6.2. LES CHARMES

Parmi les faits religieux observés, par les missionnaires et par les autorités coloniales, chez les Ding orientaux et leurs voisins, le culte centré autour des charmes occupe une grande place. Les charmes sont, d’après Vansina, des « instruments les plus variés pour combattre l’anormalité » 2 . Certains de ces charmes, comme, par exemple, ceux permettant de détecter les sorciers ou de tuer d’autres personnes, relèvent de la magie (uloe) ou de la sorcellerie (mukpe). Il convient de distinguer les charmes collectifs et les charmes individuels.

Notes
2.

VANSINA, Sur les sentiers…, op.cit., p. 125.