Les relais des Pèlerinages de Pénitence : les soutiens de coeur

Nous avons choisi dans cette étude sur l’organisation des Pèlerinages de Pénitence, séparer deux types de relations qu’eurent les assomptionnistes pour la bonne marche de leur projet : ceux qui sont proches de la congrégation, qui partagent les mêmes vues, suivent les mêmes intérêts, servent de relais. Puis nous aborderons ceux qui par leur histoire, leur fonction, sont des partenaires indispensables à la réussite du projet assomptionniste et la grandeur de la patrie.

En 1882, beaucoup de catholiques s’étaient impliqués dans la diffusion du projet de pèlerinage en Terre Sainte, telles les congrégations catholiques de Palestine, ainsi que toute une série de personnages, proches soit des assomptionnistes soit des latins de Palestine et qui virent dans ces manifestations le moment tant attendu du retour de catholiques, français qui plus est, sur la terre du Christ.

Pour les pèlerinages qui suivent, quatre formes de relais permettent aux assomptionnistes de pouvoir, plus sereinement qu’en 1882, organiser des caravanes de pénitence :

En Palestine, les congrégations religieuses, et le comte de Piellat, déjà actif en 1882, et qui devient le représentant local des assomptionnistes.

En France, les comités d’anciens pèlerins qui se forment au retour de Palestine et qui vont par leurs écrits, leurs conférences, leurs actions multiples et diverses susciter de l’intérêt pour la Terre Sainte ; et les cérémonies d’installation des croix dans différents sanctuaires de France.

Cependant un personnage doit être abordé en dehors du cercle d’amis et de partenaires qui permettent le succès des Pèlerinages de Pénitence, c’est le pape Léon XIII. Son pontificat correspond à la mise en place et au développement des activités en Palestine et il apporte un soutien indéfectible à cette communauté et à ses œuvres.