B. Les autres formes collectives

D’autres formes d’organisation collectives informelles ont pu êtres observées. Ainsi, à San Baltazar Loxicha, le village a décidé de recycler un fonds obtenu suite à la vente de pins appartenant au village et auquel est venu s’ajouter un transfert public, en crédit pour la population. Cette caisse rassemble 505 associés 111 qui ont obtenu en 1996 un prêt compris entre 300 pesos et 2500 pesos chacun ($30-$250) avec un taux d’intérêt de 2% mensuels. Supposé être récupéré rapidement, ce fonds devait augmenter avec les intérêts et constituer un nouveau potentiel de prêts. Les prêts n’ont été remboursés qu’exceptionnellement par les associés. Lors de notre passage le comité chargé de gérer ce fonds essayer tant bien que mal de faire payer les gens au moins le capital car il semblait illusoire de récupérer l’intégralité des intérêts cumulés sur la période (près de 10 ans).

Une autre pratique collective est celle de la caisse de voisinage qui s’organise au niveau du quartier. Cependant, ce type d’organisation n’a pu être observé que dans la Mixteca.

Notes
111.

Sur un nombre total de ménages de 461 [INEGI, 2000], ce qui ne signifie pas une couverture totale, il est plus vraisemblable qu’il peut y avoir deux ou trois associés par ménage.