3.1.2. Implantation de la vie religieuse assomptionniste au Congo
(1970-2001)

Les Pères assomptionnistes mirent trente ans (1929-1959) pour admettre les premiers indigènes dans leur congrégation. Parmi les raisons de ce délai figure l'idéologie régnante dans les congrégations missionnaires à l’époque coloniale. Il était difficile de croire à la fidélité des autochtones qui entreraient dans la vie religieuse. Par ailleurs, ce manque de confiance dans les vocations locales s'accompagnait d'une autre attitude négative qui portait à faire croire et à convaincre les Noirs qui désiraient entrer dans la vie religieuse qu’ils étaient des profiteurs fuyant la misère dans leurs cabanes de villages pour convoiter des études en Europe.

Une autre raison expliquant ce retard de l’implantation de l’Assomption au Congo réside dans la relation de Église locale avec la vie religieuse missionnaire. Il fallait d'abord promouvoir le clergé autochtone. Cet esprit missionnaire, répondant à l’objectif premier de l’Église, était néanmoins accompagné de la crainte de voir les vocations sacerdotales affluer vers les congrégations religieuses au détriment de l’Eglise locale.

L'Assomption commença timidement son recrutement dans les années 1950. Le premier assomptionniste fut le Père Tsongo Masumbuko Jérôme (+1983) qui fut ordonné à Rome en 1959 avec d'autres membres du clergé local. Dans les années 1960, nos répartitions signalent aussi la présence de quatre autres assomptionnistes indigènes. Ils auraient manqué de persévérance.

Image n° 11 : Essai de recrutement assomptionniste (années 1960).
Image n° 11 : Essai de recrutement assomptionniste (années 1960).

Source : Revue Qu’Il règne (1964) n° 564, p. 18.

Ce n'est qu'en 1972 que nous rencontrons un second père assomptionniste, Mgr Kambale Mbogha Charles ayant reçu sa formation initiale religieuse au collège Kambali après son itinéraire sacerdotal au sein du clergé diocésain de Butembo-Beni. En 1979, au cinquantenaire de l'Assomption au Congo, apparaît un troisième assomptionniste autochtone, le diacre Kalumbiro Michel.

Jusqu'en 1979, cinquante ans après une activité missionnaire intense, les Augustins de l'Assomption n'avaient que deux religieux prêtres autochtones qui reçurent leur formation en Europe, trois autres n'ayant pas réussi à tenir jusqu'au bout. Le recrutement systématique aurait commencé dans les années 1970. Dans sa lettre du 14 septembre 1972 à ses religieux, le Père Marc Champion, Supérieur provincial, demanda que les missionnaires lui mettent par écrit leurs idées sur le recrutement et l'ouverture d'un noviciat dans le diocèse. Les sources, à notre portée, ne révèlent pas plus.

Dans les mêmes années 1970, la Province assomptionniste du Congo connaissait une chute rapide des religieux. D'après les statistiques qui sortirent de la Réunion plénière des missionnaires, tenue à Butembo du 27 au 28 décembre 1977, dans le troisième triénat du Père Marc Champion, les missionnaires firent remarquer que depuis 1970 le nombre de religieux était passé de cinquante et un à une trentaine.

Graphique n° 1 : Évolution de l’Assomption au Congo (1929-1998)
Graphique n° 1 : Évolution de l’Assomption au Congo (1929-1998)

Source : Répatitions des Assomptionnistes (1929-1998)

Cette chute dans le personnel religieux aurait-elle fait réfléchir les jeunes, comme le souligne le Père Marc Champion, et suscité en eux le désir de prendre la relève de la vie religieuse assomptionniste 949 ? Il est difficile d’élucider cette question car, à cette période, la vie religieuse était peu connue dans milieu des jeunes. Quoi qu’il en soit, de nombreux jeunes désiraient à cette période devenir des religieux assomptionnistes.

Devant le nombre décroissant des religieux 950 , il a donc fallu prévoir l'avenir de l'Assomption au Congo et au besoin établir les conditions de recrutement des futurs religieux. L'assemblée plénière sentit alors la nécessité du recrutement des religieux et donna les conditions d'admission. D'une part, les candidats devaient être munis d'un diplôme d'État, avoir des qualités morales exigées par le droit canon, et un esprit de détachement envers leurs familles. D’autre part, ils devaient être bien connus et jugés dignes de la vie religieuse par le conseil paroissial. Leur pratique religieuse devait manifester un intérêt pour l'apostolat. Ils devaient, enfin, être simples, généreux de travailler manuellement, tandis que ceux qui chercheraient des avantages matériels seraient écartés de la communauté religieuse 951 . Ces conditions réunies permettaient d’être admis comme aspirant à la vie religieuse assomptionniste.

Avant leur entrée au postulat, les aspirants à la vie religieuse fréquentent régulièrement les communautés religieuses pour se faire connaître des religieux et pour connaître un peu la congrégation. Ce temps de discernement est assez long car il n’y a que ceux qui ont terminé les humanités secondaires ou une école professionnel qui sont admis au postulat.

Les étapes décisives du recrutement résident d'abord dans l'initiative du Père provincial Marc Champion qui, dans les années 1970, fit des randonnées apostoliques avec un groupe de jeunes dans la paroisse de Mangina. La bonne impression qu’il en retira lui donna en 1976 l'idée d'organiser une session pour les jeunes désireux de la vie religieuse assomptionniste. Le Père Marc Champion, Supérieur provincial, avec le Père Augustin van England, aa, professeur au petit séminaire de Musienene, réalisa ce dessein à Cophaco.

Le Père Kambale Mbogha Charles et Mgr Emmanuel Kataliko ainsi que d'autres membres du clergé diocésain, dont Mgr Bernard Sokoni 952 , y apportèrent leur contribution dans des conférences et dans leur témoignage de vie. A cette occasion, l’évêque ne manqua pas de rappeler la recommandation de ne pas généraliser la formation en Europe pour que ses candidats prêtres diocésains ne lui échappent pour se faire des religieux assomptionnistes 953 .

Bien plus, l'année académique suivante (1977-1978) quatre postulants partirent suivre des études au grand séminaire de Kisangani puis à Bukavu. Ils furent suivis de deux autres qui commencèrent leur cycle de philosophie à Beni-Paida pour les parachever avec les quatre premiers à Bukavu (Murhesa). Pour tous, la recommandation de ne pas se déclarer postulant et de se comporter en tout comme des séminaristes fut de rigueur 954 .

Ce phénomène fut suscité par l’attitude des évêques qui ne souhaitaient pas voir de différences de traitement entre les étudiants dans une même Institution. Ils désiraient que les religieux soient accompagnés d’un formateur qui suivrait ses religieux en dehors de l’enceinte du séminaire et qui dispenserait des cours ou une autre activité dans le séminaire même.

Le tournant décisif dans le recrutement fut l'ouverture du noviciat à Kitatumba durant l'année du cinquantenaire de l’Assomption au Congo-Kinshasa (1929-1979), par le Père Stephan Smulders, second provincial du Congo, qui succéda au triénat provincial du Père Mar Champion (1969-1978). Cette nouvelle étape de l’Assomption au Congo-Kinshasa fut préparée, depuis le mois de mai 1978, par la curie généralice. Dans une réponse à la lettre du Père Edgar Cuypers réagissant au Rapport de la Réunion plénière 955 tenue à Butembo du 27 au 28 décembre 1977, le Père Hervé Stephan, Supérieur général, mentionna entre autres la fin du mandat du Père Marc Champion et les consultations qu’il fallait prévoir la préparation de la relève assomptionniste, et le souci de l’unité entre les deux clergés constitués des Assomptionnistes et des prêtres diocésains 956 .

Juillet 1978 fut décisif pour l’avenir de l’Assomption ouverte aux autochtones du Congo-Kinshasa. Le Père Hervé Stephan, dans une lettre circulaire 957 , écrit aux religieux de la Procure d’Anderlecht (Bruxelles) et aux missionnaires en vacances évoqua des questions autour des consultations du nouveau provincial, du gouvernement de l’Assomption au Congo, des deux clergés, et de la fondation de l’Assomption zaïroise, selon la terminologie provenant de la dénomination du Zaïre à cette époque.

Il en informa le Père provincial, Marc Champion, en septembre 1979, et lui demanda d’éclairer le choix de son successeur qui continuerait à accentuer le sens de la « convivencia », c’est-à-dire de la communion fraternelle 958 . La dernière lettre qui concerne l’implantation de l’Assomption au Congo-Kinshasa fut celle de l’Assistant général, Thomas De Leeuw, qui s’occupait des questions religieuses des Assomptionnistes de la Hollande, de la Belgique Nord et Sud, et du Congo-Zaïre. Il annonça, dans sa lettre du 16 septembre 1978, adressée au nouveau Provincial, le Père Stephan Smulders, l’érection du noviciat à Butembo 959 .

Cette annonce fut suivie par la lettre circulaire 960 du 22 novembre 1978 dans laquelle le Père Hervé Stephan communiquait la nomination du nouveau Provincial. Il exhortait, en même temps, les religieux du Congo-Zaïre à prendre au sérieux leur vie religieuse, d’avoir une collaboration fraternelle avec le clergé diocésain, et de « croire en une vie assomptionniste pour les jeunes zaïrois ».

Dans la suite, le Père Hervé Stephan, dans sa lettre circulaire, rédigée en juillet 1979, lança d’une manière décisive le processus de l’Assomption au Congo-Zaïre en ces termes :

‘Les derniers Européens sans doute sont arrivés et leur nombre diminuera trop vite. Tournant de l’histoire de l’Assomption au Zaïre : dernière étape des A.A. -(lire Augustins de l’Assomption ou Assomptionnistes)- européens et ouverture résolue aux A.A. Zaïrois. Déjà vous avez donné à l’Église de Butembo-Beni la possibilité, en 50 ans, d’avoir un évêque, des abbés, des religieuses, des religieux et des catéchistes zaïrois. L’heure est venue d’ajouter un dernier service dans cette ligne : une Assomption zaïroise.’ ‘Les premiers sont là : Jérôme, Charles, Michel. Il faut avancer maintenant dans cette ligne en marche forcée. L’envisager comme un service à l’Église (‘pas dans un calcul égoïste, de survie de notre Congrégation’). Une Église est constituée adulte quand elle peut trouver en elle : évêque, prêtres, religieuses et religieux. C’est manifestement l’heure de commencer cette aventure : l’Esprit nous fait signe. Le Christ nous invite à ouvrir nos portes puisqu’il invite de nombreux jeunes à y entrer. Les candidats sont relativement nombreux (une quinzaine). À accueillir sans aucune méfiance ni naïveté. Nécessité, ici comme ailleurs, de discerner les vocations. La pureté de leurs intentions dépendra d’ailleurs, en partie, du visage que nous aurons donné de notre vie religieuse.’ ‘Ces jeunes qui se présentent à vous sont en quelque sorte vos fils. Au moment où ils veulent devenir vos frères, faut-il les repousser et les regarder d’un autre œil ? Accueillir et aider ces jeunes à vérifier leur vocation. C’est une belle aventure à vivre. Une chance de trouver une sève nouvelle. Accueillons-les avec foi et espérance. Il y aura beaucoup de problèmes à résoudre. Mais ce sont des problèmes de vie et non pas de mort ! L’histoire de l’Assomption est remplie de ces commencements. Quelques fois, ce fut la persécution qui nous a fait commencer dans un pays. Dans d’autres cas c’est manifestement l’Esprit. Je crois qu’ici c’est l’Esprit de Dieu. C’est là notre force et notre raison d’espérer 961  ».’

Cette exhortation fut conclue par les responsabilités de chaque religieux en matière du discernement des vocations quand il rappela le texte voté au Chapitre Général de 1974. Ce chapitre confiait aux religieux de chaque Province l’éveil des vocations de prêtres, de religieuses, des religieux, et des catéchistes dans les paroisses par les Pères.

Il insistait sur l’importance de l’exemple d’une vie de charité entre les religieux, « d’accueil vrai », et de prière commune. Il exhortait enfin les Provinces à trouver des communautés et des groupes de religieux pour recevoir des aspirants, leur révéler ce qu’est l’Assomption, l’âme de la foi, de la vie et de l’apostolat des religieux. Cette étape, rappelle le texte, peut aider les religieux à se reconvertir quotidiennement à l’Assomption. Il donnait enfin la responsabilité au Provincial et son conseil de demander l’érection d’un noviciat 962 .

Le pas décisif vers un tournant nouveau pour l’Assomption au Congo (Zaïre) ne signifiait pas une rupture de collaboration avec le clergé diocésain mais plutôt un service à l’Église locale, une continuité et un appel à la mission dans l’Église en Afrique. Cet esprit fut traduit, le 22 juillet 1979, lors du cinquantenaire de l’Assomption au Congo-Zaïre, dans un mot de circonstance, à l’ancienne église cathédrale de Beni, quand le Père Hervé Stephan déclarait :

‘« Aussi je vous dis avec autant de force : ce cinquantenaire, c’est votre fête à vous tous, chrétiens de Beni ou d’ailleurs. Vous avez répondu à l’appel de Jésus-Christ de façon merveilleuse. Avant de semer, un paysan défriche et laboure son champ. Ainsi, depuis des siècles, Dieu, comme un bon paysan préparait le peuple d’ici à recevoir le grain de l’Évangile. Les Pères du Sacré-Cœur, les premiers, il y a 70 ans, ont semé dans les larmes. Les Pères Assomptionnistes, il y a 50 ans, à leur tour ont semé. Et comme la terre était bonne, la récolte a été abondante, rapide, miraculeuse. Oui, c’est votre fête, la fête de votre fidélité à Jésus-Christ.’ ‘Maintenant, il faut regarder l’avenir. Continuer ensemble. Tout n’est pas fini. Les Pères Assomptionnistes, je veux vous l’avenir, veulent continuer à servir, à aider. Ceux qui sont venus de loin tiendront jusqu’aux limites de leurs forces. Ils continueront, si Dieu le veut, avec des Assomptionnistes nés parmi vous. Dans un mois, cinq ou six d’entre eux vont commencer le noviciat à Butembo. Eux et ceux qui suivront continueront ici, et même dans d’autres régions d’Afrique. L’Église de Butembo-Beni est assez généreuse pour devenir elle aussi à son tour missionnaire 963  ».’

Le Père Willibrord Muermans fut le premier Maître des novices aidés du Père Edgar Cuypers, curé, et du diacre Michel Kalumbiro. Ce noviciat qui débuta, le 16 août 1979, dans la paroisse de Kitatumba, fut transféré l'année suivante dans ce qui devint la Maison Lwanga et l’internoviciat (1980) de toutes les congrégations de la famille de l’Assomption, les Sœurs Oblates et Orantes de l’Assomption, des congrégations autochtones, les Petites Sœurs de la Présentation et les Frères de l’Assomption, et d’autres congrégations missionnaires.

Le transfert nous fait comprendre les directives que le Père Thomas De Leuuw, Assistant général, donna, le 28 juin 1980, au Père Stephane Smulders, Supérieur provincial du Congo-Zaïre :

‘« Comme l’érection d’un Noviciat est liée à une maison déterminée, nous ne pouvons pas employer la formule ‘érection du noviciat à Butembo’. Cela ne donnera pas des difficultés pour l’avenir parce que ce n’est pas d’un jour à l’autre qu’on change de maison. En outre, il est toujours possible de passer un mois avec tous les novices dans une autre maison de la province 964  »’

Cette formule fut décisive pour l’ouverture de l’internoviciat dirigée par le Père Théodard Steegen, aidé du Père Constant Gaspermant (1911-1993) qui, deux ans plus tard, vint rejoindre le scolasticat de philosophie. Celui-ci ouvrit sa première année académique (1982-1983) à Cophaco, avant son transfert l’année suivante à Bulengera qui, par un jeu de lettres imaginé par le Père Pol Dillen, fut appelé Bregalune.

Image n° 12 : Décoration de la porte de la chapelle de la Maison Lwanga
Image n° 12 : Décoration de la porte de la chapelle de la Maison Lwanga

Source : Revue Qu’il règne (2004) n° 369, p. 16.

La Maison Lwanga fut la troisième maison constituée canoniquement après la Cophaco 965 , maison provinciale transférée au Collège Kambali en 1992 par le Père Giulianno Ricadonna, succédant au Père Théodard Steegen, ancien provincial (1987-1992). Le scolasticat de philosophie prit naturellement le statut d'une maison religieuse.

Notes
949.

APAR, 2 LP 89 : Réunion plénière des Augustins de l'Assomption. Butembo, 27-28 septembre 1977, p.1.

950.

Le tableau numérique de l’évolution du personnel assomptionniste au Congo (1929-2000) le visualise dans l’annexe n°1.

951.

Ibidem, p.7.

952.

Mgr Bernard Sokoni, curé de la cathédrale de Butembo avait reçu les bras ouverts l’invitation à donner sa contribution à ce qui devint pour les indigènes la fondation de la vie religieuse assomptionniste. À cette occasion, il offrit un mouton aux participants de la session. Ce mouton est devenu légendaire.

953.

Mais il y eut un revers de la médaille. Ce sont les membres du clergé diocésain qui ont poursuivi leurs études philosophiques, théologiques et humaines en Europe, à telle enseigne qu’ils affirment qu’il est préférable d’être membre du clergé que de croupir sous le paternalisme colonial des religieux.

954.

Vécu personnel du compositeur de ce texte.

955.

APAR, 2LP 88 : Père Edgar Cuypers au Père Hervé Stephan. Butembo, le 6 mars 1978.

956.

APAR, 2LP 90 : Père Hervé Stephan au Père Edgar Cuypers. Saint Gérard, le 1er mai 1978.

957.

APAR, 2LP 47 : Père Hervé Stephan. Lettre circulaire. Rome, juillet 1947.

958.

APAR, 2LP 48 : Père Hervé Stephan. Rome, le 16 septembre

959.

APAR, 2LP 53 : Père Thomas De Leeuw au Père Stephan Smulders. Rome, le 16 septembre 1978.

960.

APAR, 2LP 52 : Père Hervé Stephan. Lettre circulaire. Rome, le 22 novembre 1978.

961.

APAR, 2LP 91 : Père Hervé Stephan. Lettre circulaire. Rome, juillet 1979.

962.

Ibidem, p. 2.

963.

APAR, 2LP 98 : Hervé Stephan. Chers chrétiens de Beni et d’ailleurs. Beni, le 22 juillet 1979.

964.

APAR, 2 LP 53. Père Thomas De Leuuw au Père Stephan Smulders. Rome, le 28 juin 1980.

965.

La Coopérative des Pharmacies au Congo (COPHACO) fut une maison que l’Assomption acheta pour en faire une communauté religieuse. Ce nom de la pharmacie est resté : il désigne en même temps la maison et les alentours. Après la poste, la banque, l’avenue Matokeo, et les anciens bureaux du district, le COPHACO évoque un des grands lieux de références géographiques de la ville de Butembo sur la route Goma-Butembo-Bunia qui se trouve en face l’Institut Secondaire Technique et Supérieur de Butembo où fonctionne l’Université Catholique du Graben (UCG).