Égypte

Michel Feuillet 219 examine certains phénomènes avant l’ère chrétienne, comme ressemblant à nos carnavals modernes.

Dans l’Égypte et la Grèce antique, les fêtes se multiplient en même temps que l’urbanisation.

Sans donner dedate précise, il affirme qu’en Égypte, sur le bord du Nil, en septembre, des cérémonies célébraient un boeuf, sur lequel reposait un enfant. Une longue procession de personnes déguisées et masquées suivait le boeuf sacré. Les prêtres égyptiens portaient le masque de Thot, à tête d’ibis, ou celui d’Horus, à tête de faucon.

Durant sept jours, de nombreux banquets articulés autour de chants et de danses ponctuaient la célébration. Au terme de cette période de sept jours, l’animal était sacrifié rituellement. Peut-être doit voir ici les prémices du sacrifice d’un élément sacré, élément central de la fête, accompagné des processions de masques ?

Notes
219.

Michel Feuillet,Le carnaval, Paris, Cerf, 1991.