L’action de cet homme fut tellement attachée à son œuvre pèlerine de Palestine que l’on oublie qu’il ne fut pas de la « IXe Croisade », et l’un de ses valeureux croisés. Dès l’année suivante, il se rattrape et fait de Jérusalem l’un des grands lieux de sa vie.
De la IIe caravane de 1883 à la XXXIXe d’avril 1910, il est le directeur du pèlerinage de la majorité des caravanes. Il ne peut se rendre à celui de 1889, pour cause d’exposition universelle à Paris, tout comme en 1899 même si, au retour, il attend les pèlerins à Rome. Il ne participe pas aux XXIVe et XXVe pèlerinages de pénitence pour cause de persécution religieuse et du décès du supérieur de la congrégation le R.P. Picard (le 16 avril 1903). A partir de 1904, il ne participe qu’au pèlerinage de printemps et non à celui dit des vacances à la fin de l’été, ce sera le cas jusqu’au printemps 1910 pour sa dernière visite en Terre Sainte.
Jérusalem, tome 5, 1912-1913, AAV.