Victor Carlhian n’abandonna pas la direction des groupes sillonnistes lyonnais et accompagna leur reconversion vers le militantisme politique choisi par les laïcs ou vers les œuvres sociales voulues par les clercs. Il s’engagea sur les deux fronts en prenant la tête de la formation d’une section locale de Jeunes Républicains et en soutenant l’abbé Jean Remillieux dans l’organisation d’une colonie de vacances à Chapareillan dans l’Isère 201 . Le premier congrès de la Ligue de la Jeune République se tint le 27 octobre 1912. « Formation non confessionnelle » qui se construisit en « référence à la morale sociale chrétienne », elle gagna dès lors une place parmi les partis démocrates chrétiens français 202 . Son programme associait à des réformes politiques, assurant « la pleine participation des citoyens » à travers le référendum, la représentation proportionnelle ou le vote des femmes, la volonté de donner à la démocratie un contenu social par le biais de lois sur la protection du travail ou sur la valorisation de régimes coopératifs. En octobre 1913, un deuxième congrès national réunissait les militants à Lyon. A cette occasion, René Lemaire et Victor Carlhian échangeaient une correspondance portant sur la préparation matérielle de ces journées et les thèmes du programme politique qui allaient être discutés et développés. Aux yeux du Conseil national, Victor Carlhian était bien considéré comme le porte-parole des Lyonnais. Mais ce rôle ne provenait-il pas d’un héritage du Sillon ? Les dirigeants nationaux de la Jeune République, anciens sillonnistes, reprenaient le même relais bien qu’ils eussent conscience de traiter avec une équipe au sein de laquelle Elie Vignal ou Camille Potel prenaient une place de plus en plus importante 203 . Le premier se chargeait de la communication entre les sections du Rhône, de Roanne et de Grenoble. Le second se désignait comme rapporteur. Certes, toujours en octobre 1913, Marc Sangnier demandait à Victor Carlhian d’organiser un vote télégraphique, pour permettre aux membres du Conseil national de la Ligue de se prononcer sur la candidature d’un Jeune Républicain aux élections législatives dans une circonscription de Sceaux. Et l’ancien dirigeant du Sillon lyonnais participait encore à toutes les réunions de la Ligue et disait s’être déplacé à Paris, en avril 1913 par exemple. Il continuait enfin à héberger dans le local loué en son nom, 21 rue Vieille Monnaie, les activités de la Ligue qui voisinaient avec le dépôt de La Démocratie. Cependant, le courrier devait être envoyé au nom de Francisque Hermitte et son activité politique à la Jeune République était privée de l’enthousiasme qui avait caractérisé son engagement pour la cause sillonniste. Dans l’itinéraire spirituel qu’il retraçait en 1929, ces années apparaissaient en creux, jamais la Ligue de la Jeune République n’était citée et il préférait mettre en avant l’affirmation que « l’action sociale » l’orientait « non vers l’organisation d’un système politique, mais vers une compréhension meilleure des leviers humains » 204 .
Le développement que Raymond Thomasset réservait à l’engagement politique de Victor Carlhian, dans le toast porté le 18 juillet 1912 en l’honneur des mariés, laissait percer d’ailleurs les mêmes réserves. Le frère aîné, le mentor qu’avait représenté Victor Carlhian pour les sillonnistes lyonnais, occupait au sein de la Jeune République une place moins éminente puisqu’il rentrait désormais dans le rang des collaborateurs : à la direction du mouvement se substituait une « collaboration affectueuse et dévouée » 205 . On chargeait bien le foyer des Carlhian qui venait d’être fondé d’une mission spéciale, celle de déployer la propagande au service de la Jeune République dans des milieux que les jeunes célibataires ne parvenaient pas à atteindre, et de convertir aux idées et au militantisme politique du nouveau parti des pères de famille, pour qui l’action politique paraissait incompatible avec les charges familiales.
‘« Votre mariage, très chers Victor et Marie Carlhian, constitue pour notre mouvement démocratique actuel, un important moyen de propagande. Votre foyer va devenir – vous le voulez ainsi – une sorte de creuset où les amis, chauffés, deviendront des camarades, où les peureux, les sceptiques, les indifférents se transformeront au contact de la plus vive amitié, en collaborateurs très actifs.L’exemple de Victor Carlhian, chef de famille et membre de la Jeune République, devait provoquer des émules parmi les hommes mariés et celui de Marie Carlhian agirait sur leurs épouses. La formation d’un réseau de Jeunes Républicains restait étroitement liée au réseau de sociabilité qui gouvernait la vie sociale de ses membres et chacun le développerait à partir de ses relations personnelles, comme cela avait été le cas pour le Sillon. Mais autant le Sillon avait d’abord recruté ses membres dans les cercles de jeunes gens et s’adressait donc à une classe d’âge en particulier, autant la Jeune République tenterait d’élargir la base générationnelle de son recrutement. Il ne s’agissait plus uniquement de s’en tenir aux tâches d’éducation et de propagande qui prépareraient l’avènement d’une société conciliant les valeurs chrétiennes à celles de la démocratie sociale. Il fallait agir sur le terrain dans la logique politique du plus grand Sillon, en plaçant le combat électoral au centre de l’action militante. La condamnation du Sillon avait contribué à rendre irréversible l’inflexion prise à partir de 1907, dépouillant les groupes sillonnistes survivants de leurs premières orientations éducatives, les obligeant à cloisonner des activités autrefois liées. Victor Carlhian avait accepté de rejoindre la Jeune République, comme s’il avait été entraîné par ses amis sillonnistes, sans pouvoir se résoudre à les abandonner. Mais le cloisonnement imposé entre la militance politique et les œuvres religieuses et sociales rendait ce choix difficile. Déjà l’orientation vers le plus grand Sillon lui avait été pénible. Tout se passait comme si Victor Carlhian avait ainsi perdu sa raison d’agir : il ne pouvait se contenter de « faire de la politique », s’ « occuper des élections » et « songer aux réformes », comme le résumait Raymond Thomasset 207 .
De son côté, dès octobre 1910, Laurent Remillieux se réjouissait de la poursuite des activités des sillonnistes de Roanne et les conseillait sur la conduite à tenir pour être acceptés des milieux ecclésiastiques.
‘« Hier soir j’ai vu longuement les camarades et surtout Morel. Ils vont bien et promettent beaucoup pour l’avenir. La Démocratie est ici bien lancée et avec succès. C’est déjà un journal connu : on la trouve partout, dans les kiosques, chez les coiffeurs…Outre le témoignage apporté sur le climat de suspicion et d’hostilité qui régnait à Roanne et dont les militants sillonnistes restaient les victimes en dépit de leur soumission, les propos de Laurent Remillieux permettent de formuler une hypothèse sur ses propres réactions vis-à-vis de la lettre de Pie X du 25 août précédent. Pas plus qu’il n’avait reconnu la gravité de la sanction qui avait pesé sur les sillonnistes tout au long du printemps 1910, il ne doutait maintenant du bien-fondé de la soumission. Les quatre points d’exclamation qui ponctuent le terme « Sillon » montrent que, pour lui, le Sillon n’existait sans conteste plus et qu’il était peu pertinent de s’entêter à le persécuter. Après tout, l’action du Sillon pouvait se poursuivre sans le Sillon et cela seul importait. Comme pour le groupe des dames sillonnistes de Lyon, la condamnation de 1910 ne lui apparaissait absolument pas incompatible avec la continuation d’une quête de l’idéal sillonniste. C’est tout le rapport de l’abbé Remillieux à sa hiérarchie et à l’institution ecclésiale qui est là en question, ainsi que son rapport au politique, toujours subordonné à l’action religieuse et sociale. Il ne comprenait pas l’insistance des laïcs à rattacher les différents types d’action. En février 1911, Emilie lui rapportait une conversation que d’anciens sillonnistes lyonnais avaient eue avec un clerc, dont le nom était tu. Laurent Remillieux s’indignait des propos tenus par ce clerc, lui reprochant de n’avoir rien compris au projet que les camarades lui avaient confié. Pour lui, la condition qu’il avait exprimée « de ne pas faire de politique » était « bizarre », mais qu’ « au fait, on [pouvait] l’accepter » 209 . On possède là déjà, dans la continuité d’un enthousiasme exprimé tout au long de l’année 1910, sans que la condamnation vînt le démentir, un échantillon des ambiguïtés qui participaient de la définition de la personnalité de Laurent Remillieux et qu’on sera amené à mieux étudier. Pour le moment, Laurent Remillieux s’en tenait à rapporter à sa famille les encouragements prodigués à Pierre Morel qui tentait de mobiliser ses troupes tout en gardant le contact avec les sillonnistes lyonnais, Elie Vignal et Raymond Thomasset en particulier, et avec les dirigeants nationaux. Pierre Morel avait effectivement organisé la distribution de La Démocratie à Roanne, participait aux réunions rassemblant les sillonnistes à Lyon pour le réaménagement des activités, et s’investissait à partir de 1912 dans la fondation d’un groupe de la Jeune République à Roanne.
Le 14 décembre 1913, Pierre Morel était chargé de présenter au bureau parisien de la Jeune République un rapport sur l’activité du groupe de Roanne pendant l’année qui venait de s’écouler 210 . Il regrettait le faible effectif et en appelait à une politique de recrutement plus active. Il évoquait les « amis » portés au découragement et enclins à la passivité, qui avaient refusé de s’engager dans les activités militantes : doit-on en déduire que les sillonnistes n’avaient pas tous suivi la nouvelle voie qui leur étaient proposée ? Le terrain occupé était désormais celui de la politique et tous les catholiques qui avaient autrefois choisi le Sillon pour investir la République des idées du catholicisme social ne s’y sentaient peut-être pas prêts. La condamnation de 1910 avait gelé certaines ardeurs, qui s’étaient probablement repliées sur les œuvres paroissiales, comme l’avait recommandé la hiérarchie ecclésiale. Le même problème avait été posé à propos de Lyon par Victor Carlhian. Mais les plus décidés des sillonnistes s’étaient retrouvés dans la nouvelle structure politique, qui leur offrait la possibilité de manifester publiquement à nouveau leurs idées, après deux ans d’atermoiements. La première manifestation de la Ligue à Roanne avait eu lieu en décembre 1912. Une conférence de Georges Renard avisait les citoyens roannais de l’entrée des Jeunes Républicains sur la scène politique locale. Elle ne remporta pas le succès escompté mais réunit tout de même un auditoire de deux cent cinquante personnes. Dans les mois qui suivirent, la section de la Jeune République de Roanne organisa des réunions dans les villages environnants pour sensibiliser les paysans à ses conceptions politiques, proposa aux autres partis des débats contradictoires, multiplia les tracts affichés sur la voie publique, tracts qui étaient édités par l’imprimerie coopérative de « La Source » à Lyon, soutint la création d’un syndicat indépendant d’employés, prit position dans une campagne dédiée à la lutte contre l’alcoolisme et défendit l’ordre moral face à l’impudence d’une « pièce nettement pornographique ». Les militants assuraient aussi la vente de La Démocratie et chaque manifestation devenait l’occasion d’écouler les ouvrages de Marc Sangnier. Dix-huit d’entre eux (peut-être la totalité ?) avaient participé au Congrès national de la Ligue à Lyon durant l’été. Relais du Conseil national présidé par Marc Sangnier, la section locale de la Jeune République appliquait ses directives et transmettait aux citoyens de Roanne son programme politique. Mais Pierre Morel tenait à faire savoir aux Parisiens qu’il était parvenu à imposer le groupe dans la vie politique locale et que les catholiques de la ville devaient maintenant compter avec lui 211 . Sans cesse, des chiffres venaient illustrer les faits rapportés. Il avait conscience de la faiblesse des effectifs, des difficultés financières qui bridaient les activités, mais il espérait que la ténacité et le zèle des militants pallieraient pour un temps les obstacles. Le noyau dur du réseau sillonniste avait survécu à la condamnation et constituait dorénavant le centre de gravité de la Jeune République.
Laurent Remillieux restait en relation avec les anciens sillonnistes de Roanne, mais son rôle et ses attributions au sein du réseau s’étaient modifiés. Il n’en poursuivait pas moins sa propagande en faveur de leurs idées. A partir de l’automne 1910, Laurent Remillieux introduisait La Démocratie dans l’institution et rapportait à son frère Jean les réactions des deux confrères qu’il avait convertis dans les mois précédents aux idées sillonnistes.
‘« La Démocratie plaît énormément [à Mr Desloires]. Il a particulièrement remarqué la façon critique, éducative et intéressante dont elle vient de présenter la révolution au Portugal. Mr Vallas, lui, est tout à fait conquis. Il ne critique que l’administration. Voilà huit jours que nous avons fait un changement d’adresse suivant les règles, et il n’est rien venu. Mr Vallas, impatienté, a écrit une seconde fois à Paris. » 212 ’Laurent Remillieux acceptait même une proposition de Georges Hoog l’enjoignant de rédiger chaque semaine ou chaque quinzaine pour La Démocratie une revue « des choses d’Allemagne 213 . Il conseillait toujours à ses sœurs la lecture assidue et quotidienne de ce journal qui leur permettait d’accéder à l’actualité. Les discours de Marc Sangnier continuaient à être loués sans discussion. Ces clercs ne s’en tenaient pas seulement à des lectures suspectes. En juin 1911, Laurent Remillieux évoquait la possibilité de se rendre à « une réunion de propagande » organisée un samedi soir et à laquelle des Lyonnais, tel Raymond Thomasset, devaient participer. L’accusation de modernisme social qui planait sur le sujet de leurs préoccupations ne l’empêchait pas d’effectuer, en compagnie de l’abbé Vallas, des actes manifestant publiquement leurs préférences politiques et sociales. Le 18 janvier 1913 au soir, ils assistaient à Roanne, dans une réunion publique, « à une belle conférence de Paul Bureau sur la crise morale de l’époque moderne » 214 . L’abbé Vallas prenait même la parole à la suite des interventions d’un socialiste et de Pierre Morel, et Laurent Remillieux considérait qu’il avait « vraiment bien parlé ».
Les filières qui avaient assuré le recrutement des militants sillonnistes ne s’étaient pas taries. Alors que le Sillon avait officiellement disparu, les groupes sillonnistes qui existaient encore veillaient toujours à recruter des hommes proches de leur sensibilité politique et qui pourraient rejoindre un jour la Jeune République. Si la structure officielle avait disparu pour les recevoir entre l’automne 1910 et le printemps 1912, les relais étaient restés en place pour les orienter et entamer le dialogue, et ces relais comprenaient bien les hommes qui s’étaient investis dans le Sillon. Ainsi, les liens personnels qui attachaient Laurent Remillieux aux Lyonnais permettaient la circulation des adhérents entre Lyon et Roanne. Raymond Thomasset n’hésitait pas à lui adresser un jeune homme rencontré dans le cercle paroissial qu’il fréquentait. Ce fait rappelait d’ailleurs que les cercles d’études des paroisses avaient constitué un vivier de recrutement sillonniste, et il montrait que les sillonnistes n’avaient pas abandonné la partie, que le débat se poursuivait au sein des œuvres paroissiales qu’ils avaient pu rejoindre. Mais désormais, face à l’adversité et dans les efforts de réorganisation, les liens personnels pesaient de plus en plus.
‘« Dans le cours de la dernière semaine, très souvent ma pensée m’a transporté à Roanne, soit auprès de toi, soit chez Morel, soit vers Mr Vallas et vers Joseph. […]La coopérative, plusieurs fois mentionnée dans la plaquette réalisée pour le mariage de Victor Carlhian, contribuait, certes, à maintenir le lien entre les anciens sillonnistes à l’échelle régionale. Société anonyme à capital variable fondée le 25 mai 1910, elle avait été, en tant qu’association, l’objet d’un rapport rédigé par un employé de la Préfecture de Police le premier janvier 1912 216 . Ses activités déclarées comprenaient la « création et exploitation à Lyon ou dans d’autres villes de maisons de famille, hôtels, magasins coopératifs, ateliers de fabrication, salles de lecture, bibliothèques, salles de réunion, etc., et toute autre organisation pouvant servir à la diffusion des idées démocratiques ». Ses animateurs avaient refusé de fournir des renseignements sur le nombre de ses membres et sur son chiffre d’affaires. Le 21 de la rue Vieille Monnaie, héritage de la structure de sociabilité des sillonnistes, restait donc un lieu de ralliement général. Cependant, on se raccrochait surtout aux amitiés qui permettaient au groupe de subsister en l’absence de cadres définis, puis de transcender le nouvel ordre politique qui définissait les modalités inédites d’un engagement qui ne convenait plus aux clercs. Le réseau sillonniste, tel qu’il s’était constitué entre 1905 et 1910, survivait désormais dans les relations personnelles qui évoluaient parallèlement aux nouveaux engagements. Le contact entre tous était aussi maintenu par la lecture d’une presse qui préservait la communauté d’idées. C’est du moins ce que nous enseigne le cas de la famille Remillieux et des proches entrés dans son intimité au temps des années du Sillon. Régulièrement mentionné dans la correspondance familiale, Raymond Thomasset ne fut d’abord que celui par qui les nouvelles du Sillon étaient quotidiennement communiquées, celui qui se chargeait d’envoyer la presse sillonniste aux membres de la famille éloignés de Lyon et à qui l’on s’adressait quand on avait besoin des services du centre coopératif de La Source. Puis les relations de camaraderie sillonniste évoluèrent vers des liens plus personnels et plus familiers. Raymond Thomasset partagea les fêtes familiales, il devint le confident des moments douloureux et l’on acceptait ses conseils. Au début de l’année 1914, ses fiançailles avec Marie Remillieux fixèrent définitivement sa place au sein de la famille. Deux autres familles sillonnistes, après Victor Carlhian et Marie de Mijolla, liaient ainsi leur sort. Des liens familiaux prolongeaient les liens de l’amitié sillonniste, fixant durablement l’héritage relationnel du réseau.
Le village de Chapareillan se situe dans le massif du Grésivaudan à la limite des départements de l’Isère et de la Savoie.
La naissance de la Ligue de la Jeune République est rapidement évoquée par Jean-Marie Mayeur, dans la synthèse consacrée à l’évolution Des Partis catholiques à la Démocratie chrétienne, XIXe-XXe siècles, Paris, Armand Colin, 1980, p. 87. Une thèse a été consacrée à l’histoire de la Jeune République par Claudine Guerrier, La Jeune République de 1912 à 1945, Université de Paris II, 1979, 790 p.
Elie Vignal apparaît d’ailleurs comme le fondateur de la Jeune République à Lyon dans la notice qui lui est consacrée par Marc Météry, in X. de Montclos (sous la direction de), Lyon - Le Lyonnais – Le Beaujolais, Dictionnaire du monde religieux dans la France contemporaine, op. cit., p. 415.
Victor Carlhian, « Un demi-siècle de vie. Mon itinéraire spirituel », op. cit., p. 13.
Raymond Thomasset, Plaquette imprimée pour le mariage de Victor Carlhian et de Marie de Mijolla, « Hommage affectueux de leurs Amis reconnaissants à l’occasion de leur mariage », p. 15.
Ibid., p. 14.
Ibid., p. 15.
Lettre de L. Remillieux à Jean, datée du 10 octobre 1910.
Lettre de L. Remillieux à Emilie, datée du 7 février 1911. L’objet de la conversation n’est pas précisé et seule la réponse du clerc resté anonyme est commentée.
Rapport sur l’activité du Groupe de la Jeune République de Roanne pendant l’année 1913, rédigé par Pierre Morel le 14 décembre 1913, document conservé à l’Institut Marc Sangnier.
Le groupe de la Jeune République est mentionné subrepticement, ce qui montre la marginalité de sa position dans le jeu politique local, dans l’ouvrage de Marcel Goninet, Histoire de Roanne et de sa région, Tome 2, Roanne, Editions Horvath, 1976, 515 p., p. 285.
Lettre de L. Remillieux à Jean, datée du 10 octobre 1910.
Lettre de L. Remillieux à Emilie, datée du 24 novembre 1910.
Lettre de L. Remillieux écrite en allemand, datée du 20 janvier 1913.
Lettre de Raymond Thomasset à Laurent Remillieux, datée du 8 février 1912.
A.D.R., 4 M 557, Associations, Coopératives.