A mon père
Qui n'a pas eu le temps de voir l'aboutissement de mon travail…
Qui l'a pourtant soutenu, encouragé, espéré.
Je dédie ces mots et cette recherche
avec tant de regrets de son absence.
Ils s'adressent à tous ces vagabonds qui ont permis que ma pensée s'affine, et d'abord à Boris, qui m'a éclairée dans ses méandres, et dans ceux de ses frères et sœurs en errance.
Ils se destinent bien sûr à Monsieur A. Ferrant qui tout à la fois constant et scrutateur, a attendu l'apaisement de mes doutes jusqu'à la production finale. Peut-être lui-même m'a t-il offert un lien d'amarrage…?
Ils concernent l’univers lyonnais de la recherche en psychopathologie. Je pense aux enseignants présents à cette soutenance, Monsieur Le Professeur B. Duez, Monsieur le Professeur R. Roussillon qui ont légitimité l’idée de création là où tout semblait déjà pensé; mais aussi à tous ceux qui, de près ou de loin, ont aidé à l’avancée de ce travail, Monsieur le Docteur J. Furtos, lui aussi membre du jury, pour l’exploration théorique qu’il ouverte dans le monde des précaires ; à Grégory Charreton pour notre communauté d’intérêt des «sans» et les séances de partage de nos indigences intellectuelles provisoires ; enfin, aux collègues du séminaire doctoral, qui, comme compagnons d ’épreuves , ont su accueillir ces incertitudes qui ne se disent que clandestinement.
De plus loin me vient Une pensée particulière pour Alain-Noël Henri qui a escorté mes premières incursions dans le monde universitaire et dans ce qui est devenu mon second métier. L’image d’une guidance discrète, constante et tenace, restera à propos de son accompagnement de mon aventure en FPP.
Ils touchent enfin les miens, qui ont eu la patience de supporter mes retraits relationnels, mes exigences infinies d’attentions, ma centration quasi exclusive et durable sur cet objet étrange…
Je te remercie, Claude, de ta présence indéfectible.
Je remercie de leur affection Ian, Géraldine, Perrine et, de loin mais assurée, Maël, mon frère et sa famille.
Même si tu es encore si petite, je te remercie Chloé, d'avoir été une telle force de vie pour moi, au moment où parfois, elle a défailli.
Je te remercie, maman, d'avoir supporté le chagrin en me laissant poursuivre cet ouvrage.