3.2.2. Les Oblates de l’Assomption au Congo (1934-1996)

Animées d’esprit missionnaire enraciné dans le triple amour et le bagage spirituel qui s’en dégage, les premières Oblates de l'Assomption prirent le chemin de leur mission à Andrinople en Bulgarie, où elles arrivèrent le 24 avril 1868, en la troisième année de leur fondation. Expulsées de Bulgarie sous le régime communiste, les Oblates de l'Assomption se préparèrent pour l'Afrique. En effet, depuis octobre 1929, les Augustins de l'Assomption oeuvraient dans la Mission de Beni, cédée par les Pères du Sacré-Cœur de Quentin.

Aussitôt, les Assomptionnistes se rendirent compte que le christianisme échappait partiellement au monde féminin et que l'Église naissante courait le danger de devenir essentiellement masculine. La présence des religieuses s’avéra nécessaire pour les assomptionnistes à tel point qu’un missionnaire écrit à son Supérieur :

‘« L’Eglise naissante risque de devenir une Eglise essentiellement masculine, et l’écart entre le statut de l’homme et de la femme risque de s’accentuer. En effet, bien que les jeunes filles et femmes mariées ne soient pas exclues du catéchuménat, leur nombre est de loin inférieur à celui des jeunes gens et hommes adultes. Quant à l’enseignement dans les écoles, il s’adresse presque exclusivement à la jeunesse masculine, ce qui pourrait accroître la prédominance de l’homme, déjà très marquée dans la civilisation bantoue, par l’évangélisation et scolarisation unilatérales 978  ».’

« Aussi longtemps que nous n'aurons pas des religieuses, nos missions seront des familles sans mamans. Si les prêtres en Europe éprouvent des difficultés à comprendre la psychologie féminine, comment nous autres, pourrions-nous réussir à comprendre la femme indigène? Nous avons beau instruire les hommes et les baptiser, tant que les femmes ne seront pas évangélisées, nous ne réussirons pas à christianiser les familles. Or, sans religieuses, il ne nous sera pas possible d'atteindre la femme (...). La chrétienté naissante court le danger de devenir essentiellement masculine 979  ».

Face à ce déséquilibre, les Pères Assomptionnistes virent la nécessité de l'apostolat des religieuses dans la Mission pour s'occuper plus particulièrement de la femme dont le rôle, bien qu'effacé, reste capital dans l'éducation de la société. Les missionnaires souhaitèrent alors que la présence des Oblates de l'Assomption dont l’action apostolique serait concomitante avec celles des Pères.

En 1931, le Père Conrad Groenen, supérieur religieux aurait demandé à son Supérieur général, le Père Gervais Quénard, d'intervenir auprès de la Supérieure générale, la Mère Marie-Berthe Paré, pour qu’elle envoie des Sœurs Oblates de l’Assomption dans la Mission de Beni 980 . Le Père général transmit cette requête du Père Conrad Groenen à la Mère Marie-Berthe Paré qui mit quatre ans pour réaliser l’attente des Assomptionnistes au Congo.

Cette longue attente des Pères Assomptionnistes nourrissait davantage leur ferme conviction que l'avenir de l'Église naissante dépendait, en cette contrée, de l'éducation de la femme. Cette conviction était si profonde que Mgr Henri Piérard le rappela en 1959, en ces termes : « L'Église ne s'implantera en pays de Mission que si la famille chrétienne se constitue solidement, et la famille chrétienne c'est la maman 981  ».

Face à l'insistance 982 des Pères Assomptionnistes pour avoir des religieuses, la Mère générale Marie Berthe Paré en son conseil du 10 septembre 1935, autorisa les Oblates de l'Assomption de se rendre en mission au Congo pour y organiser des foyers chrétiens solides et pour travailler à la promotion culturelle de la femme noire. Cette décision, annoncée par le Père Joseph Mauban (1830-1932), vicaire général de la congrégation,fut une source de consolation pour les missionnaires 983  : ils trouvèrent des auxiliaires dans leur mission.

En effet, dans sa lettre 7 juillet 1935 adressée à la Mère générale Marie-Berthe Paré, Henri Piérard précisait les responsabilités respectives entre les religieuses et les religieux et la qualité des relations qui existerait entre les deux communautés. Ce contrat énonce que la congrégation des Oblates de l'Assomption s'engageait à servir d'auxiliaires aux Pères assomptionnistes dans toutes leurs oeuvres d'apostolat actuelles et futures, et que ces oeuvres ne seraient pas en opposition avec les constitutions des religieuses.

Par ailleurs, cette lettre notifiait qu’elles ont la charge d’organiser des foyers chrétiens, de favoriser l’émancipation de la femme africaine, et de répondre à d’autres tâches imprévisibles. Enfin, les religieuses auraient un Père aumônier et seraient mises à la disposition du chef de poste de mission qui serait leur centre de rayonnement dans la contrée. Elles dirigeraient dans chaque station une école primaire pour filles et leur enseigneraient le catéchisme, s'occuperaient des maternités et des orphelinats, des veuves et des vieillards, aussi bien que du soin de la sacristie 984 .

Sous une autre forme, Mgr Henri Piérard précisa cette forme de contrat 985 quand il soulignait que les Oblates de l’Assomption venaient travailler à l'éducation de la mère chrétienne, ‘remplacer’ les mamans défuntes des orphelins, suivre attentivement l'évolution et le développement physique de nombreux nourrissons qu'on leur présenterait, et devenir des mères auprès des petits, . Par ailleurs, elles se destinaient à enseigner les rudiments de l'alphabet et du calcul aux filles et à les préparer aux sacrements, à soigner dans les hôpitaux et les maternités, et à visiter les familles à domicile 986 .

Pour la Mère Marie-Berthe Paré, la mission au Congo fut comprise dans une dimension plus spirituelle. Les Oblates de l’Assomption y étaient appelées à devenir des ‘génératrices de la vérité’, à vivre de la prière et du sacrifice, à contribuer à la beauté des âmes, à soutenir les Pères missionnaires, et à rester toujours sous la houlette de Marie, Reine des apôtres 987 .

Pour mieux répondre à cet appel du Congo, les premières religieuses Oblates de l'Assomption qui se préparaient pour le l’Afrique reçurent une formation technique, mais « pas toujours indispensable », selon les vétérans de la mission. Elles suivirent des cours de maternité, s'initièrent à préparer et à administrer des remèdes, à soigner les maladies tropicales, à se familiariser avec le microscope, et à étudier toutes les règles de l'hygiène 988 .

Avec cet idéal religieux et missionnaire, et cette préparation, les premières Oblates de l'Assomption au Congo, les Sœurs Marie-Laurentine Allard (Belge), Marie de Saint-Gérard Vanlichtervelde (Française), et Philomen Morlinghen (Belge), embarquèrent d'Anvers le 10 octobre 1934. Elles furent accompagnées de cinq religieux eux Assomptionnistes et du Père Gervais Quénard, Supérieur général, venu pour la visite canonique de ses religieux dans la Missio sui juris de Beni. Ce groupe de missionnaires arriva à Bunia, Préfecture voisine au nord de Beni le 23 novembre 1934.

Le lendemain, les Pères se rendirent à Beni et les Sœurs reçurent un stage imprévu en demeurant pendant un mois auprès des Sœurs Blanches. Il a donc fallu expliquer aux Sœurs Oblates de l'Assomption le motif de ce stage, à savoir leur initiation auprès de ces missionnaires expérimentées au travail apostolique qui les attendait 989 . A vrai dire, les Pères n'avaient pas encore déménagé de la maison qu'ils réservaient aux religieuses. Les pluies abondantes de septembre et d'octobre ne leur permirent pas de terminer les maisons qu'ils devaient habiter.

Les Sœurs Oblates de l'Assomption arrivèrent à Beni le 23 décembre 1934. Elles furent reçues par le Père Henri Piérard, Supérieur ecclésiastique de la Mission indépendante, aux pieds de la statue de la Vierge Marie. Les écoliers, après le mot de bienvenue du Père, exécutèrent un cantique et les petites filles leur présentèrent des fleurs. Mais, ce monde relativement bien habillé et en bonne santé, contrastait avec le « ramassis d'épave humaines 990  ».

Ce « monde en détresse » était composé de lépreux, de paralytiques, d'aveugles, et des victimes de la maladie du sommeil, assemblés sur la pelouse devant la statue pour venir accueillir leurs ‘mamans. Devant ce monde contrasté, les Sœurs se rendirent compte de l'attente du peuple et du service qui les occuperait.

Était-ce à cet apostolat que les Sœurs Oblates s'attendaient ? Dans sa lettre du 5 juillet 1935 à la Mère Berthe-Marie Paré, le Père Henri Piérard parlait des imprévus 991 dans l’apostolat, leur laissant ainsi une marge de liberté, d’initiative et de surprise sur leur labeur missionnaire. Cette réalité aurait-elle incité une religieuse missionnaire à préparer psychologiquement ses consœurs quand elle rédigea, avec humour, à leur intention les dix commandements 992 de l’Oblate de l’Assomption au Congo :

‘1. Les Congolais, tu aimeras pour les gagner plus sûrement.’ ‘2. Jamais tu ne t'offusqueras de les voir en 'complet' d'Adam.’ ‘3. Au kiswaili tu mordras, dès l'arrivée, à pleines dents.’ ‘4. Ton savon point ne perdra à vouloir rendre un nègre blanc.’ ‘4. Mais les âmes tu blanchiras aux fontaines des Sacrements.’ ‘6. D'être mordue accepteras en faisant quelque pansement.’ ‘7. Huit cents négrillons pèseras sans te lasser apparemment.’ ‘8. La canicule porteras, Missionnaire, crânement.’ ‘9. Des fauves tu te défendras et de nostalgie mêmement.’ ‘10. Les Annales, tu rempliras de tes croquis, tous si charmants.’

Quoi qu’il en soit, la réalité au Congo demandait une préparation diversifiée dans les domaines de la médecine humaine, de l'enseignement, de la puériculture, de l'assistance sociale, et de l’art ménager. Certes, la question d’un minimum académique d’études suscite toujours une polémique.

Pour les uns, les études seraient un outil de travail qui servirait à la première initiation à la tâche. Pour d’autres, pourtant instruits, à tort ou à raison, les connaissances ne donnent pas toujours la compétence. L’exemple du curé d’Ars devient pour eux la référence même. Cette vision de la préparation à la mission a entraîné certaines dérives chez les Assomptionnistes comme chez les Oblates de l’Assomption. La lettre d’obédience pouvait bien indiquer la tâche précise des religieux ou les religieuses en mission mais la réalité était tout autre 993 .

Ainsi, psychologiquement, un missionnaire pouvait se préparer à être un professeur d’anglais sans avoir préalablement étudié cette langue ; en mission, il se retrouvait dans une paroisse. Ainsi des cuisiniers et des jardiniers pouvaient devenir des architectes, ceux qui sortaient des alumnats pouvaient remplir les charges d’inspecteurs ou de directrices d’écoles.

La question devenait plus délicate avec l’évolution du peuple quand il reprochait à ses responsables une certaine incompétence. Si les responsabilités en mission étaient imprévisibles, fallait-il des « spécialisations » ?. Faudra-t-il encore des bricoleurs de la mission ? Quoi qu’il en soit, les religieux et les religieuses, d’une manière générale, devraient être capables de toucher à tout dans leurs postes de mission : la compétence s’acquiert en mettant la main à la pâte.

Cette question est encore ouverte de nos jours dans plusieurs congrégations religieuses. Pour la part des Oblates de l'Assomption au Congo s’engagèrent à réaliser l’objectif de leur mission qui se poursuit encore aujourd’hui : l'éducation de la femme africaine 994 . Auxiliaires des Pères dans l'œuvre évangélisatrice, elles s'occupent du catéchisme des jeunes filles et des femmes. Tout en inculquant de leur mieux aux épouses les principes de morale chrétienne relative au mariage, les Sœurs se dévouent à relever le prestige de la femme aux yeux du mari comme à ses propres yeux.

Elles instruisent les femmes, gardiennes du foyer, non seulement de leurs obligations, mais aussi de la noblesse de leur vie humble qui comporte beaucoup d'amour et de dévouement. Elles s'efforcent, en outre, dans les foyers sociaux et les classes d'alphabétisation pour celles qui ne peuvent poursuivre leurs études dans les écoles officielles, à relever le niveau intellectuel de la femme.

Par ailleurs, les Religieuses, surnommées mama, s'ingénient à prodiguer de multiples conseils lors de leurs contacts avec les femmes. Pour ce faire, elles organisent de fréquentes réunions de femmes adultes et des jeunes. Les conseils en commun et en particulier ont eu des succès notoires sur le plan humain et religieux à telle enseigne qu'une missionnaire écrit en 1954 : « La jeune épouse se sent comprise et heureuse. Confusément elle a conscience de se perfectionner, de se rapprocher de son mari, dans une plus grande estime mutuelle, maintenant qu'ils partagent la même foi chrétienne 995  ».

Les Sœurs Oblates indiquent aux femmes le chemin des consultations prénatales, les incitent à suivre les conseils du personnel hospitalier, et à entrer dans les maternités quand elles attendent un enfant. Aussi, les consultations des nourrissons permettent d'enseigner aux mamans quelques principes élémentaires de propreté, d'hygiène, et de puériculture. Les jeunes filles sont aussi l'objet d'une sollicitude particulière des Soeurs Oblates de l'Assomption. Elles sont initiées auxtravaux ménagers, à la confection des nattes et tapis en raphia, à la couture moderne, à l'hygiène, à l'entretien d'une maison, à une préparation ultérieure à la vie matrimoniale, et aux divers services qu’exige la société contemporaine.

Parmi les principales révolutions que les Sœurs Oblates opérèrent dans le vicariat de Beni figurent les écoles des filles allant de la maternelle aux humanités secondaires, l'organisation des orphelinats et la fondation de la Congrégation des Petites Soeurs de la Présentation Notre-Dame.

Sous l'attentive vigilance des Soeurs, les aspirantes à la vie religieuse s'initièrent à l'entretien des orphelins. Puis timidement, après un effort de conscientisation, quelques femmes, surmontant les tabous culturels, se décidèrent à adopter certains de ces orphelins et de leur offrir une protection familiale dans leurs ménages. Depuis, personne n'éprouve aucun problème à élever et à pourvoir à l'instruction de ces enfants adoptés par la famille.

En plus, les Oblates de l'Assomption travaillèrent à la promotion de la femme indigène, dans les écoles pour filles, le pensionnat, l'école d’infirmières et les foyers sociaux, afin qu'elle puisse être capable de conquérir ses droits et être une épouse chrétienne digne de ce nom ou même une servante de Dieu par la consécration religieuse. Dans ce dessein, avec la collaboration de Mgr Henri Piérard, les Oblates de l’Assomption formèrent des jeunes filles qui sentaient en elles l'appel de Dieu. Celles-ci, en 1948, furent à l'origine de la Congrégation des Petites Sœurs de la Présentation Notre-Dame.

Devant cette diversité de tâches apostoliques, prévues ou imprévues, après les premiers balbutiements de l’apprentissage de la langue, les Sœurs Oblates de l'Assomption se heurtèrent au problème de la pénurie du personnel missionnaire. D'une manière poétique, Mgr Henri Piérard lança une campagne de recrutement quand il concluait, avec humour, les diverses tâches des Oblates de l'Assomption dans la Revue missionnaire, Le Royaume sur :

‘« Mais l'évangélisation de la femme indigène, dont le retard est malheureusement évident, réclamerait une bonne centaine de religieuses, et leur nombre est encore ici trop restreint. Si Notre-Dame de l'Assomption le voulait bien, les Oblates apparaîtraient dans le champ de l'apostolat aussi nombreuses que les étoiles de la voie lactée 996  ».’

Ce phénomène s'explique, en partie, par les faits de la seconde guerre mondiale (1939-1944), les événements de la rébellion muleliste (1964) qui vida le diocèse du personnel ecclésiastique dans le rang des religieuses comme celui des religieux. Néanmoins, jusqu'en 1960, la moyenne annuelle des religieuses missionnaires dans le Vicariat de Beni variait entre quatre à cinq personnes. D'autre part, les Oblates de l'Assomption commencèrent tardivement le recrutement de jeunes religieuses congolaises.

Ce n'est qu'en 1960, vingt cinq ans après leur arrivée, qu'elles accueillirent les premières novices autochtones, les Sœurs Marie-Goretti Kisangani et Assumpta Masika Kaghoma qu'elles formèrent à Froyennes en France. Ces dernières prononcèrent leurs premiers vœux en 1962. Malgré ce renfort des sœurs autochtones qui, progressivement entraient en religion, le nombre des Oblates connut une période lente de chute (1960-1972), lors des événements de l'indépendance, la rébellion de 1964, et la politique de l'authenticité au Congo/Zaïre. Les Oblates de l'Assomption reçoivent une moyenne annuelle variant entre huit et dix religieuses autochtones 997 .

GRaphique n° 2 : Les Oblates de l’Assomption au Congo (1935-1998)
GRaphique n° 2 : Les Oblates de l’Assomption au Congo (1935-1998)

Source : Répartitions des Oblates de l’Assomption (1935-1999)

Malgré cette montée rapide des vocations, le personnel actif dans le diocèse reste toujours insuffisant à la tâche. Hormis, le tiers qui se trouve en formation première et les abandons par suite des défaillances personnelles, la mission lointaine diminue le personnel religieux dans le diocèse de Butembo-Beni, et entraîne une instabilité dans les œuvres. Néanmoins elle donne la preuve de la maturité des religieuses autochtones.

Depuis 1979, les Oblates de l'Assomption au Congo sont à leur tour missionnaires à Rushaki au Rwanda. En effet, elles venaient d’être érigées en vicariat par le décret du 20 octobre 1960 trois mois après l’indépendance du pays. Cette juridiction s’avérait nécessaire au moment où l’indépendance du pays (30 juin 1960) venait de jeter le pays dans le chaos. Des jours plus sombres s’annonçaient encore et la crainte d’être coupé de l’Europe faisait son chemin. « Une autorité sur place au Congo devenait nécessaire pour étudier de plus près tous les problèmes, répondre aux autorités locales et prendre éventuellement des décisions urgentes 998  ».

Quinze ans plus tard, en 1975, le Conseil de Congrégation promut le vicariat provincial qui devint une province autonome. La mission au Congo comptait environ quarante religieuses réparties dans huit maisons canoniquement érigées. Cette croissance est à l’origine de nouvelles fondations jusqu’à la création de la vice-province en Afrique de l’Ouest, en 1997, et d’une maison religieuse en Afrique anglophone en Tanzanie (2001) qui est la dernière communauté, selon la chronologie, créée en dehors des diocèses du Congo/Kinshasa.

La Vice-province de l’Afrique de l’Ouest comprend la Côte d’Ivoire (1975) et le Burkina Fasso (2000). La Sœur Irène Mupitanzila en fut la première Supérieure Vice-provinciale, (1997-1999) et devint par la suite économe générale de la congrégation (1999-2005). Elle fut suivie par la Sœur Philomène Kahanya (1999-2005) qui est, comme celle-là, de nationalité congolaise. Non seulement ces nouvelles fondations exigent des ressources humaines et financières mais aussi réduisent les agents actifs dans la province. Ainsi, les religieuses africaines sont appelées à renforcer certaines communautés au Congo, en Afrique, en Europe, et en Amérique latine 999 .

Notes
978.

AOP, DL 20 : Aventure missionnaire des Oblates au Zaïre, avril 1990.

979.

Lieven BERGMANS, Les Oblates de l'Assomption au Zaïre. Bruxelles, 1980, p.4.

980.

Père Gervais Quénard avec le Père Conrad Groenen. Rome, le 14 mai 1931.

981.

Henri. PIÉRARD, « Au Congo Belge », dans Le Royaume (1959) n°1, p. 4.

982.

APAR, 2 LK 9 : Père Conrad Groenen au Père Gervais Quénard, Lubero, le 9 août 1931 ; 2 LK 25 : Père Conrad Groenen au Père Gervais Quénard, Lubero, le 9 août 1933 ; Père 2 LK 30 : Père Conrad Groenen au Père Gervais Quénard. Mulo, le 22 mars 1934 ; 2 LK 69 : Henri Piérard à Mère Marie-Bethe Paré, Beni, 1934.

983.

APAR, 2 LN 108, 15, 1 : Père Joseph Maubon au Père Conrad Groenen. Bruxelles, le 17 mai 1934.

984.

2 TK 184 : Père Henri Piérard avec la Mère Marie-Berthe. Beni le 7 juillet 1934.

985.

2 TK 183 : Père Henri Piérard, Accord entre l’Assomption et les Oblates de l’Assomption. Beni, 5 juillet 1934.

986.

Henri. PIÉRARD, « Au Congo Belge », dans Le Royaume (1959) n°1, p. 4.

987.

MARIE BERTHE, « Nous aussi », dans les Annales des Oblates de l'Assomption (1936) n°1, p. 5-6.

988.

« Au Congo. Oui, mais, préparez-vous bien », dans les Annales des Oblates de l'Assomption (1937) n°5, p. 15-16.

989.

Laurentine ALLARD, « Abord de l'Albertville », dans les Annales des Oblates de l'Assomption (1936) n°1, p. 24.

990.

Lieven BERGMANS, op. cit., p. 7.

991.

2 TK 183 : Père Henri Piérard, Accord entre l’Assomption et les Oblates de l’Assomption. Beni, 5 juillet 1934.

992.

M. de J., « Les dix commandements de l’Oblate au Congo », dans Les Annales des Oblates de l’Assomption (1937), n°7, p. 21. (L’article est signé par les initiales que nous ne retrouvons pas dans la nécrologie des Oblates au Congo).

993.

Témoignage du Père Stephan Smulders qui fut préparé et nommé professeur d’anglais au petit séminaire de Musienene mais qui fut conduit, à son arrivée au Congo, dans le poste de mission de Biambwe. Boston, novembre 2004.

994.

MISSIA, « L'éducation de la femme en pays kivu », dans le Royaume (1954) n°1, p. 16-20.

995.

Ibidem, p. 17-18.

996.

Henri. PIÉRARD, « Au Congo Belge », dans Le Royaume (1952) n°1, p. 6.

997.

L’évolution numérique des Oblates de l’Assomption sur le tableau dans l’annexe n°2.

998.

AOP, DA 17 : Rapport sur la marche du vicariat. Chapitre vicarial du 7-8 août 1964.

999.

En 1998, le nombre total des Oblates de l'Assomption s'élève à 89 religieuses incluant celles qui sont en formation. Elles sont réparties sur les quatre continents : six communautés dans le diocèse, quatre communautés au Zaïre en dehors du diocèse (Goma, Bunia, Kisangani, Wamba), deux communautés en Côte d'Ivoire (Afrique), quatre communautés en Europe (Angleterre, France, Belgique, Italie), et deux communautés en Amérique latine (Brésil et Haïti).