2.1.2.2. Analyse et mesure des inégalités

A revenu élevé, vacances lointaines

Le revenu exerce un impact limité sur les niveaux de mobilité à longue distance des individus vivant en couple (Graphique 96, Graphique 97). Du premier au 4ème quintile, l’effet du revenu n’est significativement perceptible que sur le nombre de nuits d’absence qui passe de 16,5 pour les plus modestes à 20 pour les individus du 4ème quintile. En revanche, les plus aisés se distinguent nettement des autres quel que soit l’indicateur retenu : ils se déplacent 1,4 fois plus souvent et parcourent 2 fois plus de kilomètres que les individus de niveau de revenu immédiatement inférieur.

Graphique 96 : Nombre de voyages et distances parcourues selon le revenu, chez les individus en couple (PR de moins de 35 ans, ménage motorisé, au moins un actif)
Graphique 97 : Nuits d’absence et taux de départ selon le revenu chez les individus en couple (PR de moins de 35 ans, ménage motorisé, au moins un actif)

Source : ENT 1993-1994, agglomérations d’au moins 20 000 habitants, hors agglomération parisienne et rural

Les mieux dotés financièrement paraissent mieux armés pour voyager quel que soit le motif. La distinction s’opère principalement sur le choix de destinations plus lointaines par les plus aisés. Enfin, les comportements modaux laissent une large part à la voiture particulière indépendamment du revenu.