B. L’approche par le coût effectif de l’emprunt ou les avantages attribués au prêteur informel

Pour la seconde approche, la persistence du secteur informel n’aurait rien de résiduelle mais découlerait au contraire d’un arbitrage rationnel réalisé par les emprunteurs au profit du secteur informel. L’hypothèse sous-jacente postule la capacité des emprunteurs à discriminer chacune de ces sources de liquidité selon le coût effectif de l’emprunt. Ce dernier s’avérant plus faible pour le secteur informel, c’est vers celui-ci que la demande se tourne en premier lieu [Chung, 1995].

Face à ces modèles théoriques, il existe une grande variété d’études empiriques sur le sujet. Quelle hypothèse théorique permettent-elles de valider?