2.1.3. Du visuographique au phonographique

A l’issue de ce rapide tour d’horizon des travaux concernant la phase logographique, plusieurs points sont à soulever. D’abord, le point commun entre l’utilisation du terme « logographique » pour l’activité d’identification de mots et l’utilisation de ce même terme pour la production écrite de mots se situe au niveau de l’absence de recours à la phonologie. Ensuite, en identification de mots, la confrontation des différentes études menées démontre que les traitements logographiques ne renvoient pas à une seule procédure, ni à la prise en compte d’un seul type d’indice. En effet, les modes d’approche de l’Ecrit semblent très variables d’un enfant à l’autre, et pour un même enfant entre deux passations rapprochées. Dans cette étude, nous préférons parler de traitement visuographique pour signifier le traitement de l’Ecrit qui n’établit aucun lien entre l’ordre écrit et l’ordre oral et qui n’intègre aucune des règles du sous-prinicpe phonographique.

La question qui reste, alors, à traiter concerne les critères permettant de définir qu’un traitement est visuographique ou, au contraire, qu’il est ou commence à être graphophonologique en identification de mots et phonographique en production écrite de mots.