4.9.1. Origine des services de développement

Les services de développement ¹⁴²¹ , à leurs débuts, n'étaient pas distincts. En 1974, le Père Jean Divoy des Assomptionnistes ouvrit une cantine au collège Kambali qui servait de dépôt pour réceptionner le lait provenant de la Communauté Economique Européenne (C.E.E.). Cette cantine servit aussi d'entrepôt des produits de première nécessité pour les religieux, religieuses et même pour certains laïcs.

Une telle initiative donna l'impression de la création d'une procure pour les religieux, parallèle à celle du diocèse. Enfin, ce petit dépôt mit à la disposition des ecclésiastiques une petite réserve de pièces de rechanges pour motos et véhicules, des tôles pour la construction des chapelles dans la brousse, divers articles dont les missionnaires pouvaient avoir besoin. A cette cantine, le Père annexa un petit dépôt de produits pharmaceutiques.

Aussi longtemps que cette initiative sembla comme une oeuvre privée des Augustins de l'Assomption, la gérance était possible par le P. Jean Divoy, économe provincial. Cependant, il était difficile pour lui-même, pour la Congrégation et pour le diocèse de faire la part des comptes car le Père cumulait l'économat provincial ainsi que la responsabilité du développement, de la Caritas, et de la pharmacie dans le diocèse.

Une telle gestion ne pouvait que susciter des oppositions. C'est pourquoi, depuis 1982, Mgr Emmanuel Kataliko réorganisa cette gérance en donnant une certaine autonomie aux différents services diocésains de développement, des oeuvres médicales, de la pharmacie, de la Caritas qui bénéficièrent, en partie, du don du Frère Maurice Hex des Assomptionnistes, offert à l'Evêque, pour construire les locaux dont ces services nécessitaient.