Cette année 2002, hasard du calendrier, la période carnavalesque fut courte et ne dura que cinq semaines, contre sept l’année précédente et neuf et demies en 2000.
Ce 6 janvier 2002, jour de l’Epiphanie et jour officiel de l’ouverture des festivités carnavalesques en Guyane, je viens à peine de me familiariser au climat guyanais, que déjà le carnaval débute avec l’arrivée officielle du Roi Vaval 39 à Kourou alors que je suis encore à Saint-Laurent-du-Maroni, c’est-à-dire à plus de deux cents kilomètres.
J’en profite alors pour assister, sous la pluie, au premier défilé carnavalesque de Saint-Laurent.
Mais l’arrivée de Vaval à Kourou me fut néanmoins racontée de façon très succincte, illustrer par des photos :
Plus de deux mille personnes étaient agglutinées sur des tribunes bordant la place centrale de la ville.
Le spectacle retrace en douze tableaux l’histoire de Kourou depuis plusieurs décennies par des associations locales des différentes composantes de la population guyanaise : les Amérindiens présentent leur traditions ancestrales ; les Businengués, une démonstration d’équilibre ; la coupe de la canne à sucre, l’arrivée des « Métros » (métropolitains) avec un air de guinguette et avec les décibels du décollage de la fusée Ariane ; l’euro et l’Europe avec un défilé de drapeaux européens et enfin un défilé très carnavalesque de beaux touloulous.
Puis un feu d’artifice, un nuage de fumée et la magie fait rentrer en scène Vaval accompagné du groupe carnavalesque « Wanted », vainqueur du concours carnavalesque de Kourou en 2000.
Juché sur échasses, orné d’une barbe blanche et armé d’un trident, il apparait en dieu Poséidon.
Puis submergé par les flots populaires, il disparaît dans les rues de Kourou pour ne réapparaître à ses fidèles sujets de Cayenne que le dimanche suivant en ouverture de défilé entouré du groupe « Porc-épic » cette fois déguisé en « Jé farine 40 », costume blanc traditionnel des carnavals de Guyane.
Nom donné aux rois carnavals des Antilles françaises
Cf. infra.