4.7.3.2. Des raisons inhérentes à la période choisie

Lors du premier envoi, en mai, à trente-deux professeurs-stagiaires, elle était, sans doute, peu favorable, à cause des enjeux liés à la validation de l’année de formation, notamment à la soutenance du mémoire professionnel.

En revanche, elle aurait dû, comme nous l’avions escompté, être plus propice en juin, lors des seconds envois, en raison de la moindre mobilisation des professeurs-stagiaires en matière de formation ou de validation du cursus ; paradoxalement, à cette période, se résoudre à consacrer du temps à un entretien pouvait nécessiter un effort individuel accru puisque c’était son temps personnel qu’il fallait réserver. En outre, pour les stagiaires qui avaient subi avec succès les épreuves de validation, il restait à s’engager dans les procédures d’affectation sur poste 204 ou emploi à temps-plein pour la rentrée 2003 ; cela constituait indéniablement un facteur supplémentaire de préoccupation.

Enfin, et surtout, pendant ces deux mois, la dégradation du climat social et les incertitudes qu’elle généra, tant dans le domaine de l’enseignement que des transports 205 , ont pu jouer en notre défaveur.

Notes
204.

Ce terme s’applique à l’Enseignement privé sous contrat. Nous devons préciser que dans ce secteur, en fonction des modalités de gestion des emplois qui lui sont propres, l’incertitude quant à l’établissement d’affectation n’est pas moins grande que dans l’Enseignement public, même si la dimension régionale conserve une importance plus grande dans le Privé.

205.

Notre mode de déplacement, limité aux transports en commun, ferroviaires, routiers ou urbains, n’offrait pas toutes les facilités pour organiser les entretiens dans des zones peu accessibles.