2. 2. LES TERMES POUR DÉSIGNER « DIEU »

En 1912, le scheutiste René Baerts indique, dans le récit de son voyage le long de la Lubwe, que les indigènes le surnomment « Nkumu Nzambi » 1 ( le Blanc de Dieu).

Dans l’expression « Nkumu Nzambi », le deuxième terme est un mot Kikongo qu’on utilise encore aujourd’hui pour dire « Dieu », tandis que « Nkumu » (Nk’m en langue ding) est un titre honorifique ding qui peut signifier chef, notable, personnage revêtu d’un certain pouvoir ou d’une certaine autorité et dans le contexte colonial, il désignait le Blanc. À cette époque (1912) le Blanc de Dieu ( Nkumu Nzambi) est distingué du Blanc commerçant, acheteur du caoutchouc (Nk’m ndun’n, Blanc du caoutchouc). Ce dernier, réputé brutal, inspire la peur aux gens qui s’enfuient à son approche 2 . Le mot « Nzambi » utilisé par le missionnaire ne peut pas être considéré comme une spécificité locale ; à cette époque l’influence du kikongo, la langue du « bas », est déjà prégnante dans la région par le biais des voyageurs du Kasaï et de tous les agents et auxiliaires du commerce, recrutés au Stanley Pool et au Bas-Congo. Dans ces territoires du « bas » depuis l’époque de la première évangélisation du Kongo, le terme « Nzambi » désigne le « Dieu unique » des chrétiens et le missionnaire a l’honneur d’être appelé « Mundele Nzambi » 3 ce qui équivaut à « Nkumu Nzambi » chez les Ding. Nous pouvons estimer, dans un premier temps, que mot « Nzambi » ainsi que ses dérivés  comme « Nziami » 1 , « Ndzjaam », « Nzeem » 2 , « Ndjambe » 3 , etc., utilisés par les Ding orientaux et leurs voisins, sont des emprunts à la culture kongo. Telle est aussi l’opinion de Mertens lorsqu’il écrit :

‘« Ndzjaam » nous rappelle la même racine, mais raccourcie, que celle du Kikongo « Nzambi ». « Nkiir » est un terme autochtone. Il semble dériver du verbe « kir » qui veut dire travailler. Remarquons toutefois que la dérivation n’est pas faite selon les règles ordinaires de la dérivation des substantifs. D’après cela il faudrait « mikir » ou « mukiir ». Ce n’est pas un cas isolé dans les langues Ba Ntu que le substantif Dieu ait une forme qui lui soit un peu particulière 4 . ’

Mais quelle serait l’origine de ce mot « Nzambi » ? La question est encore débattue aujourd’hui par les chercheurs. Tous reconnaissent que ce terme était d’usage dans l’ancien Royaume Kongo et les principautés environnantes à l’époque de la première évangélisation (1482-1835). D’après le Jésuite Joseph Van Wing, tous les documents attestent que, dès le 16e siècle, les indigènes comme les missionnaires emploient, pour désigner le Dieu des chrétiens, le seul vocable « Nzambi » 1 . Il ajoute que ce mot n’a pas été introduit par les missionnaires. Il existait bien avant l’arrivée des Européens. Pour étayer son assertion, Van Wing se réfère à un texte ancien trouvé aux archives de la Bibliothèque nationale de Lisbonne :

‘Entre toutes les nations qui habitent en Éthiopie occidentale et peut-être à l’Orient, les Mosicongo étaient par principe plus raffinés dans leurs coutumes et moins barbares. Ils usaient de la raison parce qu’au début, jamais parmi eux il n'y a eu d'idoles, ni temples où ils les adoraient ou vénéraient. Ils connaissaient seulement un Dieu qu’ils adoraient comme Auteur de toutes choses et qu’ils appelaient Nzambi a Mpungu, ce qui veut dire Seigneur suprême du ciel. Ils connaissaient le Diable mais ils ne l’adoraient pas. Mais ils avaient peur qu’il (le diable) ne leur fasse du mal, lui l’auteur de tout mal. Ils l’appelaient Cariampemba 2 .  ’

Même d'accord avec Van Wing sur l'antériorité du mot « Nzambi » à la présence missionnaire dans l'ancien Kongo, certains auteurs n'acceptent pas le sens que les missionnaires lui accordent (Dieu, Seigneur suprême, Dieu créateur, etc.). Pour sa part, De Heusch estime que ce mot a son origine dans la culture Kongo et il n'aurait donc pas été introduit par des étrangers, missionnaires ou portugais ; dans ce sens, il critique l'ethnologue Torday qui affirmait que l'expression « Nzambi Mpungu » avait été introduit dans la région des Kongo par les missionnaires ; eux-mêmes l'ayant reçue des interprètes portugais originaires de la côte de Guinée où les mots « Oyambe, Onyambe, Nyame » désignaient l'Être Suprême. Selon Dapper, le sens initial de ce mot serait à chercher dans la formule « Empoo Lansambian Pongo ». Le mot « Nsambi a Mpungu », inscrit dans cette formule, aurait été l’expression respectueuse utilisée par les ambassadeurs et les nobles pour solliciter une audience du roi de Loango au 17e siècle 3 . Selon De Heusch, Dapper traduit arbitrairement cette expression par « audience au nom de Dieu », et Randles, qui a repris à son compte la traduction de Dapper (Nsambi a Mpongo= Dieu), se demande s’il n’aurait pas là trace d’une influence chrétienne. Continuant sa réflexion, De Heusch note :

‘Nous pensons qu’il n’en est rien. Le Loango est demeuré longtemps un royaume païen, comme le reconnaît Randles lui-même. Sambi a Mpongo désigne expressément la personne du souverain et les Kongo eux-mêmes honoraient le roi du Portugal du titre Zambem apongo lors du troisième voyage de ses sujets en 1491, selon un chroniqueur du début du XVIe siècle, qui traduit par « seigneur du monde ». Il est donc probable que cette expression, qui s’appliquait au roi en tant qu’être souverain dans la tradition kongo, a été reprise à l’étiquette royale par les missionnaires et appliquée au Dieu des chrétiens 1   ’

De Heusch estime que le terme « Nzambi » (ou l’expression Nzambi a Mpungu) était, au départ, un attribut de la royauté, repris par les missionnaires pour l'appliquer au « Dieu » des chrétiens. La proposition de De Heusch soulève une autre question, celle des croyances religieuses dans l’ancien Kongo avant l’arrivée des Européens. L’ouvrage de De Heusch suggère qu’il y avait ici plusieurs forces de la nature honorées comme des divinités. Dans l’imaginaire Kongo,  Nzambi  est venu se placer au sommet de la hiérarchie de ces divinités dominant ainsi celles qui, à l’époque, étaient les plus en vue : Bunzi( le seigneur du ciel, le maître de l’univers) et Mbumba (le seigneur de la terre, la divinité chtonienne) 2 .

Se basant sur les données linguistiques, Vansina suggère l’hypothèse selon laquelle le mot « Nzambi » serait d’origine ancienne dans l’espace linguistique des bantu occidentaux. Ses formes actuelles - Nyambe (i) et Nzambi (e) – seraient construites à partir de deux racines ancestrales -yambE et –jambE et primitivement le terme signifiait « premier esprit ». Son extension actuelle vers l’est serait due aux efforts missionnaires et au prestige politique. L’auteur écrit, en effet :

‘La distribution de cette forme a été grandement élargie par l’enseignement missionnaire. Néanmoins, avant 1880, les formes Nyambe (i) et Nzambi (e) couvraient encore la plus grande partie du tiers occidental de l’aire qui nous intéresse 3 . Pourtant, avant même cette époque, la forme s’était déjà répandue vers l’est à partir du kongo, probablement l’effet des premiers efforts des missionnaires et du prestige politique. Ces expansions expliquent les nombreuses formes altérées. Enfin, même Nyame « Dieu » en twi (Ghana) pourrait être pertinent. Somme toute, on pourrait postuler une innovation unique avant 1500 ap. J.C. avec le sens « premier esprit » 4 .’

Nous retenons des exposés de Van Wing et de De Heusch que le terme Mpungu ne peut pas être dissocié de Nzambi. L’expression employée, dans le premier catéchisme kongo de 1624 et reprise par les Jésuites du Kwango au 19e siècle, pour désigner Dieu, est Nzambi a Mpungu 5 . C’est donc cette désignation qui, à l’époque des Jésuites d’Ipamu, servait à qualifier le « Dieu » des chrétiens. Si le mot « Nzambi » ne semblait souffrir d’aucune confusion, Mpungu avait quelques redondances phonologiques et sémantiques chez les Ding Orientaux et leurs voisins immédiats. Comme nous l’avons déjà indiqué, chez les Ding et les Mbuun, le terme Mpung a plusieurs connotations. C’est d’abord le mot par lequel les autochtones désignent l’aigle. Ce rapace est maître de la gent ailée comme le léopard est celui de la faune terrestre. Nous avons déjà dit qu’une cérémonie somptueuse, à caractère politique et religieux, accompagnait, du moins chez les Ding orientaux, la « mort de l’aigle. Struyf rapporte que le mot Mpungu « ne peut avoir d’autre signification que « fort » ; Nzambi Mpungu, c’est le Dieu fort par excellence. De là sont venus tous ces fétiches protecteurs qui s’appellent mpungu » 1 .Il existait donc des fétiches protecteurs qui avaient pour nom « mpung » (mpungu).

Un autre Jésuite, De Decker atteste que chez les Mbuun, le mot Mpung avait historiquement deux sens : le premier est celui d’oiseau, aigle ; le deuxième est celui de fétiche (culte de l’aigle) de chasse, connu de la plupart des tribus du Kwango. Il note :« Ces nkisi (fétiches) méritent notre attention à cause même de leur nom : Mpungu est l’épithète ordinaire réservée à l’Etre Suprême, Nzambi. La raison de cette association reste à trouver. De plus, Mpungu remplit un rôle social ; c’est une sorte de patron ou protecteur du village » 2 .

Devenir membre du culte de l’aigle se dit, chez les Ding orientaux,« ugyan Mpung ». Vansina signale l’existence chez les Kuba d’un philtre nommé Poong et connu sous le nom de « Mpunga ailleurs au Kasaï et au Katanga où on le signale dès 1917-1918 » 3 .

Comme nous pouvons le remarquer, le mot «  Mpungu », demeure équivoque. Si les Jésuites d’Ipamu ont traduit l’expression Nzambi Mpungu par « Dieu tout Puissant » ou « Dieu Créateur », les natifs pouvaient, selon leur entendement et dans leur langue, la rendre par des formules telles que « dieu aigle », « esprit aigle » ou « esprit céleste ».

Dans l’introduction de la section consacrée aux croyances religieuses, Mertens fait cet avertissement pertinent à ses lecteurs : « Les textes qu’on va lire se classent en deux groupes de valeur diverse. Considérés séparément, les textes où figure le nom de Dieu sous forme de « ndzjaam » seraient sujets à caution, vu que cette forme est étrangère à l’idzing, qui pour Dieu emploie le nom de « nkiir » 4 .

Les Ding désignaient donc l’Être Suprême ou Dieu par le vocable Nkiir et que les appellations actuelles(Ndzjaam, Nzaam, Nzéem) découleraient de Nzambi, mot d’origine Kikongo.

Mubesala propose la même approche pour les Mbuun. Il écrit : « Dans la tradition des Ambuun, cet Etre Suprême était appelé Ngung-Nkier. Les quelques anciens que nous avons interrogés semblent ne plus savoir d’autres explications que sa signification profonde de Créateur et Providence, invisible parce que Esprit » 1 . Pour cet auteur, Ngung-Nkier aurait été supplanté par Nzéem a Mpung et cela vers la fin du 17e siècle.

Les suppositions de Mertens et de Mubesala restent discutables. D’abord le mot « Nkiir » ou « Nkier » n’est pas univoque. Les deux auteurs le reconnaissent. « Nkiir » ou « Nkiér » peut signifier : araignée, un coléoptère d’eau douce (Nkiér a mas), l’impératif des verbes faire ou créer, ancêtres (ankiér), maison des ancêtres( Nzo- nkier), la source aux esprits (Nto-nkier), etc.

Ensuite, avec les analyses des étymologies proposées par Vansina, le substantif Nkiir  peut être rapproché du terme Nkira dont se servent les Tio pour désigner les « esprits de la nature » 2 . Enfin, de nombreux travaux ont été consacrés aux traditions religieuses de l’ancien Kongo. Dans sa synthèse de Heuschsuggère un rapprochement certain entre le Nkiir (ou Nkiér) et l’esprit «nkita », objet du culte « kimpasi » 3

D’après Bittremieux, les Nkita sont les esprits de la nature ; leurs épiphanies sont des petits cailloux ronds qu’il faut éviter de déranger lors du travail du sol. Les nkita portent alors atteinte à l’intégrité du corps en éborgnant le coupable ou en provoquant une paralysie des jambes 4 .

La lecture de tous ce témoignages nous incline à penser qu'il n'est pas possible de traduire Nkiir ( ou Nkiér) par Etre Suprême ( ou Dieu). De Decker, reste prudent sur cette question. Il estime qu’il y a une distinction à établir entre Nkiir et Dieu :

L’action de Nkir ( ou Nkit, Nkita) est donc nettement distincte de Dieu, à qui on donne le rôle de créateur, tandis qu’on attribue au premier les fonctions d’une espèce de démiurge. Kawey= celui qui a crée. Ce nom est parfois donné à Dieu par les Bambunda. ‘Nkir’ dérive du radical Kir qui signifie faire, être occupé à ; le plus souvent, il marque l’intensité, la perfection et il est employé alors comme auxiliaire 1 .

Il ne semble pas évident que le terme « Nkiir » aurait désigné traditionnellement « Dieu » tel que le perçoit le christianisme. « Nkiir » serait une de ces forces de la nature auxquelles les Ding et leurs voisins croient.

Il est donc difficile, pour conclure ce paragraphe, d’affirmer avec certitude, comme le font les missionnaires, que les Ding orientaux, dans leur antique tradition, reconnaissaient un « Dieu unique » plus ou moins semblable à celui des chrétiens et à qui nous pouvons, comme Mertens l’a prétendu, attribuer les propriétés d’invisible, créateur, providence, puissance, grandeur, perfection et omniscience. D’abord les sources font défaut. Il n’existe pas d’enquêtes approfondies sur les croyances religieuses des Ding orientaux. Ensuite, il faudrait avouer la grande difficulté éprouvée à interpréter les rares témoignages épars des missionnaires. Ceux-ci ne fournissent aucune indication ni sur leurs sources ni sur leur méthode de travail. Les données mentionnées restent marquées par l’influence de leur action. Les natifs, eux-mêmes, ayant informé les missionnaires, afin de ne pas hypothéquer leur « conversion » et de ne pas offusquer leurs maîtres, hésitaient à exposer clairement ce qu’ils savaient de leurs traditions religieuses.

Dans l'attente d'études plus poussées, nous pouvons provisoirement retenir l’idée de l’existence d’un Être Suprême (Nzeem, Nzambi) plus ancienne que la présence missionnaire du 19e siècle. Elle se serait probablement répandue, après le 15e siècle, dans les forêts et les savanes de l’Afrique centrale, à partir de la côte occidentale où les missionnaires étaient en action. Dans ses pérégrinations sous les tropiques, cette croyance s’est métamorphosée en se mêlant à la foi aux esprits de la nature prédominait dans le panthéon des Bantu. L’action missionnaire, menée à partir du 19e siècle, a amplifié la croyance au Dieu Unique, modèle chrétien, au point de reléguer les divinités traditionnelles à la clandestinité sinon à l’oubli. Les pontifes de la religion ancestrale, exilés parmi les « sorciers » et les « féticheurs », ont été souvent enterrés avec les secrets de leurs rituels et de leurs savoirs. Tous ces éléments rendent difficile sinon impossible, toute enquête sérieuse.

Notes
1.

Il écrit : « Ainsi à plusieurs reprises le long de la rivière, les gens me criaient en s’enfuyant : « passez votre chemin !» et dès que je me faisait connaître « Nkumu Nzambi », « Père », on m’appelait et on me priait de m’arrêter pour boire du malafu » (JANSSENS, Mpangu Saint Pierre Claver, Archives Romaine de la C.C.I. M, Dossier, Z/III/b/3/1/21)

2.

La peur du « Blanc acheteur du caoutchouc » a aussi contribué, comme nous le montrerons au dernier chapitre de ce travail, à renforcer l'idée selon laquelle les Blancs étaient anthropophages. Le Blanc mangeur d'homme est aussi appelé « Mubila ndundu » (syn. Mutumbula ou mundele ngulu).

3.

Dans un récit publié dans le Précis historique de 1894, le Jésuite LIAGRE écrit : « Mais voici que le R. P. Van Hencxthoven survint et offre au chef le miroir du P. Dumont ; la femme de N’Ghia est dans l’admiration et pousse des cris de joie ; tous les noirs chantent les louanges du Blanc de Dieu, Mundele N’Zambi, qui est très bon, M’bote Minghi », p. 571 ou « As-tu bien compris, mon ami ? Et pour te prouver que le Mundele N’zambi ne veut pas te voler, voici une mokanda ou billet facture de notre chef, le tata Liagre qui indique exactement ce que j’ai payé à Gankie et ce que tu viens de me livrer. », p.574. En 1922, selon un récit du Jésuite J. BECKERS, chez les Bapende, le missionnaire est aussi nommé « Mundele Nzambi ». Lire J. Beckers, « Que Dieu protège la tribu des Bapende ! » dans Missions Belges de la Compagnie de Jésus, 1922, p. 135.

1.

Dans « Mœurs et coutumes », le Père Y. Struyfrapportant un discours funèbre qu’il aurait entendu chez les « Badinga et les Bangoli » note ce qui suit : « Si Nziami (Dieu) vous a pris, il n’y a rien à faire ; il est le maître de tout ; mais si quelque autre a causé votre mort, venez le prendre et emmenez-le avec vous. Mais laissez-nous tranquilles, laissez-nous la paix ! » dans MBCJ, 1923, p.255.

2.

Les Mbuun et les Ding orientaux désignent « Dieu » par « Nzeem ». D’après MUSONG Nziba, les Ding orientaux parlent même de « Iyang Nzeem ».Une strophe d’une chanson exécutée par les Ding Orientaux à l’occasion de la naissance des jumeaux se traduit, d’après cet auteur, à peu près de la manière suivante :

Si tu vas sur terre, tu verras celui qui te bénit

Si tu va au firmament, tu verras Iyang Nzeem

Sur terre, c’est moi ton père.

Au firmament, c’est Iyang Nzeem (MUSONG, N., Esquisse panoramique…, op.cit., p.44)

Reprenant une proposition déjà émise par Musong Nziba, Kinzam traduit l’expression « Iyang Nzeem » par deux formules : « Jongleuse Araignée » et « Bienheureuse Araignée ». L’auteur indique que ces expressions constituent des métaphores pour désigner Dieu. (KINZAM, Exaltation solennelle chez les Ding …p.39.) ; Mubesela note que les Mbuun désignent « Dieu » par les expressions suivantes : Ngung Nkier (Dieu, le mystérieux), Nzéem (Dieu) et Nzéem a Mpung (Dieu Créateur) (MUBESALA., Les permanences et mutations de la religion traditionnelle africaine. Cas des Ambuun de la République Démocratique du Congo, Rome, 2002, pp.70-78)

3.

Les Wongo et les Lele désignent « Dieu » par le terme « Ndjambe ».

4.

MERTENS, op.cit. p.235.

1.

VAN WING, Études Bakongo, p.. 296

2.

VAN WING, Études Bakongo, p.. 296. La traduction française a été faite par nous sur base d’un traduction littérale proposée par notre computer.

3.

De HEUSCH, L., Le roi de Kongo et les monstres sacrés, Gallimard, Paris, 2000, pp. 266-267.

1.

De HEUSCH, op.cit., p. 267-268.

2.

De HEUSCH, op.cit., p. 267

3.

Il s’agit des peuples de la forêt tels que définis par Vansina dans Sur les sentiers du passé en forêt, p.

4.

VANSINA, J., Sur les sentiers…p. 368-369.

5.

MUKOSO, Les origines et les débuts…, op.cit., p. 24.

1.

STRUYF, « Mœurs et coutumes », op. cit. p. 235.

2.

DE DECKER, J.M., Les clans Ambun..., op.cit., p. 70.

3.

VANSINA, « Les mouvements religieux Kuba… », p.156.

4.

MERTENS, Les Ba Dzing..., op.cit., p. 235.

1.

MUBESALA, B., Les permanences et mutations…p.70

2.

VANSINA, Sur les sentiers…, op.cit., p.193.

3.

Lire de HEUSCH, Le roi de Kongo…, op.cit., p.181-221

4.

BITTREMIEUX cité par de Heusch, Le Roi de Kongo…p.143.

1.

De DECKER, J.M., Les clans Ambun…, op.cit., p. 55.