Université Lumière Lyon 2
École doctorale de Sciences économiques et de gestion
Faculté des Sciences économiques et de gestion
ISH – LEFI (Laboratoire d’Économie de la Firme et des Institutions)
Processus d'appropriation des dispositifs de microfinance : un exemple en milieu rural mexicain
Thèse de Doctorat de Sciences économiques
Mention : Analyse et histoire économiques des institutions et des organisations
sous la direction de Jean-Michel Servet
présentée et soutenue publiquement le 16 juin 2006
Devant un jury composé de :
Eddy BLOY, maître de conférences à l’université Lyon 2
Jean-Luc DUBOIS , directeur de recherches à l’IRD
Isabelle GUÉRIN, chargée de recherches à l’IRD
Marc LABIE,chargé de cours et directeur de recherches à l’université Mons-Hainaut (Belgique)
Christian LEBAS, professeur à l’université Lyon 2
Jean-Michel SERVET, professeur à l’IUED (Genève)

Remerciements

La thèse apparaît comme une entreprise solitaire, les remerciements qui suivent contredisent pour ce qui me concerne ce qui est une réalité pour beaucoup d’autres.

Au terme de ce travail, il m’est évidemment bien difficile d’établir une quelconque hiérarchie entre les nombreux encouragements, soutiens et appuis reçus. Dans la mesure où cette recherche m’a amenée à réaliser de nombreux déplacements, je choisis d’organiser ma reconnaissance en fonction des différents lieux où elle s’est déroulée.

Je ne saurais reconstituer le chemin parcouru durant ces quatre dernières années sans évoquer avant tout les hommes et femmes qui, au travers d’entretiens ou de rencontres plus ou moins fortuites, m’ont livré une part de leur existence, de leur vécu quotidien. Il est évident que sans eux le travail d’analyse présenté dans cette thèse n’aurait été possible. Le travail acharné de ces derniers mois a été essentiellement motivé par la volonté de ne pas faillir et de valoriser tout le temps qu’ils et elles ont bien voulu me consacrer.

En France, mes premiers remerciements s’adressent à François Doligez qui, grâce à son volontarisme de réduire la distance qui sépare les chercheurs et les praticiens, a imaginé un montage me permettant de mener mon activité de recherche au sein d’une structure rassemblant des praticiens du développement. Sans cette initiative, le projet n’aurait jamais été engagé et mené à terme. À travers François c’est tous les collègues de l’Iram que je remercie et en particulier ceux du secteur travaillant sur la microfinance qui m’ont appris tout ce que je sais des dimensions techniques de la microfinance !

Je souhaite exprimer ma profonde reconnaissance à Jean-Michel Servet et Isabelle Guérin qui ont accompagné et encadré ce projet du début à la fin. La thèse a fortement bénéficié de leur complémentarité.

L’encadrement que Jean-Michel m’a procuré depuis la Suisse ou l’Inde s’est avéré très adapté à ma façon de travailler. En raison de nos multiples déplacements respectifs et nos lieux de vie distincts, nous avons établi une cyber- interaction efficace !

Souhaitant rompre avec le positionnement du « j’enfonce les portes ouvertes » qui caractérise une partie de la recherche en économie, il est de ceux qui ont une vision globale et sont à l’initiative d’idées porteuses, nombreux sont ses étudiants dont les travaux en ont démontré la pertinence. Je garde un souvenir amusé de notre première rencontre au cours de laquelle Jean-Michel, réalisant mon ignorance de la littérature dont son travail s’inspire, m’a dit qu’il allait me falloir passer mes soirées à lire ! Cela ne m’a pas découragée même si j’avoue avoir, à ce moment-là, douté de ma capacité à rattraper mon retard ! Je lui suis reconnaissante de m’avoir mis sur la voie de ce cadre d’analyse fécond des pratiques monétaires et financières permettant de rompre avec certains présupposés figés proposés par l’économie standard.

Je le remercie enfin pour ses relectures exigeantes et constructives, sa disponibilité et son soutien mais surtout pour son enthousiasme.

Le soutien d’Isabelle a été précieux. Lors des mes séjours sur le terrain elle m’a fait partager son expérience et a su me guider à distance lors des périodes de doute, d’incertitude. Je garde un souvenir ému de nos échanges téléphoniques Inde-Mexique, un appel téléphonique me redonnant énergie et motivation pour persévérer et dépasser ces étapes incontournables et nécessaires de la recherche. Par ailleurs, ses relectures attentives m’ont fait faire de grands pas en avant dans l’analyse.

Continuons en France, dans la région Lyonnaise, où mes pensées se dirigent vers les membres de l’ex Centre Walras et de l’actuel LEFI. Je remercie en particulier Jérôme Blanc pour sa disponibilité et son aide à distance tant sur le plan académique qu’organisationnel!

Toujours au LEFI, je remercie Jane, Eugène, Cyril et Georges qui a souvent pris le temps de répondre à mes e-mails de doctorante expatriée.

Anne et Brigitte également, cibles de mes nombreuses sollicitations et questions.

Je remercie enfin Eddy Bloy et Christian Lebas d’avoir accepté de participer à mon jury ainsi que Jean-Luc Dubois et Marc Labie qui en sont les rapporteurs.

Déplaçons nous à présent au Mexique. Le premier séjour au Mexique a été réalisé grâce au soutien financier du ministère de la Recherche au travers de son programme « Aires Culturelles ». Lors de ce premier séjour à Mexico, j’ai été accueillie par Emmanuelle Bouquet aux côtés de qui j’ai découvert la région où je devais travailler ainsi que la microbanque que j’allais étudier. Je lui suis reconnaissante ainsi qu’à Daniel pour leur accueil chaleureux et leur hospitalité.

Pour le second séjour d’une année, j’ai bénéficié de la bourse d’appui à la recherche du ministère des Affaires étrangères et ai, dans ce cadre, été accueillie au sein du CEMCA. Les moments passés au CEMCA à Mexico entre deux périodes de terrain ont toujours été agréables grâce notamment à Laure ainsi que Caro et Séverine adèptes du « vas-y fonce ! ». Un grand merci à Caro pour les deux cartes et pour Sèverine, spéciale dédicace à toutes les Monique et Martine ! Je remercie également Julie pour sa disponibilité à mes sollicitations diverses à Mexico ou depuis les États-Unis.

Rassemblant et faisant interagir des chercheurs de disciplines distinctes, le CEMCA est un cadre original qui m’a apporté beaucoup de recul sur ma propre démarche de recherche. Je remercie Jérôme Monnet pour avoir fait en sorte que le travail de terrain se déroule dans les meilleures conditions. Enfin, je remercie Éric pour m’avoir enseigné SPSS.

Quittons México et prenons la direction du sud-ouest pour atteindre Oaxaca. Le travail de terrain et le suivi du dispositif de microfinance n’auraient pu être réalisés sans le soutien d’Isabel Cruz, directrice de l’AMUCSS ou encore de Noémi ainsi que des promoteurs de la microbanque travaillant dans les villages où j’ai mené mes recherches. Outre l’encadrement de Jean-Michel et Isabelle, mon travail de terrain a bénéficié de l’écoute attentive et des conseils de Margarita Dalton du Ciesas ainsi que de Francesco Zanotelli que je n’ai jamais rencontré mais qui m’a toujours gentiment répondu et m’a accordé sa confiance en me donnant accès à certaines données non publiées.

La réalisation de l’étude quantitative n’aurait été possible sans le soutien financier de la Fondation Ford. Je remercie profondément David Myhre pour m’avoir accordé sa confiance. Tout le processus de réalisation des enquêtes a été réalisé en collaboration avec Rafael Reyes Morales et ses étudiants de la maîtrise de développement rural de l’ITO. Un grand merci à Rigoberto pour la base de données, Violeta, Adriana et Enerstina pour leur efficacité et leur implication.

Toujours à Oaxaca, j’ai eu la chance d’être ponctuellement accueillie et épaulée par les personnes en charge du PATMIR. Je remercie en particulier Harald, Sergio et Pierre. Isabelle H a également partagé une partie de cette aventure.

Les étapes d’analyse et de rédaction de la thèse ont été effectuées aux Etats-Unis. Julia Paxton m’a procuré un appui utile pour l’analyse d’une partie des données quantitatives. L’autre partie de l’analyse a fortement bénéficié des compétences techniques et de la disponibilité sans faille de Marie Godquin.

Je dois, pour terminer revenir en France où ma gratitude se dirige vers de multiples personnes de ma famille et certains amis. Je pense tout d’abord à ma sœur jumelle Élodie et à mon grand frère Sylvain qui ont toujours donné un écho positif à ce que je faisais. Leur confiance a été précieuse. Je remercie maman pour son soutien tant affectif qu’organisationnel par-delà les distances géographiques.

Je remercie papa pour sa confiance en mes capacités à mener à bien ce projet, son enthousiasme et pour son implication dans la bonne transmission du manuscrit et la relecture.

Les longues discussions avec Sandra et nos échanges téléphoniques m’ont beaucoup soutenue ces derniers mois en particulier. Je lui suis reconnaissante de respecter ma démarche scientifique et que la distance méthodologique qui sépare nos recherches respectives ne soit pas un obstacle à des échanges passionnés et constructifs. Parmi mes amis, Cécile (deuxième victime pour la transmission du manuscrit !)et Christophe, autres adèptes du « vas-y, fonce ! », m’ont toujours démontré un enthousiasme affectueux pour ma recherche et ont toujours été disponibles pour des discussions vives et joyeuses lors de mes séjours parisiens !

Je remercie également Didier de son intérêt sincère pour ma recherche et pour les échanges tout autant animés que stimulants à ce sujet ou bien d’autres d’ailleurs.

En entendant les « arheu » de Melvil, je ne peux que constater le chemin fabuleux et excitant parcouru avec Aurélien. Lui, mieux que quiconque, sait l’importance de cette thèse qui m’a souvent tenue éloignée de lui. Je le remercie pour son implication et pour avoir fait son possible pour créer les conditions affectives et matérielles favorables au bon déroulement de mes recherches. Je le remercie aussi d’avoir partagé une partie de mes séjours chez Manolo à San Baltazar dans des conditions matérielles éloignées de notre confort habituel. Malgré l’appel du hamac, il m’accompagnait sur les chemins montagneux pour m’aider à réaliser une partie des entretiens souvent très longs !

Sans son enthousiasme, sa confiance illimitée et son amour tout cela n’aurait été possible.

À Yvette Morvant, ma grand-mère