Chapitre cinquième
Pratiques chrétiennes de la religion

Le contenu de la foi chrétienne s’accompagne d’attitudes qui marquent l’adhésion au message chrétienne. Elles se manifestent dans la réception des sacrements, l’observance des commandements, la prière, et les dévotions.

5.5.1. La vie sacramentelle

La seconde partie du catéchisme est constituée d’exhortations avant de recevoir les sacrements. Elle est étaient comprise comme un moyen de sauvegarder la sainteté voulue par Dieu en l’aimant afin de mériter le ciel. Parmi, les moyens de sanctification selon dans l’Église, l’enseignement missionnaire insista sur le sacerdoce qui est réservé aux consacrés dont il faut distinguer les prêtres (mapadri (avakara), officiant du culte rendu à Dieu, et les religieux (watawa /avatsumulwa) qui sont d’une manière particulière voués à Dieu.

Après cette précision le catéchisme présente les sept sacrements 1572 . Par le baptême (ubatizo/olubatiso), Jésus-Christ octroie la vie qui fait des baptisés des enfants de Dieu. S’inspirant de récit de Nicodème (Jn, 3, 5), le baptême est considéré comme une porte d’entrée dans le Royaume de Dieu, une « renaissance » dans l’eau et dans l’Eprit. Ce sacrement est largement expliqué sous ses trois aspects : le baptême de l’eau, du désir et le martyre 1573 .

La confirmation ( Ac, 8, 14-15. 17) est présentée comme le sacrement qui donne la force, (ekihamika en kinande et kipaimara en swahili), c’est-à-dire ce qui rend ferme. Elle est conférée par l’évêque ou un prêtre délégué par l’Ordinaire du lieu. Elle est reçue par l’imposition des mains, l’onction d’une croix au front avec le saint chrême du salut (krisma ya wokovu) qui marque dans le cœur un signe indélébile (sfragis ou alama/ekiminyerero ekitehwa) par cette formule : « Je te signe de la croix et je te donne la force par le chrême du salut. Au nom du Père, et du Fils, et du Daint Esprit ».

Elle est accompagnée d’un soufflet, car les chrétiens se sentent forts (mbangi ou makatsi), à la manière des soldats (askari) au service de Jésus-Christ. Selon le catéchisme, on ne peut recevoir ce sacrement sans la grâce de sainteté (eneema yovuvuyirire/neema ya utakatifu) et la connaissance des grands enseignements (conseils/amahano) de l’Eglise. Ses fruits résident dans le témoignage d’une vie chrétienne en paroles et en actes 1574 .

De tous les sacrements, l’enseignement sur l’Eucharistie (Mt, 26, 26-28 ; Lc, 22, 19-21 ; I Co, 11, 23-26 ; Jn, 6, 51-52. 54-56) est le plus développé 1575 . Il explique que ce sacrement fut institué par Jésus-Christ, le jeudi saint, la veille de sa passion. Les pasteurs mettent l’accent, lors de l’explication de ce sacrement, sur ce que la théologie actuelle appelle la transsubstantiation, c’est-à-dire le changement du pain et du vin en Corps et en Sang du Christ.

L’accent est aussi porté sur les paroles consécratoires en relevant le mémorial du Seigneur. Ces éléments permettaient de dégager son rapport étroit avec la mort de Jésus-Christ et les grâces de s’unir à lui pour obtenir le salut. Ce sacrement trouve une application concrète dans le sacrifice de la messe.

Par ce sacrifice, selon la traduction des catéchismes qui se fonde sur la lettre de Saint Paul au Corinthiens (I Co, 11, 26), « l’Eglise fabrique (kutengeneza/eirikokotya) » l’Eucharistie par la main du prêtre (omukara). L’Eucharistie, par le Corps et le Sang du Christ, rappelle le sacrifice sanglant du Christ sur la Croix. Lors de la messe, c’est Jésus-Christ qui se sacrifie (eriyivemberera) et s’offre à Dieu le Père de la même manière qu’il l’a fait sur la croix au Calvaire.

Le sacrifice de la messe (misa/emisa) comporte deux parties : celle des saints conseils (amahano mavuyirire) et celle de la « fabrication 1576 de la sainte Eucharistie ». Cette expression, qui provient du catéchisme pose, un problème de traduction. Dans certains catéchismes, il a été difficile de traduire la “panation” car les langues vernaculaires utilisent spontanément le mot « fabriquer » (kutengeneza en swahili ou erikokotya en kinande) pour l’Eucharistie 1577 .

Ce sont des mots utilisés en rapport avec un artiste, un potier, ou un forgeron. À partir d’une matière, ils en font sortir une nouvelle. Dans tous les cas, au matériel comme au spirituel, les chrétiens comprennent qu’il y a une transformation ou un changement qui ont été soulignés après la réforme liturgique dans les missels litugiques de 1972 par le mot kugeuza en swahili ou erivindula en kinande.

Lors de la première partie de la messe, le catéchisme exhorte les fidèles à louer, à glorifier Dieu, à prier avec l’Église, et écouter les « saints enseignements ». Trois actes constituent la seconde partie : l’offrande, la transformation du pain et du vin, et la manducation du corps et en sang du Christ. Par les paroles consécratoires du prêtre, Jésus transforme le pain et le vin et le prêtre offre, s’offre lui-même et se sacrifie au Père. Lors de l’offrande, les chrétiens préparent ce qu’ils vont sacrifier, et lors de la transformation du pain et du vin en corps et en sang du Christ, ils offrent et sacrifient avec le Christ au Père du ciel. À la communion, et ils reçoivent le Christ et ils « deviennent un avec Lui (Jn, 6,51-52.54-56)».

L’Eucharistie est une nourriture de l’âme : par elle, Jésus vient à la rencontre de ses fidèles. Elle augmente la vie de grâce, et elle donne la force de demeurer enfants de Dieu. Le chrétien a l’obligation de communier pour avoir la vie divine ; il fournira un effort de communier chaque année à Pâques, observer le jeûne eucharistique, et de communier fréquemment sans péché grave. Le Christ lui-même est dans l’Eucharistie à la manière dont il est assis au ciel dans la gloire : « tel est le mystère de l’Eucharistie ».

Le sacrement de l’Eucharistie ne se distingue pas du repas d’adieu qu’un responsable d’une famille nande partage avec ses fils ou ses amis. Ce repas a toujours l’aspect d’un testament (amalaghano). Au cours de ce repas, certains aspects sont fortement soulignés : le mémorial, la communion entre vivants et morts, l’imitation de celui qui donne le testament, la fraternité qui doit régner dans la famille et le groupe, le sens du service et de la solidarité, l’ouverture à d’autres personnes, et même l’élargissement de la famille et du clan par des alliances fécondes.

Pour les chrétiens nande de la première heure, la célébration de l’Eucharistie évoquait donc un testament et un mémorial d’un père de famille. Cet aspect a été récupéré dans la culture, en sorte que l’on parle d’un papa qui, percevant sa mort prochaine, donne un sacrement au siens, c’est-à-dire le signe de sa présence et de la vie ancestrale dans sa descendance 1578 .

Dans la morale chrétienne, le sacrement de pénitence 1579 (penitenzia, esakramente y’oluvikulo lwaamalolo), prend une grande place dans le catéchisme après l’Eucharistie. L’enseignement porte d’abord sur la notion du péché (erilolo) défini comme « un ennemi de la vie des enfants de Dieu (Mt, 26,21-24) ». Lors de la tentation, il est recommandé de refuser les sollicitations de Satan et de prier. Le pécheur est celui qui suit le tentateur et qui manque expressément (eribuninira) aux commandements de Dieu.

Il y a deux sortes de péchés : les péchés graves sont un manque (ivuku) à Dieu et ils conduisent aux malheurs (amaligho), à la perte de la vie de grâce, et à la séparation de l’homme avec Dieu. Le péché véniel ou le « petit péché », consiste dans un manquement léger à Dieu. Il peut se rapporter aussi « à celui qui pèche gravement contre Dieu sans le savoir ». Ce péché peut être enfin défini comme « un manquement grave en pensant que le péché est léger ». Même léger, le péché est à éviter parce qu’il est une offense à Dieu, diminue l’amour de Dieu, et peut entraîner au péché grave. Il est le refus de Dieu, la rupture des engagements baptismaux, le manque de respect à Dieu, et une séparation de Dieu et de son peuple.

Par ce sacrement de pénitence les chrétiens obtiennent le pardon, la remise des offenses, et sont raffermis dans la vie des enfants de Dieu (Jn, 20,19-20). À travers ce sacrement, l’Eglise confesse la miséricorde de Dieu quand un pécheur se convertit. Il fut institué par le Christ lui-même quand il disait aux apôtres que ceux à qui vous pardonnerez les péchés, ils leur seront remis (Mt, 28, 19). Seuls les prêtres, au nom de l’Eglise, peuvent enlever le péché. Non seulement ce sacrement enlève les péchés mais aussi les dettes (eminda) du péché, donne la force de vaincre les tentations et d’y renoncer. Il faut se confesser au moins une fois l’an pour les grands péchés. Il faut constamment se tourner vers Dieu et demander pardon.

Enfin, pour bien recevoir ce sacrement, il faut la contrition 1580 des péchés (Lc, 8, 47-48.50) qu’on peut obtenir par une révision de vie. La contrition consiste à percevoir que l’on a offensé Dieu, et à vouloir ne plus recommencer. C’est avec ces dispositions qu’on peut alors « donner l’aveu du péché » auprès du prêtre, recevoir et terminer les peines de la pénitence (penitesia en swahili ou penitenzia en kinande). Il y a deux sortes de contrition. Elle est parfaite (engitsi eyihikerere) quand elle est animée du désir de vivre dans l’amour de Dieu ; et elle est imparfaite (eyitahikerere) quand on regrette un péché par peur de la sanction ou de la malédiction (ekisuyiro) divine sur terre ou de l’enfer.

Le sacrement de pénitence accorde le pardon immédiat de Dieu quand la contrition est parfaite. Mais, si le chrétien ne renonce pas au mal, il n’obtient pas, non plus, le pardon des offenses. Il faut confesser les « grands péchés », leur nombre et leurs noms, sans rien cacher, sinon on risque de blasphémer. Les péchés véniels sont aussi à confesser pour « nettoyer les cœurs et abandonner les mauvaises habitudes ».

L’indulgence (rehema) est la remise des dettes passagères du péché. La négligence à s’aquitter ou d’accomplir ces peines exigées par le prêtre est aussi un péché véniel qui peut entraîner à un péché plus grave, traduit littéralement par zambi kibwa en swahili ou erilolo linene en kinande, c’est-à-dire un « grand péché » qui est une porte ouverte à l’enfer 1581 .

Le sacrement de pénitence présenté dans le catéchisme ne laisse pas facilement percevoir une démarche de réconciliation entre Dieu et les hommes. En outre, les relations du péché véniel avec le purgatoire, et du péché grave avec l’enfer sont autant de facteurs qui font penser à un Dieu justicier. La confession fut, par-là, perçue par les Nande comme un tribunal où le pécheur s’accuse devant un prêtre qui juge et qui donne une pénitence. L’expression courante, émise avec regret, devant le mauvais comportement de quelqu’un : « Il ira se confesser » (ataenda ungama, en swahili ou ukeyaungama en kinande) est une horreur mais aussi une invitation à abandonner la voie sur laquelle une personne est en train de s’engager.

Cet aspect juridique ressort de l’enseignement du catéchisme expliquant que le sacrement de pénitence enlève les péchés et les dettes du péché (deni en swahili, omwinda en kinande, et nyongo en lingala). Devant les tracasseries que les personnes subissent à cause des dettes, certains ont pris l’habitude de payer leur dû définitivement. Cela ne semble pas le cas dans la religion chrétienne car il reste toujours arriérés, selon l’enseignement sur les indulgences. Bien plus, la « contrition des péchés » est une expression comprise comme un remords (zamiri en swahili ou engitsi en kinande), accompagné de la peur d’une réprobation, suivi d’une punition ou d’une sanction. Ces aspects ressortent de la sentence du prêtre quand il donne la pénitence pour les péchés confessés.

La pénitence que donne le prêtre à la fin des confessions fut traduite dans le catéchisme en kinande par le mot « endihi yamalolo » qui signifie en français l’amande des péchés. Dans le droit coutumier nande, le mot endihi implique un dommage et intérêt perçu par les juges et la réparation de la faute (embanulo) ou le dédommagement de la personne lésée 1582 .

Outre cette casuistique, le sacrement ou l’onction des malades (esakramente ey’oluhakavyovwavalwere) exigent certaines conditions : être gravement malade, se confesser (erivikula) devant un prêtre, communier et recevoir l’huile sacramentelle des malades. C’est un sacrement qui aide les malades, achève la purification du cœur, donne la force de vaincre les tentations, donne l’espérance et la paix de l’âme, et peut même refaire la santé physique (erihavuky’engeve) du malade 1583 .

En recevant ce sacrement, les nouveaux convertis pensaient-ils aux pratiques ou aux exercices d’exorcisme reçus auprès des devins ? L’expression intraduisible en français, anemumununia, rite de guérison avec des onctions propre aux guérisseurs est employé pour le prêtre auprès du malade à causes des prières silencieuses, des impositions de mains et l’onction d’huile provenant d’un tube inhabituel à trois réservoirs.

Ces attitudes faisaient spontanément penser au guérisseur ainsi que le strétoscope et les divers flacons du médecin. Sans nulle doute, la croyance la plus répandue est que ce sacrement prépare à la mort et donne le signal de la mort imminente du patient. Quand le malade recouvre sa santé, il est couramment raconté « qu’il est rentré de là » (mwakasuvulirayo) c’est-à-dire qu’il a goûté la mort (erighonza kulo) et qu’il est revenu à la vie 1584 .

Le lien du sacrement des malades avec la mort provient du fait qu’il a été présenté comme « l’extrême-onction ». On a plutôt retenu l’explication du catéchiste ou du prêtre parlant de ce sacrement comme le dernier sacrement (sacramenti ya mwisho) au lieu de parler du sacrement des malades 1585 (sakramenti ya wagonjwa).

Quant au sacrement de l’ordre (ovukara) le catéchisme explique qu’il donne le pouvoir de conférer les sacrements, « d’enseigner les conseils de Dieu », et de « guider le peuple de Dieu sur le chemin du ciel ». L’évêque marque le prêtre du signe de l’ordre qui lui donne le pouvoir et la grâce de bien accomplir ce « travail de l’Église ». Les chrétiens ont l’obligation de respecter les prêtres, de les écouter et de les aider. Par ailleurs, les prêtres sont appelés à mener une vie de perfection, et de sainteté 1586 .

Enfin, le sacrement de mariage (ndoa/oluhikyo) fut instauré par Dieu quand il fonda le couple d’Adam-Eve, et le Christ en a fait un sacrement (Mt, 19, 4-6). Pour se marier, il faut un consentement ou une acceptation mutuels, et un engagement, devant un prêtre avec deux témoins, à rester ensemble pour toute la vie.

Par ce sacrement, l’homme et la femme forment un seul corps. Ce sacrement donne la grâce de s’aimer et de bien accomplir les devoirs du mariage. Le mariage indissoluble est simplement expliqué en référence avec l’évangile (Mt, 19, 3-6) : on ne peut pas rompre l’engagement matrimonial, car ce que Dieu a uni l’homme ne pourra le séparer (erimatula).

Les époux sont appelés à s’aimer, se respecter, « ne pas se contourner » (eritimbanako), pour signifier la fidélité, à vivre ensemble, à s’entraider, à garder les enfants et à les élever chrétiennement. Le mariage est monogamique. Il demande une bonne préparation par la prière et une vie chaste durant la jeunesse (ovulwana n’ovumbesa). La nouveauté du mariage dans la culture nande consiste dans l’échange des bagues et la récitation des formules liturgiques lors de l’acceptation mutuelle et la promesse de vivre ensemble jusqu’à la mort. L’acceptation mutuelle (erisimana) ne suffit pas pour vivre ensemble sans la bénédiction du prêtre. Un concubin (omuraghane) ne peut recevoir aucun sacrement.

Cependant, ceux qui ne se marient pas à cause de l’amour de Dieu sont dignes de louange : les prêtres (avakara), les religieux (avatawa), et les religieuses (avabikira) 1587 . Dans la mentalité nande, la vie sacerdotale et religieuse, réalité nouvelle qui ne relève plus de la classe royale sacerdotale, engendre une distanciation dans les relations. Ce phénomène provient traditionnellement du fait que les consacrés à Dieu restent toujours en contacts profonds avec les dieux.

Néanmoins, ils ne sont pas confondus aux devins mais ils sont souvent pris comme des personnes représentatives d’une volonté et d’une vision du monde selon le Dieu-Nyamuhanga et le Dieu-chrétien 1588 . C’est pourquoi, la réflexion ou la vision du clergé sur le monde ambiant sont prises en considération plus que celles de l’agent de l’administration. Toutefois, cela pose un problème culturel. Si le pouvoir sacerdotal était royal, les prêtres, dans une nouvelle religiosité, ont-ils le dernier mot dans le domaine politique dont ils maîtrisent peu les enjeux ? Le pouvoir politique risque d’entrer en confrontation avec les missionnaires et les prêtres.

Notes
1572.

Akatikisimo omo kinande, Q 117-186 ; A. DIACRE, Q. 54-81.

1573.

Akatikisimo omo kinande, Q 117 ; A. DIACRE, Q. 54-57.

1574.

Akatikisimo omo kinande, Q 118-122 ; A. DIACRE, Q. 58-59.

1575.

Akatikisimo omo kinande, Q 123-141 ; A. DIACRE, Q. 60-66.

1576.

Nous traduisons litérallement les mots swahili et kinande kutengeneza et erikokotya qui signifie fabriquer à la manière des artistes. Les mêmes mots s’emploient aussi pour réparer. Dans tous les cas, il y a toujours l’idée de transformation et d’amélioration.

1577.

Akatikisimo omo kinande, Q 123 ; A. DIACRE, Q. 60.

1578.

Observations et vécu de l’auteur de ce texte.

1579.

Akatikisimo omo kinande, Q 142-157 ; A. DIACRE, Q. 67-74.

1580.

Akatikisimo omo kinande, Q 158-167 ; A. DIACRE, Q. 72.

1581.

Akatikisimo omo kinande, Q 168-171 ; A. DIACRE, Q. 75-76.

1582.

Réactions courantes des chrétiens quand les pasteurs leur entretiennent sur la fréquentation du sacrement de pénitence.

1583.

Akatikisimo omo kinande, Q 169-170 ; A. DIACRE, Q. 76.

1584.

Expression courante dans la région de l’auteur de ce texte.

1585.

L’auteur de ce texte a reçu cette explication lors du catéchisme scolaire en 1967.

1586.

Akatikisimo omo kinande, Q 172-175 ; A. DIACRE, Q. 77-78.

1587.

Akatikisimo omo kinande, Q 17-186 ; A. DIACRE, Q. 79-81.

1588.

Conscience commune au milieu du peuple nande.