secrets et nos antennes plongent dans des profondeurs que nos sens officiels ignorent. Ces odeurs qui arrivent des zones interdites rendent ces sens officiels jaloux. Ils se révoltent. Ils s’épuisent. Ils cherchent à fournir un travail au-dessus de leurs forces. Un merveilleux désordre s’empare de l’individu. Attention ! A qui se trouve être dans cet état, tout peut devenir miracle. Les poètes vivent de miracles. Ils surgissent à propos de toute chose, grande ou petite. Les objets, les désirs, les sympathies se mettent eux-mêmes sous leurs mains. L’incohérence du sort se rythme pour leur venir en aide. »3

C’est pourquoi il arrive souvent que des phénomènes étranges se produisent dans l’œuvre de Cocteau. Des courbes du souffle vital rompent, sautent et forment des « pics » représentatifs dont ses pauses respiratoires. Ses étouffements et ses syncopes répétitifs signalent des changements dans les activités psychiques ainsi que l’intensité d’une période de création chez Cocteau :

‘« Ils(poètes) connaissent des époques royales. Mais qu’un miracle manque, les nerfs se dénouent, les sens s’assoupissent. On dirait que du doigt devenu maigre, la bague magique tombe. Ce sont des périodes pénibles. La poésie, comme une drogue, continue d’agir mais se retourne contre le poète malade et le harcèle de malchances. Le sentiment de mort qui lui était ce que la volupté du vertige est à la vitesse devient un spasme de chute. »1

Mais d’autre part, ils marquent surtout l’apparition indescriptible d’un « visiteur invisible ». Et les rencontres avec ce dernier ne laissent jamais Cocteau indifférent :

‘« Le destin il est vrai m’a donné une apparence humaine
Mais un étrange étranger habite en moi
Je le connais mal et il m’arrive à l’improviste
D’y penser comme on se réveille en sursaut
Parfois l’étranger me laisse en paix et somnole
Parfois il se démène dans sa cellule
Mes œuvres sont ce qui de lui s’évade
Avec police et chiens de police à leurs trousses » 2

Voilà en quoi consistent ses syncopes. Dans cette course avec l’autre, Cocteau est tantôt effrayé comme dans un violent accident ou tantôt fasciné comme s’il frôlait un danger « accidentel » de mort. Ou encore il se sent frustré et impuissant comme un « accidenté ». Ce sont des « cimes » -non des chutes- qui « dénombrent » sa vie d’écrivain avec son souffle créateur. C’est-à-dire, cet « étrange étranger » qui habite Cocteau :

‘« Accident, accidentel, accidenté, s’appliquent au parcours de l’art, lorsqu’on en dénombre les cimes. »3

Ainsi, chez Cocteau, commence et s’achève une période de création. Selon la nature de sa collaboration avec son « souffle créateur ». Et chaque période se révèle différente. Nous en avons relevé trois : une période de « recherche » et d’« attente » parce que leurs « trouvailles » se font rares ; une période de « cohabitation » difficile parce que l’« étranger » se montre « irascible », féroce et capricieux ; et enfin, une période du « service » fidèle, voire du « sacrifice »solennel, parce qu’il s’agit d’une co-création avec une créature hors du commun.

Chaque période exige également une épreuve particulière et Cocteau fait des expériences de mort à chaque syncope. C’est pour cette raison qu’il évoque cet « esprit génésiaque de réformation » ( Le Potomak ). Comme les Mortimer qui ressuscitent des « vomissures » des Eugènes, Cocteau se remet de ses syncopes éprouvantes, donc de ses expériences presque mortelles. Et c’est par la suite qu’il développe ses « morts successives » avec l’image du « Phénix » :

‘« Persicaire, avant de mourir, plusieurs fois tu meurs, et, chaque fois, c’est un souffle de ce climat définitif où ta dernière mort te plonge. »1

L’importance de ces syncopes s’avère primordiale pour Cocteau : elles sont « révélatrices » et « créatrices ». Chaque syncope représente une occasion de mieux se découvrir et notamment de connaître les différentes activités de son inconscient. Alors, en traversant ces douloureux moments, la création de Cocteau gagne en profondeur insoupçonnée. Car, lorsque Cocteau revient à la vie, son « souffle expiré » vient du « centre » de son âme :

‘« Cette voix n’arrivait pas de la gorge, mais des centres. Elle avait un lointain inouï. Comme la voix des ventriloques sort du torse, on la sentait venir de l’âme. »2

C’est ainsi que l’« expiration » signifie deux sortes de « souffle » chez Cocteau : la reprise du « souffle de vie » et la « création ». D’un côté, « expirer » représente « souffler », revenir à soi-même, reprendre la vie, après la syncope. Et de l’autre, « expirer » veut dire également, « créer », « donner une forme » à sa vérité trouvée sur le chemin de la mort.

Ainsi se dessine le « parcours » particulier du poète. D’extrême en extrême, de l’inspiration en syncope, de syncope en expiration, Cocteau accomplit des expériences de vie et de mort. Mais aussi, de trajet entre l’invisible et le visible : car sa poésie est une empreinte rendue visible de sa vie de poète, menée avec l’invisible inconnu qui l’habite.

Dans ce contexte, nous analyserons les trois périodes fondamentales qui se caractérisent dans l’œuvre de Cocteau. Elles se succèdent, en suivant un ordre chronologique, et par conséquent, montrent une ligne d’évolution cohérente et logique. Mais dans le même temps, chaque période se distingue selon une méthode respiratoire choisie par Cocteau que nous vérifierons une par une. De même, nous interrogerons nous sur la motivation et la manière employées par Cocteau afin de traverser ces différentes époques de sa création.

Notes
1.

« Des Beaux-Arts considérés comme un assassinat », Essai de critique indirecte, in Poésie critique. t.1., Gallimard, Paris, 1959, p 173.

2.

« Bureau central », in Le Potomak, op. cit., p. 32.

3.

Voir aussi, à ce propos, l’essai de François-Bernard Michel. Danssonlivre, ilexpliquel’originedecetteexpressionetsapopularisationdanslalanguecourante : « Le mot, issu d’une racine indo-européenne, signifie serrer, tandis qu’Angustium exprime un resserrement, et que « la grande difficulté à respirer » qui accompagne l’angoisse est un élément de sa définition (Freud). L’angoisse, c’est donc véritablement ce qui nous coupe le souffle. Les malades utilisent des expressions évocatrices : « ça me serre », « je suis prise dans un étau », et les mains participent volontiers à leur formulation, montrant la striction de la gorge ou de la poitrine. La sinistre « poire d’angoisse » empêchait(…)de respirer assez pour être à même de crier. », in Le Souffle coupé : respirer et écrire, Gallimard, Paris, 1984, p. 192.

1.

« Augias », in Le Potomak, op.cit., p.40.

1.

 Discours sur la poésie, in Poésie critique, t.2, Gallimard, Paris, 1960, p.212. Ce discours a été énoncé à l’auditorium de l’Exposition de Bruxelles, le 19 septembre 1958.

2.

Nous soulignons une image analogue entre la « syncope réelle » d’un nouveau-né à son arrivée au monde et la « syncope symbolique » d’un écrivain-nouveau.

3.

Le discours d’Oxford , (le 14 juin 1956), in Poésie critique, t.2, op.cit.,p.186-191.

1.

« Comment ils vinrent », in Le Potomak, op.cit., pp. 68-69.

2.

Idem, pp. 70-72.

3.

Le secret professionnel, in Poésie critique, t.1, op.cit., pp. 53-54. 

1.

Idem, p.54.

2.

Sonnets en prose ( Le Cordon ombilical ), in O.P.C, op. cit., p. 1188.

3.

Picasso, in Poésie critique, t.1, op.cit., p. 114.

1.

« Postambule », Le Potomak, op.cit., p.209.

2.

Marcel Proust, in Poésie critique, t.1, op.cit., p. 127. Dans ce texte, Cocteau fait allusion à la voix de Marcel Proust.