1.3.3. Selon la localisation résidentielle

Une fois la position dans le cycle de vie déterminée et les possibilités d’accès au volant définies, l’impact des autres facteurs socio-démographiques apparaît très secondaire. Les variables de positionnement spatial (taille de l’agglomération de résidence et localisation au sein du bassin de vie) ne rendent pas compte d’une grande diversité dans les pratiques de mobilité de week-end.

Dans les agglomérations de province, la taille de l’agglomération n’a pas d’impact significatif sur les niveaux de mobilité de fin de semaine. Résultat plus étonnant, la localisation du domicile au sein du bassin de vie (ville centre, banlieue, périphérie ou rural) ne modifie ni la fréquence des déplacements, ni les distances parcourues. Ainsi, alors qu’on aurait pu s’attendre à un impact significatif de la dimension centre / périphérie, relativement discriminante en semaine, les traitements effectués dans ce sens se sont avérés peu discriminants. Pour les différents groupes considérés on n’observe pas de différences dans les niveaux de mobilité mécanisés locaux et non-locaux de fin de semaine selon la localisation spatiale.

Dans la suite de ce travail, la question posée reste la même que pour la mobilité de semaine : le samedi et le dimanche, parmi ces dispersions et différenciations, peut-on mettre en évidence des inégalités quant aux pratiques et aux niveaux de mobilité ?