5. ASSOCIATIONS ET CONFRÉRIES

Dans son projet de reconstitution de l’histoire politique de la région du Maniema septentrional, Vansina qualifie les phénomènes qui nous préoccupent ici par l’expression « associations volontaires ». Il indique que « Ces associations englobent une grande variété de rituels qu’on peut grouper en deux catégories principales : les rites du cycle de la vie normale et les rites donnant accès à un statut spécial dans une association socio-politique dominante » 1 . Il montre, dans son étude, que la première catégorie est appelée « confrérie » et la seconde « association ». Les confréries, ajoute-t-il, « incluent un ensemble pour hommes comme les rituels de circoncision et les rites d’entrée dans la plénitude masculine, et un ensemble d’initiations de confréries de guérison et de divination accessibles seulement aux élus qui étaient tombés malades de la maladie appropriée ». Cette typologie correspond, à peu près, aux phénomènes observés chez les Ding orientaux. Un inventaire systématique de ces associations et confréries n’a pas encore été opéré ici. Ce travail est pourtant nécessaire pour comprendre la résistance de certaines catégories sociales vis-à-vis de l’action missionnaire.

Notes
1.

VANSINA, Sur les sentiers…, op.cit., p. 229-231.