1. 3. LES ALLIANCES MATRIMONIALES

Les Européens qui ont visité les Ding orientaux au 19e siècle se sont peu intéressés à la vie sociale en générale et au mariage en particulier, chez ces populations. Même au 20e siècle, la question n'a jamais été traitée d'une façon exhaustive. Les ethnographes comme Leo Frobenius ou Torday ne nous ont laissés aucun souvenir sur ce sujet. Les notes du Scheutiste Janssens abordent très laconiquement cette question 1 . Quant aux jésuites, à part les descriptions de Mertens concernant les Ding de la Kamtsha, ils n’ont rien entrepris chez les Ding orientaux. Et pourtant, les instances romaines, depuis l’encyclique Arcanum divinae sapientiae de Léon XIII 2 , n’ont cessé d’insister sur la nécessité des mariages chrétiens en vue de la constitution de « chrétientés stables » .

Nous essayons, dans les lignes qui suivent, de comprendre la manière dont les Ding orientaux conçoivent et perçoivent le mariage dans leur société.

Notes
1.

Cf. supra.

2.

Arcanum divinae sapientiae, 19 février 1880, texte latin et français in Lettres apostoliques de S.S. Léon XIII…, tome 1, Paris, Roger et Chernoviz, s ;d., p. 77-78.