Je remercie vivement
Roland Tissot qui m’a donné envie d’entreprendre ce travail,
Jean Kempf qui m’a permis de trouver les moyens de le poursuivre jusqu’à sa fin,
le personnel de la bibliothèque du Musée d’Art Contemporain de Marseille,
mes collègues de l’Université de Provence, mes amis,
et ma compagne, Andrée Villard,
qui m’ont soutenu.
Pour les besoins de notre argumentation, nous reproduisons des œuvres que nous avons scannées depuis des livres ou, plus rarement, depuis nos photographies. Nous insérons ces reproductions dans le texte pour une plus grande aisance de lecture, variant l’échelle de la reproduction selon les besoins de la mise en page. Nous avons décidé de ne pas commenter l’effet d’encadrement constitué par ces insertions. Pour chaque image, nous donnons l’auteur, le titre et la date ; les informations muséographiques (dimensions, matériaux, musée) sont données dans le texte quand elles sont pertinentes pour l’argumentation.
Parfois nous renonçons à la reproduction, parfois nous aurions peut-être dû y renoncer. Dans le cas des œuvres de Robert Ryman, la question se pose vraiment, mais nous avons pensé qu’il valait mieux avoir une référence immédiate, même de qualité médiocre. Ce choix nous a été rendu plus facile par le fait que toute reproduction pose le problème de la fidélité et qu’en tout état de cause la reproduction d’une œuvre monumentale lui fait perdre son contexte. En ce qui concerne les œuvres d’artistes autres qu’américains, en règle générale, nous nous contentons de nous y référer sans les reproduire. Dans le chapitre 3, au cours de la discussion sur Ellsworth Kelly, par exemple, nous ne reproduisons pas Fenêtre de Marcel Duchamp ni Porte-Fenetre à Collioure de Henri Matisse. Cependant, nous avons choisi d’inclure un Monet, une photographie hollandaise contemporaine et une reproduction des sources européennes de Robert Mangold. Et nous nous autorisons, exceptionnellement, un Magritte comme illustration.
Nous prendrons dans cette étude deux libertés volontaires avec la langue française. D’abord, pour éviter quelque peu la répétition du mot cadre, nous nous servirons parfois de l’adjectif parergonal (au sens de ‘relatif au cadre’), emprunté à Jacques Derrida 1 . Ensuite, après avoir emprunté à Pierre Schneider 2 le mot fenestral et l’expression esthétique fenestrale, nous nous permettrons de créer le substantif fenestralité que nous expliquerons 3 .
La Vérité en Peinture, Flammarion, Paris, 1978.
P. Schneider, Matisse, Flammarion, Paris, 1988, p. 444.
Chapitre 3.