4.1.1. Organisation du catéchuménat

Conformément aux Instructions des Ordinaires du Congo Belge et du Rwanda-Urundi aux Prêtres de leurs territoires, les missionnaires assomptionnistes, dès qu'un poste de Mission était établi, organisaient immédiatement le catéchuménat afin de rendre l'instruction chrétienne accessible à tous les infidèles. Au début de l'évangélisation du vicariat de Beni en 1929, il y avait une double distinction entre les catéchumènes. D'abord, les postulants étaient des adultes qui voulaient être admis au baptême. Ils avaient préalablement donné des preuves concrètes de leur volonté de devenir chrétiens et de conformer leur vie aux enseignements du Christ. Il y avait, ensuite, les catéchumènes proprement dits qui se préparaient immédiatement au baptême 1180 .

Avec la décentralisation des paroisses, la grande partie de la préparation aux sacrements se fait dans le milieu naturel des gens. On y distingue trois groupes de catéchumènes. Les Waitwao ou « appelés » qui veulent s'initier à l'enseignement chrétien dans le postulat. Le groupe des Wafuasi ou ‘disciples’ est constitué des païens et des enfants chrétiens qui se préparent à la réception de la première communion. Ces deux groupes restent dans leurs villages ou leur liturjia.

Enfin, le groupe des Walomba (postulants), appelés aussi Wateule ou les élus est constitué des païens qui ont franchi les deux étapes citées et qui se préparent immédiatement à la réception des sacrements de l'initiation, le baptême, la communion et la confirmation. Certains d'entre eux reçoivent la bénédiction nuptiale de leur mariage.

Tous les catéchumènes sont présentés chez le catéchiste qui prend soin de les connaître avec tous les renseignements possibles notamment sur leurs situations familiales. Ces renseignements sont transmis à la paroisse ou dans la paroisse voisine si le catéchumène change de domicile. Cette méthode a pour avantage de connaître le candidat et son intentionnalité profonde. Il permet aussi d'éviter les manquements à la présence requise pour accéder au nouveau groupe. Habituellement, il est exigé deux cents présences par an comptées à partir du jour de l'entrée effective au catéchuménat.

Le catéchuménat adapté à chaque groupe consiste dans l'apprentissage de la connaissance de la religion catholique, du dogme et de la morale chrétienne. A la fin de l'année, les candidats subissent un examen oral basé sur le texte du catéchisme, les prières, et la concrétisation de l'enseignement chrétien dans la vie quotidienne. Toutefois, il arrive que le catéchumène refasse la même étape à cause de son irrégularité ou de sa difficulté à assimiler les enseignements reçus. Les rares renvois sont dûs à une méconduite que le catéchumène ne parvient pas à amender.

Les Wateule sont des catéchumènes baptisés qui complètent leur initiation chrétienne en vue de la réception du sacrement de confirmation. La préparation des uns et des autres se fait durant six mois à la paroisse ou dans un grand un secteur auprès d'un animateur qui a terminé l'école catéchétique de Butembo. Ils totalisent au moins 650 présences pour être admis aux sacrements 1181 .

La décentralisation des paroisses dans les années 1950 a été bénéfique pour les catéchumènes qui reçoivent désormais les enseignements chrétiens sans être obligés de vivre en internat dans des camps à proximité des catéchistes et des prêtres. Ce système décharge aussi les curés ou les catéchistes des préoccupations de la nourriture et des soins médicaux des catéchumènes à moins qu’un cas imprévu ne survienne lors des instructions ou du travail manuel qui sert non seulement pour la détente après les enseignements mais aussi pour l’autofinancement des paroisses.

Ce fait, avant les années 1970, alourdit la journée des catéchumènes internés qui commence par la messe du matin, l'instruction au début de la matinée, les travaux à la paroisse, une seconde instruction à la mi-journée, un repos de midi suivi d'une instruction, du travail manuel des champs, de la prière du soir, du repas pris en commun et enfin de la prière avant le coucher.

Ce règlement d'un noviciat était une véritable épreuve de foi comme le relate les Instructions qui stipulent : « Par son assiduité et son application aux instructions et aux exercices religieux auxquels on les convie, et surtout par ses efforts pour amender sa vie, le catéchumène donnera la preuve de la sincérité et de l'intensité de son désir du baptême 1182  » Ces épreuves dans le village des catéchumènes, loin de leurs proches à plus de quarante kilomètres parfois, décourageaient plus d'un.

Durant ce semestre à la paroisse, les catéchumènes étaient initiés aux habitudes chrétiennes, à savoir l'assistance quotidienne à la messe, l'obligation du dimanche, la récitation commune du chapelet, le chemin de croix, le salut au Saint Sacrement, et l'amour du culte afin qu'ils puissent toujours sentir le désir et le besoin de fréquenter la paroisse.

Ces exigences existent encore avec l'unique différence que le catéchumène reste avec ses familiers au risque d’échapper à la vigilance des catéchistes après les instructions. Celles-ci, à leur tour, courent le danger de rester théoriques et de ne plus être pratiquées après la réception des sacrements.

La nouvelle méthode, après 1970, préconise une formation religieuse à raison de deux instructions d'une heure par jour. A la fin du semestre, les catéchumènes passent un examen consistant sur des questions relatives à la doctrine et à la morale chrétienne. A cette épreuve s'ajoute celle d'une étude minutieuse de la vie du candidat afin de s’assurer de sa conversion comprise comme une ‘vie réformée’, c’est-à-dire qui exige une rupture totale avec la méconduite, la superstition, la boisson, la paresse, la polygamie, le mariage précoce et les autres vices 1183 .

A ce propos, en 1936, le Père Marie-Jules Celis décrit l’activité missionnaire auprès des catéchumènes avant leur réception aux sacrements de l'initiation chrétienne :

‘« Tous les Pères, quel que soit leur nombre dans le poste, se partagent le rude métier de parcourir les postes des catéchistes dans la brousse, pour contrôler l'enseignement catéchétique, l'assiduité des catéchumènes, prendre des renseignements sur leur situation matrimoniale et leur conduite, donner aux néophytes l'occasion d'entendre la Sainte messe et de s'approcher des sacrements, les soutenir et les encourager à remporter la victoire sur les superstitions et les coutumes païennes qui les sollicitent dans les milieux où les non-baptisés sont encore en grand nombre 1184  ».’

La réception des sacrements de l’initiation, le baptême, la communion, la confirmation, et le mariage pour ceux qui avaient contracté des liens conjugaux étaient au bout des épreuves. C’est pourquoi, la population locale parlant des catéchumènes emploie l’expression erikumbir’olobatiso, qui se traduit par « quémander le baptême », lequel englobe dans ce cas tous les autres sacrements. Cette expression comporte aussi une certaine idée de corvée pour recevoir les sacrements qui étaient alors reçus comme le fruit et le couronnement de leur longue patience d'au moins trois ans. Ce fait poussait les parents à baptiser leurs enfants dès les premiers mois après leur naissance pour leur épargner ces épreuves.

En effet, à l’école primaire, le cours de religion est considéré comme l’équivalent de l’enseignement reçu au catéchuménat. Le même cours est placé au même niveau que les cours de langues, de calcul, d’exercice de récitation, d’histoire ou de calligraphie. Seule la moyenne générale annuelle détermine la montée dans une classe supérieure à laquelle correspond la réception des sacrements de communion en quatrième année, de confirmation en sixième ou alors tous les sacrements d’initiation à Pâques pour les élèves non baptisés. Comme plusieurs abandonnaient l’école à ce stade, la réception des sacrements fut transférée pendant les vacances afin que tous les élèves aient leur certificat d’études primaires en vue des humanités secondaires 1185 .

Comment pouvons-nous comprendre que les païens aient accepté une si dure épreuve jusqu'à l'abandon temporaire de leurs terres et de leurs coutumes ancestrales pour adhérer au christianisme 1186  ? Au début de l'évangélisation, le catéchisme, selon les recommandations de Mgr Gabriel Grison, comme nous le soulignions plus haut, s'accompagnait aussi de l'instruction scolaire.

Il était donc avantageux pour la population locale d’acquérir cette double connaissance qui était l’apanage des Européens, et qui leur donnait, malgré l’abandon de leur culturel, un nouveau statut social, différent de celui du païen, à savoir la dispense des corvées de l’administration coloniale durant le catéchuménat, l’amitié ou la sympathie du Père.

Le catéchisme était donné en swahili. Les autochtones trouvaient un autre avantage à fréquenter le catéchuménat : il devenait pour eux, non seulement, un lieu de réception de l’instruction religieuse et scolaire, mais aussi d’apprentissage d’une nouvelle langue employée par le missionnaire, les agents de l’administration coloniale, et les instituteurs.

Le catéchuménat devenait ainsi un moyen d’accéder à un nouveau groupe de personnes supposées avoir une culture supérieure. En outre, les « hommes du Père », c'est-à-dire les catéchistes, les catéchumènes, les instituteurs, les ouvriers et les infirmiers, ce monde qui peuplait les petites cités sur les collines des missionnaires, jouissaient d'une certaine estime sociale auprès du peuple 1187 .

D'abord, du point de vue social, le monde qui gravitait autour des missionnaires était libéré des exactions des agents de l'Etat, et exempté des corvées ainsi des impôts, compensés par leur travail au poste de mission. Il vivait sous la protection religieuse et sociale du missionnaire. Ensuite il pouvait recevoir certains avantages matériels, entre autres des vêtements, des soins médicaux, des chapelets, des images sacrées, et l'habit blanc le jour de leur baptême. Ce sacrement l'émancipait du statut social ancestral, considéré comme inférieur et l'élevait à une nouvelle culture.

La pax colonica mit fin aux querelles des chefs des tribus. Grâce à elle, les agents de l’Administration coloniale formèrent des agglomérations d’hommes dans les camps des mines ou des plantations. Ce système appelé « Mouvement Indigène des Populations (MIP) » constitua de grands centres à Mbingi et à Maboya, ainsi que des paysannats à Luofu. Enfin, la « paix coloniale » facilita la tracée des pistes dans la brousse, permit aux missionnaires d’étendre leur influence, dans les endroits les plus reculés de leur résidence 1188 .

Du point de vue religieux, le christianisme présentait un nouveau type d'homme et de femme. Ce facteur devint un des critères pour les parents qui accordaient les jeunes gens en mariage. Par ailleurs, le travail des religieuses transformait le statut de la femme qui accédait à une nouvelle estime aux yeux des hommes, et jusqu'à devenir, elle aussi, une consacrée. Cela stimulait les femmes à embrasser le christianisme.

Du point de vue culturel, la population autochtone trouva des similitudes entre le christianisme et les croyances traditionnelles. Le prestige des missionnaires, leur influence, leur dévouement, et le rayonnement de leur charité, donnèrent l’impression aux autochtones que le christianisme jouissait d'une certaine supériorité par rapport à la religion traditionnelle.

Mais, les missionnaires introduisaient aussi une rupture culturelle au sein de la population locale par leur action iconoclaste 1189 et leurs discours contre le « paganisme », sans être punis par les dieux traditionnels. Le très saint qualificatif de Dieu-Nyamuhanga, prononcé une fois l’an lors du grand sacrifice annuel, était la cible des propos missionnaires. Cela provoquait une crise au milieu du peuple.

L’hostilité à la religion des ancêtres s’accentuait par le prosélytisme des nouveaux convertis auprès de leurs compatriotes. Après la réception des sacrements, les chrétiens recevaient mandat de convertir un de leurs familiers comme signe de leur amour de l’Eglise à laquelle ils appartenaient 1190 . Ce phénomène créa un complexe d’infériorité chez les païens dans un monde en pleine évolution avec de nouvelles appartenances religieuses et sociales. Au sein de la même famille ou de la même société surgirent des distinctions de personnes entre chrétiens et païens.

De nouvelles valeurs furent introduites : le baptême devint après la dot une condition qui déterminait le choix et le consentement de son futur conjoint ou de sa conjointe. De cette façon, le catéchuménat, malgré ses épreuves, fut accepté afin d'accéder à la nouvelle religion, à un nouveau statut social, et à un nouveau style de vie constitué des pratiques chrétiennes et de nouveaux schèmes de penser avec des terminologies chrétiennes, anges (malaika), satan (sitani), Jésus (Yezu), paradis (paradiso ou evwereryo), enfer (feu de satan ou moto.omuliro we shetani/sitani en swahili et en kinande).

Loin de constituer un point final, le catéchuménat, sanctionnée par les sacrements de l'initiation, devenait le début d'une autre vie au milieu des païens. Les nouveaux initiés devaient lutter contre le milieu ambiant et défendre leur foi chrétienne au milieu de leurs compatriotes attachés à leurs pratiques religieuses traditionnelles.

Cet esprit militant provenait de l’enseignement reçu durant les années de catéchuménat. Lors des instructions chrétiennes, les catéchistes et le prêtre inculquent aux catéchumènes que le sacrement de confirmation donne la force spirituelle pour triompher des tentations du Satan, des mauvais esprits et des démons.

Il inspirait aussi les mots et les attitudes pour persuader leurs congénères et leur faire prendre conscience que les païens vivent encore dans les « ténèbres », c’est-à-dire en-dehors du christianisme et des apports de la civilisation occidentale, l’instruction scolaire et la fréquentation de la médecine européenne (le médicament des Blancs/Dawa ya wazungu en swahili).

Lors de l’instruction chrétienne, les prêtres et les catéchistes conscientisaient les catéchumènes à leur grave responsabilité de ne pas laisser quelqu’un mourir en leur présence sans la réception du baptême, et donnaient, par conséquent, des bribes d’initiation à la liturgie du baptême conféré in articulo mortis, en l’absence du prêtre. Cette méthode d’évangélisation semble avoir eu des effets positifs à telle enseigne que Mgr Henri Piérard écrit :

‘« Le retour à la pratique religieuse des chrétiens égarés, l'augmentation du nombre des catéchumènes sont à attribuer au zèle suscité par les réunions régulières, peut-être aussi au zèle des néophytes qui (...) ont compris les exhortations qui leur étaient adressées lors de la réception du sacrement de confirmation qui doit faire d'eux des membres actifs de l'Eglise, des militants ne se contentant pas de bénéficier égoïstement de le Foi, mais rayonnant celle-ci autour d'eux 1191  ».’ ‘« Tous nos chrétiens, même nos catéchumènes, apprenaient à conférer le sacrement de régénération et les exigences de son administration. Ils savaient à quelles conditions était assuré le salut éternel et que la charité les obligeait à ne pas laisser mourir un païen sans lui avoir, si possible, ouvert toutes les grandes portes du Paradis, du moins en suscitant le baptême de désir, la contrition et l'amour souverain de Dieu. Chaque chrétien, chaque catéchumène de retour en son milieu devenait un apôtre 1192  ».’

Les nouveaux convertis instruisaient donc leurs congénères, et les catéchumènes expliquent les chiffres élevés des baptêmes en danger de mort. Mgr Henri Piérard rapporte le cas de Lusambasa, un catéchumène qui récitait la prière au village quand le catéchiste était absent. Quand il se rendait au catéchisme avec ses compagnons, il se trouva en danger alors qu’il traversait la rivière Luhule dans la paroisse de Manguredjipa.

Mesurant le danger de la noyade, il demanda à ses deux compagnons de se repentir et de s'administrer mutuellement le baptême. Sauvés du danger grâce à une liane après cinq heures de lutte (de 9 h à 14 h), ils continuèrent normalement leur catéchisme à la mission. Ce ne fut qu'après l'interrogatoire du prêtre pour l'admission au baptême que le catéchiste informa le Père que Lusambasa, Matongo et Lumande s’étaient baptisés sous les noms de Pierre, de Joseph et de Laurent, après avoir évalué le risque de la noyade alors qu’ils se rendaient au catéchisme après l’orage. Le Père compléta alors les rites du baptême 1193 .

À certains endroits, un dérapage pouvait-il surgir par l’abus de ce ministère concédé exceptionnellement aux chrétiens ? Les questions juridiques de gestes valides ou illicites leur étaient étrangères. Des fossoyeurs, voulant épargner une fatigue supplémentaire au Père qui venait de rentrer à sa résidence, enterrèrent un mort après que le missionnaire lui ait administré les sacrements nécessaires. Comme ils avaient l'habitude de l'assister dans de pareilles circonstances, ils prirent de l'eau bénite laissée par le prêtre, aspergèrent le défunt et la tombe en récitant, à leur manière, les prières latines de l’Absoute qu'ils avaient retenues du Père. Interrogés sur ces agissements, ils répondirent au Père que tout était complètement bien fait, et pour justifier leur comportement, ils déclarèrent que s'il leur était permis de baptiser des personnes en danger de mort, sacrement plus difficile à conférer, il ne leur serait pas interdit d'enterrer chrétiennement un des leurs 1194 .

Ces récits des chrétiens ne sont pas uniques en leur genre. Les chrétiens et surtout les catéchistes secouraient leurs compatriotes en danger de mort. Les mamans, tout en cultivant des champs ou en s'occupant de leurs travaux de ménage, apprennent à leurs enfants les rudiments du catéchisme, les prières et les chants liturgiques. La formation reçue lors du catéchuménat est tellement ancrée dans la conscience de la population locale à tel point que, dans les années 1990, un fou baptisa la dépouille mortuaire de Bolo, réputé comme voleur dans la cité de Butembo. Interrogé sur son initiative, le fou déclara qu’un voleur invétéré devait être un païen et qu’il est interdit par le père et le catéchiste de mourir et d’être enterré sans recevoir le baptême 1195 .

Notes
1180.

Instructions, op. cit., art. 69, p. 36-37.

1181.

Directoire, op. cit., p. 31-32 ; Jean ROGIERS, « Admission au baptême », dans L’Afrique ardente (1948) n°48, p. 6-11 

1182.

Ibidem, art. 71, p. 38.

1183.

Jean ROGIERS, « Admission au baptême », dans Afrique ardente (1948) n°48, p. 9 ; Instructions, op. cit., p. 38-40 ; Directoire, op. cit., p. 31-32.

1184.

Marie-Jules CELIS, « Sur les hauteurs de l'Afrique ardente », dans Missions des Augustins de l'Assomption (1936) n°405-406, p. 281.

1185.

Observations personnelles lors de notre stage pastoral dans les paroisse de Maboya (1978), de Kyondo (1979-1981), et notre ministère paroissial à Mbao (1986-1991).

1186.

Matthieu SITONE, Disappearance of the Chruch in North Africa (2 nd -12 th C). Its significance and implications for Black and African Chrches (19th-20th C), (Mémoire de Maîtrise). Nairobi, Catholic University of Eastern Africa, 1993, p.76-78.

1187.

Témoignages de l’abbé Boniface Silulikongundu, Albert Kanyinyi, sans emploi dans lé ville de Butembo, Gaston Kataliko, agent de CAFEKIT (société Café Kitambala), Kyove Murehemu, citadin à Bunia, Marcel Kambungu,catéchète à Butembo durant nos vacances d’été 1995-1998.

1188.

Lieven BERGMANS, Cinquante ans de présence assomptionniste au Kivu, op. cit., p. 109-124.

1189.

Parmi tant d’exemples, nous signalons celui du Père Dominique Gauthier, Déhonien, qui détruisit les dieux de la circoncision. Cf. Dominique GAUTHIER, « À la conquête des âmes », dans Le Règne du Sacré-Cœur, (1911), p. 209-212. Le Frère Maurice Hex, assomptionniste, raconte aussi qu’il prenait, à la rivière Talihya, sur la route de Kyondo, la nourriture réservée aux esprits, et qu’il n’a jamais été inquiété pour cela. Bruxelles, novembre 2004.

1190.

Témoignages reçus lors de notre recherche (1995-2001) de Pierre Kalemekwa, menuisier à Butembo, de Vincent Vitandi, ex-catéchiste à Mbao, et de Domina Siviholya, paysanne de Musienne, Frère Domitien Vuhima Kaikomere.

1191.

ADBB, Henri Piérard, Rapport annuel, 1946-1947, p. 4.

1192.

Henri PIÉRARD, « J'ai vu naître et grandir une chrétienté », dans Sint Unum (1967) n°15, p. 6.

1193.

Henri PIÉRARD, « Notre Congo en quelques lignes », dans Missions des Augustins de l'Assomption (1941), p. 140.

1194.

Henri PIERARD, « Les fossoyeurs noirs », dans Missions des Augustins de l'Assomption (mai 1941), p. 125.

1195.

Récit répandu dans le diocèse et chansonné au rythme du kibulenge (instrument de musique en forme d’arc) par le griot Kabaliya.